Bonjour à tous,
« S’annonce une journée humide. », me dit Astaroth.
Oui…
« Après la superbe journée d’hier. »
C’est vrai.
« Alors, que penses-tu de la bague en forme de fleur ? »
Elle est très jolie.
« Tu l’achèterais ? »
Non, avec la douane ici ce n’est pas intéressant d’acheter des bijoux en ligne.
« Tu en achèteras pendant la croisière. »
J’ai décidé que j’allais boycotter la joaillerie du bateau.
« Vraiment ? Tu en achèteras à quai. »
Ah non, j’ai décidé que j’allais aussi boycotter les bijouteries pour touristes.
« Vraiment ? Tu ne vas même pas essayer quelque chose ? »
Il ne faut pas essayer justement. Et il faut s’enfuir dès qu’une vendeuse souriante s’approche de nous. C’est la seule façon de ne pas exploser son budget en 1 fois.
« Tu trouveras sûrement quelque chose qui te plaira. »
J’ai décidé de rester sourde à de tels appels.
« C’est vrai ? »
Oui.
« La vie est moins drôle de cette façon non ? »
Mais tu sais bien que j’ai besoin de faire semblant que je serai raisonnable. Tu sais comme moi ce qui va se passer mais c’est comme ça que je passe de bons moments.
« Tu ne claques pas d’argent de cette façon-là dans ta vie quotidienne. »
D’une part, je n’en ai pas les moyens et d’autre part je n’en ai pas envie. C’est en vacances que j’aime découvrir des tas de nouvelles boutiques et faire comme si j’étais Pretty woman.
Le seul truc c’est qu’il n’y a pas de Richard Gere. C’est ma propre carte que j’utilise lol !
« Et qu’est-ce qui est mieux, la carte de Richard Gere ou la tienne ? »
La mienne, je n’ai de compte à rendre à personne et ça me va très bien. Quand je rentre chez moi avec mes achats je n’entends pas, encore ou combien as-tu dépensé ? Ou pire encore, je n’ai pas à parlementer au moment où je fais des achats.
« Tu as vu d’autres devoir le faire plusieurs fois. »
Ce n’est pas possible, je veux dire je suis une adulte, je dépense mon argent comme je veux.
« Ils parlementent parce que leur argent est l’argent du foyer. »
Chacun sa vie. Moi je sais que je préfère le système du budget dépenses. On se dit c’est tant, avec une marge naturellement et on paye les factures et on fait les courses avant de partir.
« Il est vrai que l’organisation est ta méthode de prédilection. »
Je ne cache pas ici que j’adore le shopping et que mes vacances me reviennent chères. Mais n’allez pas croire que c’est à l’arrache que j’improvise ces dépenses. Ce n’est pas ça.
Quand je rentre il faut que je sache que je vais finir le mois et pas sur les genoux.
Je vais vous dire comment établir un budget dépenses-vacances réaliste. Et vous pouvez me faire confiance, je suis rodée.
Commençons par le voyage lui-même. Ne choisissez pas une destination, fixez-vous un budget. Cela peut paraitre moins marrant au départ. Mais vous serez contents de ne pas avoir à vous dire, ah non pas cette année, devant ce séjour d’exception au travers les beautés naturelles de Madagascar alors que vous avez 800 € devant vous pour le conjoint et vous-mêmes. Je schématise mais vous voyez l’idée.
Une fois que vous savez de quelle somme vous disposez pour vos vacances et alors que vous n’avez encore rien réservé, choisissez la période à laquelle vous voudriez partir.
Si vous avez des enfants, même si c’est un conseil que les gens n’aiment pas suivre, peut-être que manquer un ou deux jours d’école peut vous permettre de faire des économies au niveau de l’avion. Et que cela ne sera pas trop préjudiciable à l’enfant.
Si vous êtes sans enfant, faites simple, choisissez le plus souvent possible de partir hors vacances scolaires, ce sera toujours moins cher.
Quand vous savez à quelle période vous voulez partir, voyez si le budget que vous vous êtes fixés peut être ou non étendu. Voyez s’il vous est possible de dégager un peu plus d’ici la date du départ.
Si ce n’est pas le cas, choisissez une autre date. Pour une raison simple, si vous prévoyez un voyage à 6, 8 ou 10 mois et que vous mettez tout ce que ce que vous pouvez dégager dans ce voyage, c’est que vous avez soit un budget trop élevé par rapport à vos moyens soit une date de réalisation qui vous contraints.
Alors il faut reprendre du début. Dans tous les cas, vous ne devez pas mettre dans votre voyage l’argent dont vous aurez besoin si le frigo tombe en panne par exemple.
Quand vous disposez d’un budget réaliste et d’une date, choisissez une destination. Faites-le en fonction des activités que vous aimez. De votre situation personnelle également. Le trek dans l’Himalaya ce n’est pas pour une famille. La tournée des châteaux de la Loire ne plait pas à tout le monde non plus.
Si c’est la virée à Londres ou Miami pour le shopping qui vous intéresse, c’est que vous êtes célibataire. Aucun enfant ne sera ravi de vous accompagner. Tous les conjoints ne seront pas ravis non plus.
Donc, vous avez choisi une destination en fonction de votre budget, de votre situation, de vos goûts et de ceux qui vous accompagneront éventuellement.
Reste à savoir comment vous allez vivre ces vacances. Le budget est déjà établi. A ce stade il est facile de savoir si la voiture, le train, l’avion sont ce qu’il y a de mieux pour vos proches et vous-mêmes.
A ce stade vous savez aussi si vous pouvez vous offrir l’hôtel ou s’il faut envisager un autre type d’hébergement.
N’oubliez pas la nourriture, les éventuelles lessives, l’essence, la location d’une voiture aussi parfois.
Si vous avez prévu un circuit, une croisière, pensez aux faux frais. Votre budget les intègrera-t’il ? Si ce n’est pas le cas, songez à une autre formule. Par expérience je peux vous dire qu’il n’y a pas de croisière bon marché par exemple.
Tôt ou tard vous devrez acheter de l’eau. La découverte du forfait boisson (pas sur toutes les compagnies) pourrait ne pas être un moment agréable si vous n’avez pas d’argent devant vous. Je ne vous parle pas du coût des excursions. Non obligatoires ceci dit.
Enfin, une fois que tout ce qui est essentiel est pensé, il est temps de regarder ce qu’il reste pour vous faire plaisir sur place. On est d’accord, c’est important.
Certaines personnes n’aiment pas dépenser plus en vacances qu’à la maison. C’est une façon de voir les choses. Pas la mienne.
Mon budget vacances intègre toujours le budget plaisir. Je suis capable de partir moins loin pour ne pas avoir à me restreindre une fois sur place et je trouve que c’est plus logique.
Il n’est pas toujours nécessaire d’aller loin. Il y a des choses à voir et à faire même à côté de chez soi. C’est une question d’état d’esprit.
Partir loin pour dire aux autres qu’on est parti loin apporte bien moins de satisfaction qu’une virée shopping et restaurants (je ne bois pas donc je ne fais pas la tournée des bars) à deux heures de chez soi en avion, de mon point de vue.
« Donc tu vas à Miami pour le black friday cette année ? »
Seigneur, avec quel argent ? Je n’ai pas encore commencé à mettre de côté pour Las Vegas et tu sais à quelle date j’envisage de partir. Je compte sur une prime figure-toi.
« Tu n’aimes pas jouer, tu feras du shopping à Las Vegas. »
Pour le black friday je regarde chaque année mais je vois des chambres d’hôtel dont le prix passe du simple au double juste durant cette période !
« Vas-y à une autre période. Le climat de Miami est clément une bonne partie de l’année. Tu trouveras des vêtements que tu pourras porter chez toi.
Donc pour toi il faut élaborer le budget plaisir en dernier. »
Oui, le reste compte davantage. J’ai vu des gens faire l’inverse. Dormir dans des conditions que je n’approuve pas, vivre pendant dix jours en dilettante quasiment.
J’aime les vacances où tout a déjà été pensé. Cela aussi fait parti du plaisir, un esprit tranquille. C’est agréable d’avoir juste à se laisser vivre et porter.
Il vaut mieux partir du budget que l’on peut raisonnablement dégager parce que c’est le moins contraignant et donc le plus réaliste.
Vous vouliez un mois à travers l’Australie mais il n’y a que 2 000 € devant vous ? Allez ailleurs. Où ce sera moins cher. Et où vous pourrez dîner tous les soirs au restaurant si vous en avez envie.
C’est ça des vacances, légèreté, facilité, bonne humeur…
Disons que vous teniez à l’Australie cette année, vous allez manger des pâtes pendant 6 mois ? Je ne crois pas. On ne va pas se mettre la pression pour des vacances, je n’y suis pas favorable.
Je lisais dernièrement le récit du séjour d’un couple à Oslo, ils ont apparemment passé de très bons moments.
L’Australie sera encore là l’an prochain.
Moi je pars en croisière au départ de la Martinique prochainement. Pas d’avion, pas d’escale à l’hôtel à payer, je reste dans la région et je sais que je vais m’éclater.
Fixer un budget réaliste et partir de cela est la meilleure option. Ce n’est pas tous les ans que l’on peut s’offrir Tokyo. On ne va pas pleurer pour autant ou cesser de respirer pendant des mois.
Investissons joyeusement dans ce qui est à notre portée. Et quand on ne s’étrangle pas, il est plus facile de dégager dès que possible de quoi remplir la cagnotte pour l’Australie ou Tokyo ou je ne sais où.
Vous partirez au bout de trois ans au lieu de 6 mois, vous partirez quand même. Et sans avoir passé du temps à regarder les autres vivre en ruminant.
C’est mieux, non ?
« Tu vas utiliser cette prime à venir pour Las Vegas. Et ensuite tu vas mettre de côté pour Miami. C’est simple. »
Une autre période tu dis ? Je vais voir. Merci à toi.
Belle journée à tous
Passeuse
13 février, 2018 à 10:01
Coucou Sylvie
Une championne de l’organisation§
j’adhère complètement à ton système puisque je fais pareil.
C’est notre budget qui nous dicte aussi notre destination.
ET nous prévoyons large aussi!
Nous ne partons pas souvent mais quand nous le faisons, il est hors de question de se restreindre de quoi que ce soit_ ni de manger des pâtes midi et soir pendant des mois.
Si on, ne peut pas partir pour le budget trop serré ou les dates ne coincident pas ‘ pas facile de concilier les dates vacances_ enfants, les vacances de mon mari et moi à l’époque qui travailler ds les gîtes « .
Alors souvent, on partaient au mois d’octobre_ moins cher,donc plus d’argent pour se faire plaisir ,moins de monde et à chaque fois,il faisait un temps super chaud comme si la vie se mettait avec nous.
Je me souvient d’une année où nous étions partis ds le cantal au mois d’octobre- vacances scolaire.
Tout le monde, nous avait dit » c’est pas la bonne saison, il fait froid, il neige tôt, bref, nous étions partis avec des pulls, blouson, aucun vêtement d’été_ arriver la_ bas 10 jours de 30 degrès_ nous avons étés obligées d’acheter quelques vêtements d’été…..
Nous y sommes retournées plusieurs années( nous aimons la montagne), en changeant de coin , à la même période et à chaque fois, il a fait trés chaud.
Nous nous sommes même baignées mais nous avions prévus des vêtements en conséquence.
A chaque fois, nos vacances furent agréables car nous nous sommes privés de rien.
Merci de tes conseils Sylvie bises
alexandre
13 février, 2018 à 2:21
Je vais faire court désolé pour l oubli
alexandre
13 février, 2018 à 2:20
Bonsoir Sylvie,
Je vais faire car il est presque deux h du matin en métropole et tombe de sommeil.lol.En fait, je pensais parler du PB a mon père quand je le verrai. C est marrant ,tu dois être télépathe car ai pense la bloquer sur messenger et facebook .Je vais attendre de voir comment la situation évolue. En fait,je dois te paraitre bizarre mais depuis la mort de mes deux chats et ma rupture avec ma famille maternelle,j ai constate que mes chattes Lilith et chipie étaient tout le soutien dont j avais besoin.En effet, j ai trop souffert de pressions ,chantages et insultes de la part de proches dans le passe. Ma confiance en l être humain s est nettement amoindrie.Par ailleurs,sammael ,mon veilleur dans l ombre me dit que toute chose a un prix en gros on n a rien pour rien. C est également une des raisons pour lesquels je ne crois plus a l aide désintéressé edes êtres humains. Cela dit je te souhaite de profiter de ta croisière et de faire de belles photos . Merci pour tes conseils avisés.bises
crystallia
13 février, 2018 à 2:01
Le chômage est plus souvent un accident de la vie qu’un souhait.
Par expérience et je ne développerai pas ce point ni ne me lancerai dans une polémique inutile, je sais qu’il arrive que la situation soit sciemment choisie.
Lorsqu’il est question d’un accident de la vie toutefois, il s’agit d’une situation très pénalisante socialement en plus de l’être financièrement.
Tu es le seul à savoir ce que tu veux pour toi, pour aujourd’hui et pour l’avenir.
Il est clair cependant que tout ne dépend pas que de nous.
Quand j’ai fini mes études j’avais en permanence ma mère sur le dos. Elle était plus pressée que moi que je trouve du travail.
Alors qu’à l’époque j’étais au début de mon éveil et que tous mes repères étaient en train de s’effondrer.
J’ai très mal vécu cette période. Je ressentais ce qui pour elle était de la bienveillance comme une véritable ingérence.
Et vu que c’était elle qui payait mon loyer, je ne pouvais pas l’envoyer balader.
Et de toute façon, on ne peut pas envoyer balader ma mère, elle revient toujours à la charge avec nous. Elle a des antennes pointées sur nous trois, elle regardera TOUJOURS ce qu’on fait lol.
Quand un proche est au chômage, tout le monde a toujours son opinion et cela on ne peut pas l’empêcher. La norme c’est d’avoir un travail ou un moyen tangible de subsistance.
Il est très difficile d’assumer le choix de ne pas rechercher n’importe quel emploi.
C’est vite fait que l’on passe pour un fainéant ou un inadapté social.
Pour une majorité c’est normal de vouloir avoir ce qui indique un certain niveau de confort et de réussite.
Je pense que d’une manière ou d’une autre on a tous besoin du soutien de tiers.
Tu n’as pas besoin que ta tante te mette la pression, je le comprends d’autant mieux que je l’ai vécu.
Pour autant, il n’est pas exclu qu’elle s’inquiète sincèrement de ton sort.
Je ne chercherais pas à la sortir de ma vie si j’étais à ta place.
alexandre
13 février, 2018 à 1:37
P.s: c est ma famille maternelle qui m a donne un coup de main il y a quatre ou cinq ans ma tante paternelle n a jamais rien fait .
alexandre
13 février, 2018 à 1:33
Ai effectue des petits boulots pour une association il y a 3 ans désolé pour l oubli p.s: cette association a malheureusement déposé le bilan
alexandre
13 février, 2018 à 1:28
Bonsoir Sylvie,
Je comprends ton point de vue. Tu sais je recherches vraiment du boulot en dépit de ce PB de voiture. Par ailleurs, j avais quand effectué des petits boulots pour une association il y a 3 a peu près. Je dirais qu’elle s y prend très mal pour m aider. Par ailleurs, je ne demande aucune aide a mes proches depuis deux ans et ne touche que l ass. Je ne demande aucune aide alimentaire et vais très rarement voir le médecin. On pourrait dire que cet argent provient de l état donc de la collectivité si l on voulait argumenter. De mon point de vue, le chômage est un accident de vie pas une maladie. Par ailleurs depuis deux ans ,je me suis fixe comme règle de ne dépendre de personne financierement et effectivement. C est pourquoi son reproche m a semble si malvenu, d autant plus que j ai du affronter du harcèlement moral dans mon dernier travail . bref, je pense que ta grand mère avait raison mais que l indépendance matérielle peut se vivre de différentes façons par le travail ou en se contentant de ce que l on a sans rien demander a sa famille .
crystallia
13 février, 2018 à 1:09
Bonsoir,
Pour le coup, je n’interprète pas la situation que tu décris comme toi.
C’est parce qu’elle était femme au foyer que ma grand-mère maternelle a insisté pour que toutes ses filles travaillent.
Parce qu’elle savait ce qu’impliquait le fait de dépendre d’un tiers justement.
Je pense ici que ta tante souhaite réellement t’aider.
Bise
alexandre
13 février, 2018 à 0:44
Pôle emploi avait refuse mes deux dernières candidature désolé pour l oubli
alexandre
13 février, 2018 à 0:41
Bonsoir Sylvie,
Ton article fait curieusement écho a mes problèmes actuelsLMa tante paternelle m a appelé hier soir pour prendre de mes nouvelles et me remonter le bretelles par rapport a ma recherche d emploi. Quand je lui ai dit que pôle emploi avait mes deux dernières candidatures sous prétexte que je n ai plus de voiture ;elle m a pose comme question qu’as tu fait quand t en avais une? Ça m a fait bondir… Sur le fond ,elle a raison mais j estime qu’une personne qui ne vous connait que pour les réunions familiales et n ayant rien débourse pour la dite voiture n a aucun droit de me faire ce type de reproches. Elle m a dit après je vais te coacher. Je pense que je lui ferai passer le message que son aide ne m intéressé pas . Par ailleurs, cette tante tributaire de son mari financièrement, j estime ne pas avoir a justifier mes choix professionnels et financiers devant elle.Comme le dit l expression »c est l hôpital qui se moque de la charité ».Je comprend ton point de vue sur l indépendance parfaitement et le partage a cent pour cent. Même si je suis au chômage,je peux m offrir 10 repas au KFC sans avoir a en rendre compte a quiconque , c est peut cela la liberté de choix.Mon argent ne provenant pas de mes proches,suis beaucoup moins tolérant face a ce genre de critiques. Bises