Bonjour à tous,
J’ai eu une drôle de vision Elédahiel. En fait, deux. Je voudrais qu’on en parle.
« Je t’écoute. »
Elles ne m’ont pas plu.
« Raconte-moi. De quoi te souviens-tu ? Pour toi était-ce du passé ou un futur probable ? »
Un affreux passé dans les deux cas ! Dans la première vision j’étais un jeune garçon. J’avais un numéro tatoué sur le bras et je portais cet uniforme rayé, qui ressemblait à ceux que j’ai vu en Allemagne. Tu sais, lors de la visite du camp et du cimetière…
J’avais un physique légèrement différent de ceux qui étaient avec moi. Les yeux très bleus, des cheveux bruns et des traits qui pouvaient laisser penser que je n’étais pas juif.
Alors il y a un gardien, je ne sais plus trop pourquoi ni comment, qui m’a extrait du camp et m’a sauvé la vie. Il m’a fait passer pour un non-juif et s’est assuré que l’on prenne soin de moi jusqu’à la fin de la guerre.
Elédahiel, je me suis vue dans un camp de concentration avec un uniforme rayé et un tatouage sur le bras !
A quoi peut me servir une telle vision ? A rien !
« Qu’est-ce qui t’a tant choquée, ton histoire se finit bien. »
Pardon ?
Je n’ai pas du tout aimé ce regard effrayé…
J’avais l’air de me demander ce qui allait m’arriver.
« Et en fin de compte un des fonctionnaires nazis t’a sauvé. »
Oui, c’est bizarre non ? On n’aurait vraiment dit une vision et non pas un rêve pourtant…
« Tu sais faire la différence depuis longtemps. Ce n’était pas un rêve mais un souvenir. Des souvenirs, très condensés. Tu es resté quelques temps dans ce camp. Tu lui rappelais son propre fils, en pension en Autriche.
Il t’a sauvé parce qu’à ton contact il s’est souvenu de l’importance de la dimension humaine dans la vie. Comment t’a-t-il sauvé ? »
Il a utilisé le cadavre d’un autre enfant pour faire croire à mon décès !
« Et tes parents ? »
Morts, comme mes petites sœurs. Je te déteste.
« Dédramatise, regarde ta vie actuelle, tu rentres de vacances et tu en train de programmer un weekend agréable pour la fin de la semaine. Tout va bien. »
Je n’aime pas ce genre de souvenirs…
« Et l’autre vision ? »
Encore pire, c’était au temps de l’esclavage mais je faisais partie des esclavagistes !
Là encore, ça ne m’intéresse pas de revoir ce qui a pu se passer sous mes yeux ! Mais cette vision-là a été plus fugace.
« En raison de ta réaction en découvrant le cadre et le contexte dans lequel tu te trouvais. »
Je te l’ai déjà dit, ça ne m’intéresse pas de revivre des scènes dérangeantes comme ça.
« Ce n’est pas nous qui te les avons envoyées. »
Mais c’est vous qui « feutrez » les visions n’est-ce pas ?
« Pour que tu ne subisses pas de choc. »
Dans les deux cas, qu’est-ce que ça m’apporte ? Rien. Et je n’arrive pas à oublier le regard du jeune garçon ou les mains de la jeune femme de l’autre vision !
Je fais quoi moi avec ça ?
« Tu as trouvé ce que tu préfères faire ce weekend ? Ton appareil photo est propre, tu veux faire une randonnée ? »
C’est une bonne idée une randonnée.
« Ou tu pourrais aller chez le coiffeur ? »
J’y songe aussi, j’ai beaucoup de racines lol.
« Tu veux redevenir brune ? »
Non, je vais y aller je pense, je vais voir quand.
« Tu vas les lisser à nouveau ? »
Non, c’est bon. C’était amusant mais je préfère les boucles.
« Tu devras quand même payer le tarif cheveux longs. »
Les cheveux longs, ce n’est pas en dessous des fesses ? Non, ce n’est pas ça ?
« Dans la vie de la première vision c’est ta propre Lumière qui t’a sauvé. Dans la seconde, c’est cette même Lumière qui t’a perdu. Tu connais la fin de cette vie. »
C’est celle où je me suis suicidée.
« Dans cette présente vie elle t’a sauvé à nouveau. Tu le comprendras plus tard, dans quelques années.
Quand tu auras obtenu tout ce que tu voulais, bien que ce processus ait déjà commencé, tu t’en es rendue compte.
Pourquoi de telles visions ? Pourquoi pas.
Dans les deux cas tu avais les yeux bleus et les cheveux bruns. C’est parce que ces deux existences se suivaient en fait. Aujourd’hui tu as un physique totalement différent.
Parce que cette vie-ci n’a pas vocation à s’inscrire dans une continuité. Un renouveau peut-être ? Qui sait ?
C’était peut-être une façon pour ton âme de te montrer quelle page se tourne.
Dans la plus récente de ces existences, ta Lumière te sauvait.
Elle te sauvera toujours si tu crois en toi. Car alors tu garderas la foi.
Tu comprends ? »
Oui.
« Bon, arrête de manger des bonbons. »
Lol !!!
« Ce n’est pas une bonne chose. »
Ok.
Merci Elédahiel.
Bonne journée à tous 
Carène
20 mai, 2018 à 16:09
Pour en revenir au sujet de l’article, le rappel d’Emilie m’amène à me demander s’il n’y a pas un lien entre le sucre, la consommation consciente et ces mémoires lourdes de l’histoire de l’humanité.
A creuser ??!
crystallia
20 mai, 2018 à 16:32
Bon, on arrête la digression.
J’ai fermé l’accès aux commentaires, je précise que je ne souhaite pas voir de réponse adresser à X ou Y sur un autre article, je la supprimerai.
Bonne journée.
Anna Liva
20 mai, 2018 à 15:44
@Carène
Je suis allée consulter le site de cette dame…qui s’est posée beaucoup de questions ! Tu parles une philosophe !:) Et donne ses réponses dont certaines pourraient nourrir les miennes
En l’occurrence, pour rejoindre la réponse que m’a donnée Sylvie, j’ai écouté une vidéo où elle parlait de la nécessité d’apprécier toutes les dimensions de son incarnation dont la possible nécessité de revenir car intriquée dans les liens d’âmes ! Un truc dans le genre !
OK OK j’ai compris..je vais me faire à cette idée et même le souhaiter
Quelle leçon de vie encore aujourd’hui… Souvent je me dis (au boulot, avec des amis, ici…) pourquoi tu l’as pas bouclé hein ? Pourquoi t’en rates pas une ? Tais-toi! Laisse dire. Apprends à te taire Anna. Puis après, quelque chose arrive qui finit par ne pas me le faire regretter. Alors, je continue…mais c’est moins pire qu’il y a 10 ans par exemple lolll Je travaille aussi sur la forme mais pareil ça bouge pas beaucoup :/
Merci Aussi Carène de me rappeler que ce que je m’entends dire c’est qu’il pourrait bien y avoir encore l’espace pour qu’on me le dise. C’est pourquoi, dans le fond reste la gratitude…A mon tour de creuser !
Bise !
Anna Liva
20 mai, 2018 à 15:16
Coucou Sylvie
Je pressentais que ce qu’il me fallait entendre ici, entre autres, c’est bien cela : La puissance des liens d’âmes. Merci de ta réponse.
Je ne m’inquiète plus depuis longtemps de ce qui est normal ou pas mais de ce qui est simplement et d’en faire l’expérience. Celle du lien d’âme est certes éprouvante à un point que je ne voulais pas voir et croire. ça restait un concept….c’est devenu une réalité personnelle. Je ne sais pas si ça va mieux en le sachant et en l’admettant. En tous cas, plus possible de faire demi-tour lolll
Bise !
Carène
20 mai, 2018 à 12:56
Bonjour
@Anna
J’aime ton franc parler. Tu dis tout haut ce que je pense tout bas.
Moi aussi on m’a beaucoup servi les laïus sur le mental et moi aussi ça m’a gonflée lol
Je crois que celle qui m’a permis de me pacifier par rapport à ça est Arouna Lipschitz qui parle d’illumination artificielle pour ceux qui ne jurent que par le bâillonnement du mental.
Depuis que je me suis pacifiée sur le sujet, bizarrement je ne suis plus trop confrontée à ce type de propos.
@Passeuse
Pour ma part, j’ai arrêté de commenter pendant quelques temps précisément parce que je n’appréciais pas que tu t’autorises systématiquement à commenter mes propos, souvent en les déformant ou en les réduisant à ce que toi tu vivais ou avais vécu.
Cependant, je ne me suis pas autorisée à te le dire parce que je sais avoir commis les mêmes impairs que toi à mes débuts ici.
Personnellement, c’est l’absence de retour des uns et des autres qui m’a permis de comprendre que tel ou tel commentaires n’avait pas été bien reçu et que probablement j’avais mis les pieds dans le plat.
Une phrase me suit en ce moment et je trouve qu’elle colle bien à ce qui émerge de ces échanges : « L’avis des autres n’est que la vie des autres. »
Je ne doute en rien de ta bienveillance et de ton souhait d’aider mais ce n’est pas parce que tu arrives à une certaine compréhension, une certaine quiétude et un certain bonheur dans ta vie que pour autant tu as tout compris de nos vies et a les réponses pour tout le monde.
Déjà nous avons du mal à déterminer les contours de notre propre sensibilité alors pouvoir anticiper les contours de celle des autres devient mission impossible, encore moins à travers les commentaires laissés ici qui ne sont qu’une bribe de ce que l’on vit.
Ceci étant dit, cela ne signifie pas pour autant qu’il y a lieu de prendre la tangente. Il te suffit juste de partager en tenant compte de la leçon qui ressort de tout ça.
Nous avons tous des sensibilités tellement développées, des origines et des cultures tellement différentes que le partage peut vite devenir laborieux parce que la bienveillance ne suffit pas à faire que l’on soit en phase dans le langage.
Bises à toutes les deux
Emilie
20 mai, 2018 à 12:14
Coucou Sylvie,
Tu te souviens d’une remarque d’un te tes guides à propos du sucre : »puisses-tu ne jamais savoir … pourquoi nous ne conseillons de l’éviter ».
Je devrais aussi éviter le sucre bien entendu mais j’adore le sucré et c’est compliqué (pas au point d’acheter des bonbons).
Je compatis ! Hier je ne parvenais pas à dormir à cause de cette saleté de tendinite à l’épaule droite qui est arrivée sans prévenir (ou presque). J’ai connu l’épaule gauche il y a quelques années mais l’épaule droite c’est vraiment pas pratique pour une droitière.
Les inflammations ne servent à rien … il paraît que c’est un excellent moyen pour un incarné de prendre conscience d’une souffrance (mais qu’est-ce que c’est que ce masochisme à la noix ?).