Bonjour à tous,
Cette semaine je vous emmène au Gosier. Lors de mon premier séjour en Guadeloupe, j’avais résidé au Gosier, dans l’un des nombreux hôtels de cette ville touristique.
J’étais venue pour quelques jours et surtout parce que je n’avais pas encore de passeport. Les choix étaient donc limités, c’était Guadeloupe ou Guyane. Ou à la limite Sainte Lucie.
Les Martiniquais peuvent se rendre à Sainte Lucie sans passeport.
Bref j’ai été en Guadeloupe et ne l’ai pas regretté. D’ailleurs j’y suis retournée plusieurs fois depuis. Et j’ai découvert Sainte Lucie aussi.
Il me reste la Guyane à voir. Je n’ai jamais été en Amérique du Sud. Je sais que j’irai par contre.
C’est bien de savoir qu’on a des tas de choses intéressantes à faire. Et c’est encore mieux de savoir qu’on a sa vie pour faire ce qu’on aime.
Je lisais cet article sur le bonheur de vivre une vie modérée. Je ne suis pas convaincue.
Je veux dire, je ne peux pas être la seule à aimer ces moments où je sens que je suis là où je dois être faisant ce que je dois faire, en phase avec tout l’univers.
Je ne peux pas être la seule à apprécier ces magnifiques instants où la vie parait si merveilleuse.
Une vie modérée, ce n’est pas ce qui de toute manière nous est proposé par défaut ?
Parce que cela y ressemble, non ?
Ce n’est pas mieux quand on peut admirer le solitaire qu’on a pu s’offrir à son doigt ? Parce qu’on s’est fait plaisir comme on le voulait ? (quitte à renoncer à partir en Inde)
Une vie modérée, ça sert à quoi au juste ?
Ce n’est pas plus sympa d’arriver au Gosier sans le moindre plan, sans avoir eu la bonne idée de prévoir un budget et de se laisser convaincre par un chauffeur de taxi indépendant d’aller se promener dans toute la Guadeloupe ?
Parfois (pas toujours) il vaut mieux réfléchir après.
Le plaisir c’est mieux que la modération je trouve. Je ne peux pas être la seule à penser ainsi.
Je suis d’accord sur le fait que l’excès en tout nuit. Mais un peu de temps en temps, c’est ce qui permet de se rappeler que vivre c’est y aller justement.
Et ne pas se contenter de.
Attention, je ne suis pas en train de vous dire de ne plus penser à rien, à aucune réalité ni conséquence.
Ce que je vous dis c’est que si vous voulez une bague, achetez-la d’abord, vous aurez le temps de réfléchir ensuite.
Bonne journée à tous
Anna Liva
28 juin, 2018 à 19:58
@Passeuse
Ah ok j’avais mal compris et en plus je viens de te faire le même style de réponse sur le post « différences culturelles »…:/ Bon tu ne m’en voudras pas.
Je crois que le plus dur c’est surtout de se faire comprendre et ce n’est pas toujours une question de vocabulaire mais d’interprétation….l’écriture est le risque d’être incompris et le plus souvent d’être mal interprété avec le paradoxe qu’on l’utilise pour l’être. Surtout si on pense devoir délivrer un message. On a le même souci oralement. Bref, Parler, se parler (de soi et avec l’autre) c’est pas facile mais c’est passionnant !
Comme je m’interroge moi-même depuis un moment sur la question, je me dis aujourd’hui, en te lisant, que dans le projet d’écrire il doit falloir se détacher de la question de transmettre, dire, expliquer, etc…il faut simplement parler. Sans adresse précise. Sans crainte d’être mal interprété. Peut-être c’est ça. A suivre.
bye !
passeuse
26 juin, 2018 à 7:51
Merci Sylvie de ton retour.
C’est trop super de penser que tu t’es libérée!
Et de voir que tu t’amuses!
Anna liva
CE n’est pas que je demande si mes écrits plaisent ou pas , c’est que j’aimerai améliorer ma façon d’écrire.
Je me pose beaucoup de questions et me dis qu’avec toutes les tonnes de livres que j’ai lu, je trouve que je n’arrive pas à ressortir mon vocabulaire ou les tournures de phrases.
Je suis en recherche d ‘une autre vérité!
MOn dictionnaire est mon meilleure amie en ce moment.
Bises à toutes les 2