Bonjour à tous,
« Tu étais beaucoup trop jeune la première fois que tu es tombée sur le Kama sutra, c’est pour cette raison qu’il ne t’en reste aucun souvenir ou presque. », me dit Astaroth.
C’était dans la chambre de Kevin.
« Il était adolescent à l’époque, toi tu étais encore une fillette. »
Son père le laissait avoir ce qu’il voulait.
« Il avait une relation compliquée avec ses premiers enfants. »
Même si Kevin n’est plus là, il a toujours du mal avec les deux autres. Bref, pourquoi me parles-tu de ce vieil épisode ?
« Tu te souviens de Kevin ? »
Oui. J’aimais bien Kevin. Je l’ai peu connu finalement, mais je l’aimais bien. Et j’adorais ses BD. C’est cela en fait que je cherchais.
« Tu as lu tous ses Thorgal. »
Oui.
« Et tu ne savais pas ce qu’était le Kama sutra ? »
Tu l’as dit toi-même, j’étais une fillette alors. Je n’ai pas vraiment compris, cet ouvrage ressemblait à un livre technique et c’est ce dont je me souviens.
« Tu ne te souviendras de rien d’autre. Parce que concrètement, sans ce mécanisme de protection mental, tu te serais posée trop de question. »
Je comprends. Il y a autre chose dont je me souviens à peine.
« Tu as l’impression que l’expulsion a duré cinq minutes. »
Oui.
« C’est tout aussi normal et cela va rester ainsi. »
Je comprends.
« Il y a des souvenirs qui n’ont pas vocation à revenir. Certaines choses moins anodines qu’il n’y parait sont arrivées et il est suffisant que vous le sachiez.
Vous n’avez pas besoin des détails pour poursuivre et réussir votre vie, alors allez sans.
Tu comprends ?
Regarde seulement devant. Ce qui se trouve loin sur le côté n’est pas intéressant. Et ce qui pourrait l’être se présentera d’une autre manière de toute façon. »
Merci Astaroth.
Bonne journée à tous
crystallia
7 juillet, 2018 à 18:07
Je vois tu adoptes une approche analytique des évènements et cela permet toujours de prendre du recul c’est vrai.
Je suis plutôt du genre à me fier à mes ressentis et à me laisser gagner par les émotions.
Je tombe souvent des nues devant un policier !
Justement je me disais que je voulais que le prochain livre que je lirais soit un polar.
Je suis un peu déçue par l’ouvrage que j’ai choisi ce mois-ci alors que je connaissais l’auteur.
Il faut dire que je demeure imprégner de l’excellente impression que m’a fait le livre de juin.
Je suis rentrée dedans si vite que je l’ai dévoré.
J’aurais aimé que ce soit pareil avec le livre de juillet.
J’aime les émotions fortes en fait, je veux dire j’aime ressentir fortement.
Mais, c’est à double tranchant.
Avec ton approche, on accepte plus facilement la vue d’ensemble.
Bise
alexandre
7 juillet, 2018 à 17:27
Bonsoir Sylvie,
J ai lu ton message et trouve intéressante la comparaison que tu as faite avec le souvenir de nos vies antérieures. Pour ma part, ce type de souvenirs ne me plombe pas. Peut être, parce que mon souvenir de ma vie en Atlantide est un mariage . Pour les mauvais souvenirs de mon incarnation présente, je dirais que certains détails dans l attitude de mes proches (dont je me souviens) éclairent d un jour nouveau certains événements familiaux vécus et les expliquent en quelque sorte.Mon maitre me disait que j étais d’une curiosité insatiable;cela n’a guère changé lol Ça doit être mon côté « hercule Poirot », j adore résoudre les mysteres et comprendre la psychologie des personnages. Lorsque je regarde un film policier, je trouve l identité du coupable très facilement. En fait, j observe l attitude et les paroles des gens et en déduit toujours l identité du coupable. Mon intuition m aide beaucoup. Bises
crystallia
7 juillet, 2018 à 16:09
Bonjour,
Kevin était le plus jeune fils du mari de ma tante, issu de son premier lit.
Elle avait des rapports compliqués avec lui.
Elle avait des rapports compliqués avec les trois, mais les deux autres étaient adultes quand leur mère est morte.
Ma tante ne conseillait à personne de devenir une belle-mère.
Elle a dû élever Kevin et il ne l’avait pas choisi. C’était son père qui l’avait fait.
De toutes ces complications, je n’ai su que peu de choses.
Moi je me souviens de moments sympa passés avec Kevin. Et de la fois où on a visité son appartement.
Un vrai capharnaüm. Ce dont il n’avait cure.
Devenu jeune homme, il ressemblait toujours à l’ado qu’il avait été.
Certains souvenirs doivent rester. C’est une bonne chose car ils nous enrichissent.
Puis il y a les autres, ceux qui nous plombent tant que la dimension émotionnelle de ce souvenir n’est pas dépassée.
Et il y a ceux qu’on ne pourra pas digérer, pour X raisons. Mais dont il doit rester quelque chose pour que l’on sache sur quelle route on avance, pourquoi, pourquoi il y a tels écueils devant nous, tels obstacles ou au contraire telles aides.
Il y a ceux qui nous ont amené à ériger les boucliers.
Il a été difficile pour mon oncle d’accepter le décès accidentel de son fils. Il a fait le choix de lui créer un superbe album et de lui écrire une lettre.
Il les a partagés avec le reste de la famille.
Il en avait besoin.
Les premiers mots de cette lettre sont gravés dans mon esprit, Kevin mon petit.
Il ne l’appelait jamais comme ça. Ces mots donne le ton de la lettre.
Pourtant dans ses autres maisons, par la suite, il n’y avait pas de photo de lui.
Pas de sanctuaire à l’image de celui qu’avait érigé ma grand-mère paternelle dans un coin de son salon avec les photos de tout le monde, mais vraiment tout le monde.
La première chose que ma tante a supprimé après son décès.
On a déjà pas mal à gérer avec les souvenirs de cette vie alors ceux qui remontent plus loin, comme des portes ouvertes qui laissent passer les courants d’air, ça peut vite être lourd.
Heureusement il y a aussi des beaux souvenirs qui viennent de ces anciennes vies. Des portes ouvertes vers des jardins fleuris agréables à explorer.
Et puis, il reste la possibilité de se rappeler que le temps n’existe pas, que tout est sur un même plan et qu’il suffit de vouloir pardonner pour que certaines portes se ferment et disparaissent sans claquer.
Bise
Anna Liva
7 juillet, 2018 à 15:46
Bonjour Sylvie
Ben voilà ! Grâce à la banderole aléatoire, j’ai trouvé dans un autre post (2 mars 2009 « le karma ») ce que le sujet de ce jour soulève pour moi et qui me laissait coi par trop de choses à en dire…:/
J’allais d’ailleurs laisser un commentaire sur l’autre post où il n’y en a aucun (c’était le début du blog sans doute mais tu vois pas inutile) mais j’ai envie de partager avec toi et les passants du moment, au Présent.
Dans le post de 2009 et celui-ci c’est la même « vastitude » de questions qui pourrait se soulever en moi tel que que tes guides le disent à propos du karma. C’est un questionnement dont je me détache après quelques années où j’étais une mordue de l’exploration de la mémoire, des mémoires, des souvenirs et surtout des traumas. Une fervente qui pensait qu’il était nécessaire d’en oublier aucun, s’en rappeler dans les menus détails pour vivre mieux au Présent. Je mesure combien ça peut être dévastateur autant que bénéfique. Sans compter que je le faisais pour moi et le pire l’exigeais des autres. Heureusement, je n’ai jamais poussé jusqu’à approfondir la question du Karma !!! Pas plus que celle de l’Enfer ou du Paradis
Aujourd’hui, la lecture du post sur le karma précise ce que je pense de la façon dont il vaut mieux traiter nos souvenirs du passé et s’appliquer à vivre notre Présent et advenir. Et tous tes guides que je cite à partir de ce post me permet de le dire court : « Spirituellement il y a des choses qui restent d’une vie à l’autre (j’ajoute et dans une même vie). Ces éléments renforcent ou non ton ego. Ta seule tâche est non pas de te racheter mais plutôt de te défaire de ce qui empêche l’Etre en toi de se réaliser. Que cela vienne de cette vie présente (j’ajoute : ou de souvenirs passés bons ou mauvais dans cette vie car il n’y a pas que les mauvais qui nous ligotent) ou d’une autre. Mais de toutes façons tu le sauras. Tu le sentiras comme tu le sens à l’heure actuelle. »
Tout est dit et répéter ici par Aastaroth. Je le note, j’essaie de ne pas l’oublier et j’avance ! Ce que tu fais toi et depuis 2009 ! Regarder devant
La Pointe Châteaux paraît un site magnifique et je comprends qu’il soit l’un de tes préférés en Guadeloupe.
Bise !
Emilie
7 juillet, 2018 à 13:06
Coucou Sylvie,
J’ai remarqué que parfois le cerveau disjonctait pour que la mémoire d’un traumatisme ne s’imprime pas trop et que l’on puisse se relever et repartir. Le temps s’arrête un instant puis reprend son cours et aucun détail ne reste gravé.
Par contre, certains souvenirs laissent des zones de bien être dans lesquelles ont peut venir se ressourcer. J’aime bien quand ces souvenirs là remontent à la surface. Ils sont presque toujours associés dans ma mémoire à un parfum agréable, comme celui des buis au fond du jardin de mon grand-père ou celui des fleurs de sureau dans la pénombre rafraîchissante d’un petit sentier un beau matin d’été; voir encore l’odeur sèche du romarin et de la sarriette sur la pierre brûlante dans la garrigue.
Il suffit juste que je rappelle un de ces souvenirs olfactifs, pour que renaisse la plénitude de l’instant qui lui était associé. Je garde aussi en mémoire les parfums de mes parents et l’expression « ne pas pouvoir sentir » est particulièrement juste quand je n’aime pas quelque chose.
Ce que je ne peux pas sentir, je le zappe ou me bouche le nez, pour ne pas me sentir envahie par une odeur déplaisante.
Je te souhaite un très beau we à la plage ou ailleurs, là où tu pourras graver des souvenirs de joie et de bien être pour longtemps.
alexandre
7 juillet, 2018 à 10:58
Bonjour Sylvie,
Laisse moi te faire un aveu: je t envie beaucoup de pouvoir oublier certains souvenirs déplaisants. J aimerais tant pouvoir en faire autant. Je repense souvent au héros immortel de la série américaine « highlanler » Duncan mac leod . surtout a la scène ou il avoue son immortalité a sa compagne Tessa Noël et que celle ci , loin d être effrayée, lui dit « comme tu as du souffrir » .Pour certains , l immortalité serait super cool tout comme la voyance, mais que diraient ils si ils devaient voir leurs peines et souffrances multipliées du fait de ce don de voyance ou de cette immortalité dans la série. C est comme être jeune extérieurement mais avoir cent ans a l intérieur (si tu vois ce que je veux dire..) J ai parfois cette impression la.Je crois également que ce qui peut se présenter sur une route parallèle a la notre se manifestera toujours si la source le veut.Bises
passeuse
7 juillet, 2018 à 9:14
Bonjour SYlvie
Merci infiniment pour ce message_ super rassurant.
Car depuis 6_7 mois, j’ai l’impression que énormément de souvenirs remontent. Pas une semaine sans , des souvenirs de famille, des 2 côtés et me concernant aussi!
je me suis posée pleins de questions , et personnes pour y répondre!
Puis, je me suis dit » que les réponses viendraient surement petit à petit » , puis je suis passée à autre chose.
J’ai l’impression que beaucoup de choses remontent ou veulent remonter .
Bon, tu m’éclaire d’ne autre solution.
Bises et bonne journée