Bonjour à tous,
« Tu aimes toujours cette chanson, pas très flatteuse pourtant. », me dit Elédahiel.
Yo no soy tu marido…
« Tu voudrais d’un compagnon comme lui ? »
Apparemment il n’est pas un compagnon, il vient juste pour la bagatelle. Non je n’en voudrais pas mais soit dit en passant et puisque c’est toi qui abordes le sujet, c’est de loin le plus simple à trouver, ce genre de gars.
« Pourquoi dis-tu ça ? »
Parce que c’est vrai. Depuis que je suis étudiante c’est vrai. Partout c’est vrai.
Si tu veux un ami pour t’amuser c’est super facile.
« Certains apprécient ce genre de relations et ne trouvent pas cela si facile. »
Ah bon ? C’est curieux parce que concrètement ce genre de propositions arrive très facilement. Les gens tâtent le terrain et ils voient quand ils peuvent y aller ou pas.
« D’autres ne trouvent pas cela si facile. »
Vraiment ? Mais quand tu rencontres un gars par exemple, il t’observe un peu et si tu lui plais, il te tend une perche. Après ils ne tendent pas tous cette perche-là, mais disons-le il y en quelques un qui la tendent.
Je ne suis pas la seule à connaitre ça. Il y a des femmes aussi qui tendent des perches. De ce genre je veux dire.
« Il y a des personnes que nous pourrions encourager à avoir ce type de relations. »
Je sais. Tout dépend des expériences dont on a besoin.
« Voilà. Nous ne t’encourageons pas. »
Lol, j’ai bien compris, j’entends quand tu me dis, il n’est pas pour toi.
Quand même quand le gars est bien mignon, ce serait mieux si tu ne disais rien.
« Un jour je ne dirai rien. Et c’est toi qui me solliciteras. »
Tu me répondras ?
« Non, tu te débrouilleras. »
C’est ce jour-là que j’aurai besoin de toi !
« C’est pour éviter, mais qu’est-ce que je fais là, que je te dis il n’est pas pour toi. Si au contraire tu penses, la vie est tellement merveilleuse, pourquoi interviendrais-je ?
Nous aimons quand tu penses, la vie est tellement merveilleuse.
Si tu veux qu’elle soit plus souvent merveilleuse, débarrasse-toi de l’idée que tout le monde a sa place sur un unique chemin. Yo no soy tu marido ni tampoco tu hombre, un homme qui te parle ainsi te fait perdre ton temps.
Certains ont besoin de le réaliser. Certains ne savent pas qu’être aimé est aussi important que d’aimer. Ils ne le savent vraiment pas. Ils et elles ont l’impression que l’amour comme beaucoup d’autres choses se mérite.
Ils et elles pensent que l’important est d’être à la hauteur des attentes de l’autre. Et que l’autre fera de même, tout pour être à la hauteur de leurs propres attentes.
Ils et elles se fourvoient mais ne le réalisent pas. Ils et elles pensent que donner et recevoir nécessitent un effort constant et délibéré.
Ils et elles trouvent « sympa » ce type de relations quand on est jeune. Ou que l’on vient de se séparer.
Ils et elles se disent, il faut s’amuser.
Ils et elles ne savent trop que faire du vide, de ce néant bizarre, du sentiment parfois de se salir, du gâchis. Autant de choses que toi, tu ne connais pas.
Les années passent, tu n’arrives toujours pas au moment du, seigneur le meilleur est pratiquement derrière, il faut que je me dépêche.
Non toi, tu arrives sur une plage et tu penses, la vie est tellement merveilleuse.
Alors, petite Sylvie, je continuerai de te dire il n’est pas pour toi si le charmant jeune homme qui te sourit n’est pas pour toi.
Et ce même s’il arbore de belles tablettes de chocolat.
Tu vas acheter la rivière de diamants ? »
Dans mes rêves seulement. J’ai décidé de ne programmer aucun achat ni voyage pendant quelques temps. Et comme ça, quand j’aurai des sous, je verrai ce que j’ai envie d’en faire.
« Tant que tu te fais plaisir. »
T’inquiète ! C’est toujours ce qui arrive !
« Ils et elles pensent trop souvent que ce qui compte c’est le plaisir. C’est faux. C’est se faire plaisir, vraiment plaisir. Il y a une différence.
Quand vous n’avez pas conscience que ce qui importe pour faire disparaitre le néant, c’est la vraie satisfaction, vous croyez que le grand amour est le début et la fin du chemin.
Il n’est qu’une étape du chemin. Un battement de cil bien souvent. Est-ce que tu comprends ? »
Je ne suis pas sure. Je comprends les mots.
« Vous croyez que le but de la vie est de tomber amoureux. Ou de le rester.
Ce peut être un tel cadeau de perdre ce grand amour, d’échouer ou encore d’y renoncer.
Est-ce que tu comprends ? »
Je comprends que notre plus belle histoire d’amour devrait être celle que l’on vit avec soi-même.
« Exactement. Parce que c’est celle-ci qui peut vous amener à Lui/Elle. Qui vous renverra un jour ou l’autre vers vos semblables, d’une manière ou d’une autre.
Pour vivre des expériences communes ou non.
Ce peut être un tel cadeau de retrouver un grand amour alors. Ou de donner naissance une ultime fois. Ou de trouver sa vocation dans un domaine qui permet de transmettre aux autres.
L’amour se décline mais vous restez vissé sur une unique et hypothétique porte vers le bonheur.
Heureusement que la vie peut être tellement merveilleuse, juste en étant sur la plage.
Est-ce que cela tu comprends ? »
Je comprends.
« Tu comprends tout ce qui a trait à cette dimension plus grande. Mais tu es incarnée.
Tu vas aller sans cette puissance spirituelle qui est la tienne pendant quelques temps.
Je serai là ne t’inquiète pas. Je veillerai sur toi. Mais tu vas aller sans.
Ce sera comme de devoir quitter la voiture pour marcher.
Tu t’y feras. Et de toute façon je serai là. »
Est-ce que la vie va rester merveilleuse à l’occasion ?
« Tu verras. »
Je ne vais pas me sentir perdue ?
« Tu te débrouilleras. »
Lol !
« Souviens-toi, je serai toujours là. »
Merci à toi.
Bonne journée à tous
PS : cette semaine on reste à Saint François mais côté plage.
Johan
10 juillet, 2018 à 11:27
Article intense pour moi. Lorsque tu as dit qu’il est facile de pécho ça m’a mit en colère (mais ça va mieux là ahah). L’inégalité homme femme est un des mes sujets et en voilà une (il est plus difficile pour un homme que pour une femme d’avoir du sexe). J’ai conscience que les inégalités homme femme servent l’équité homme femme et j’essaye de les bénir. Cela crée de la fertilité, du mouvement. Il faut dire que le féminisme, qui semble être la nouvelle bienpensance, et son prisme du bourreau/victime ne me facilite pas la tache. La bienpensance, par définition, a beaucoup d’agents :p.
Ensuite, l’idée que perdre son grand amour puisse être la plus grande des bénédictions à fait un merveilleux écho en moi. Je suis de l’espèce des romantiques mais je suis encore plus essentiellement de l’espèce de ceux qui tendent de toutes leurs particules vers eux-même. Je veux m’aimer et tu viens de me le rappeler.
crystallia
10 juillet, 2018 à 10:56
Bonjour,
J’avais compris que tu parlais du regard sur l’enfant que nous avons été.
Moi aussi j’ai été aimée d’emblée.
Je ne vois pas pourquoi tu te tromperais par ailleurs car, je crois que l’on ne se trompe pas souvent sur ces routes en fait.
Alors…
Bise
Amandine
10 juillet, 2018 à 6:04
Bonjour,
Merci Sylvie pour ton retour! ça me parle bien aussi..
Et Bonne journée sans ta voiture !!
Anna Liva
10 juillet, 2018 à 5:47
Coucou
Certes en marchant tu vas te rapprocher de la majorité….soit dit en passant particulière et singulière majorité que nous sommes
je n’ai pas ces échanges tous les jours autour de moi sinon je ne serai pas là. Tu devrais donc marcher auprès des incarnés qui ne sont pas passés par l’éveil mais en ont le pressentiment et certains la détermination de le réaliser. La sensation de marcher en sens inverse il me semble que tu pourrais toujours l’avoir même en marchant compte tenu de ton parcours de vie. Mais, le rythme plus lent permet de croiser un regard et s’arrêter. Le regard d’un médium qui comprendra pourquoi pas !? Qui sait ?
Je ne parlais pas de ces regards-là. Je parlais de ceux reçus enfant. Du coup la bonne noivelle c’est que » le personne ne m’aime » ils n’auront pas à l’éprouver. Etape qui pourrait donc être plus longue pour ceux (les marcheurs) qui ont été aimé d’emblée. Et oui je pense qu’ensuite il est nécessaire et possible pour tout le monde de le dépasser pour s’ aimer soi malgré ou avec une bonne donne de départ. Et « bonne » ne veut pas dire mieux a mes yeux. C’est la notre et sans doute c’est qu’on doit etre capable de faire avec.
Pour moi ça c’est un but en soi quand on ne vise pas direct la Source, le grand Amour spirituel. Ce qui ne l’est pas c’est de vouloir ou espérer dépasser le « personne ne m’aime » pour croiser LE regard. Être aimer pour toujours. Il y a à le dépasser pour le dépasser. Que ça apporte ou non un véritable amour. Point.
Mais, Sylvie que tu le penses autrement m’interpelle car j’ai confiance en ta vue des choses. Je peux donc me tromper ou je t’ai mal comprise. Je veux bien que tu precises. J’en ai marre de m’égarer. Ce que je dis là est un sentiment nouveau pour moi….quelques 3-4 années (oui oui on va ttrès lentement en marchant lolllll). Et l’exprimer si clairement ça date de maintenant mais si aujourd »hui je me trompe de but ça craint ! Je veux bien être aiguillée même si ce n’est pas sur des rails et qu’il me faudra quelques autres années pour l’intégrer.
Bise !
crystallia
9 juillet, 2018 à 23:31
Bonsoir,
Aller à pieds m’empêchera de foncer à toute allure comme au volant de ma voiture paraît-il…
Heureusement la route a l’air facile, c’est tout plat devant moi !
Il n’y a pas de vélo en vue, j’ai des sandales aux pieds, je crois que c’est l’heure de la route lente.
Tant que personne ne vient chanter Yo no soy tu marido, ça devrait aller.
Cela induirait que je croise quelqu’un sur cette route. Sur mes routes, soit il n’y a personne soit ils vont tous dans l’autre sens.
C’est rare que les gens aillent dans le même sens que moi. Et quand c’est le cas, c’est pour de brèves portions de route.
Or quand je vous lis je me rends compte que vous êtes nombreux à aller sur ces autres routes à la fois familières et différentes pour moi.
Je passe par dessus en train en général.
Pour être plus claire, ce qui m’a touchée dans ce message n’est pas ce qui a touché la majorité d’entre vous.
Je suis sure que c’est la raison pour laquelle je me retrouve à marcher lol.
Pour répondre sur le point de ce grand amour à perdre, à retrouver, rappelons juste que pour pouvoir avancer sur une jolie route à 2 il faut avoir été capable de trouver cette même route seul.
Ce qui ne peut arriver que lorsque l’on a éprouvé et dépassé « personne ne m’aime » sans avoir eu besoin d’un regard extérieur.
Mais ceci n’etant pas un but en soi, profitons de chaque journée.
Bise
Djayanna
9 juillet, 2018 à 23:15
Bonsoir!
Wah!!! Moi il va me falloir du temps pour accepter et intégrer certain passage de ce post!
La dimension plus grande… Quand tu avais évoqué ça, il y a quelques temps Sylvie, je m’étais dit: méfie toi ma poule, ça ne veut sûrement pas dire plus beau, plus fort, ou plus quoi que soit… Et puis ensuite, j’ai compris ce que cela signifiait pour moi… J’ai eu cette sensation de deux énergies qui fusionnent, tourbillonnent et s’enlacent pour atteindre l’univers tout entier… Et j’ai eu la sensation d’être ailleurs dans une dimension plus grande… C’est arrivé dans des moments tout bêtes, un son écouté à deux, une étreinte, un repas cuisiné ensemble… Des moments tellement simples mais qui transportent ailleurs comme on dit!
Bref!
J’ai passé 12 ans avec le père de mon loulou. J’avais 19 ans quand je l’ai rencontré. Et c’est vrai qu’après la rupture, j’ai eu cette immense envie de m’amuser et de découvrir les autres hommes de cette planète! Avec le recul je comprend à quel point c’était nécessaire, j’ai reconstruit une partie de mon estime de moi même grace aux sexe friend! Je sais que ça peut paraitre bête ou inconcevable pour certains mais c’est pourtant vrai. Ce n’était qu’une partie du processus. Une phase nécessaire.
Il y a des hommes qui savent avoir une vrai considération et un vrai respect pour la femme et son plaisir même quand il s’agit juste de s’amuser. Il y a de tout partout! Et heureusement lol.
Là je crois que je démarre la phase où je vais apprendre ce que signifie : l’amour qui se suffit à lui même!
J’ai vraiment bloqué sur ça, quand tu l’as écrit il y a quelques semaines… Ça m’a perturbée de ouf!!!
Je ne saurai même pas expliquer ce que j’ai ressenti à lecture de ces mots…
Du coup, j’avoue j’ai un peu peur de ce qui m’attend dans les semaines voir les mois à venir! Je sais que je suis têtue et obstiné… Je suis capable mais pour l’instant je résiste encore.
Sylvie, tu me perturbe avec tes post en ce moments lol
Mais c’est très bien comme ça. Au final ça m’aide toujours.
Bonne nuit, et de beaux rêves à tous
Bisous
passeuse
9 juillet, 2018 à 19:58
Oui, c’est certain, c’est beaucoup plus difficile de s’aimer si on a pas eu un regard aimant posé sur nous!
En ce cas là, c’est très difficile de se connecter à notre soi car bien souvent, on ne l’entend pas.
Et même,du moins, c est comme ça que je le perçois,notre moi,paraît inexistant, tellement, il est enfoui.
C’est très dur à vivre!
Bonne soirée
Anna Liva
9 juillet, 2018 à 17:16
Coucou
Carène : Tu me rassures j’ai cru passer pour une uluberlu
Bon je peux donc rajouter à ma to be love by myself list ce petit trait de personnalité loll
Je crois que ça aide quand même pas mal de s’être senti vraiment aimé dans le regard de quelqu’un au moins une fois dans sa vie même que quelques secondes. Moins c’est arrivé plus c’est difficile de s’aimer je pense. Ce n’est pas impossible. Après faut bien regarder. Doù le cadeau extraordinaire de recevoir la compassion c’est vrai Sylvie. Je crois qu’un noeud s’est denoué ces dernières semaines
Bise !
Amandine
9 juillet, 2018 à 16:42
Bonjour Sylvie,
)
Oulala c’est mystérieux la fin de l’article !
« Ce peut être un tel bohneur de perdre ou d’echouer avec un grand amour … lol oui voilà .. ça me fait penser à une réflexion que j’ai écrit en commentaire Il y a qlq temps.
C’est quand même réconfortant de se dire que la souffrance engendrée permet la naissance de jolies roses
(mon père aime dire que c’est dans le fumier pour être poli que naissent les plus belles roses^..
Merci aussi pour tes mots Sylvie c’est vrai qu’on a tendance à chercher ailleurs ce qui se trouve au fond de nous.
Bonne journée à toi
Heleneveil
9 juillet, 2018 à 15:47
Bonjour Sylvie,
Bel article fort intéressant pour un lundi c’est l’idéal. Ça me donne le sourire.
« Je comprends que notre plus belle histoire d’amour devrait être celle que l’on vit avec soi-même. » Quand je te vois savoir être si heureuse au quotidien, c’est bien la preuve que c’est le plus important, alors je vais m’exercer avec persévérance aux conseils que tu m’avais déjà donné pour apprendre à m’aimer.
Merciiiiii Élédahiel et merci Sylvie !
Bonne semaine à tous !