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Et le travail lui-même ?

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Et le travail lui-même ? 18080704194124101015838470

Bonjour à tous,

« Alors et le travail, ça va ? », me demande Elémiah.

Oui.

« Parle-moi un peu des clients. »

Il y en a un qui a cherché à s’imposer, je n’aime pas quand on doit finir au bras de fer. Même si c’est moi qui ai le plus gros bras en vérité ici.

Dès le départ je lui ai tendu des perches. Il était si arrogant, il a cru que c’était moi qui allais plier.

Je connais mon travail et je sais ce que j’ai à faire.

Il aurait dû m’écouter. Cela lui aurait évité des désagréments.

Et celui l’autre jour qui me lance qu’il connait le patron de l’entreprise, qu’il va l’appeler…

J’avais tellement envie de rire ! Non mais qu’est-ce qu’il croit ? Qu’il va m’impressionner ?

Il n’y a qu’une chose qui m’impressionne c’est la sincérité.

Il ferait mieux de changer d’attitude car là encore, c’est moi qui ai les meilleures cartes en main. 

Et celui qui vient de rédiger une réclamation, non mais tu as vu la réclamation ?

Il m’a fait penser à la cliente qui avait écrit au président de la République. 

En l’occurrence, ce client a de la chance que sa bonne foi plaide pour lui. Parce que mon chef n’a pas aimé son dernier courrier…

Mais moi je connais le dossier, il a ce qu’il faut pour qu’on trouve arrangement.

D’autres fois ce n’est pas le cas. Il y a cette cliente actuellement, elle est dans une situation tendue. Mais elle a de bonnes cartes en main, il y en a une que j’aurais utilisé depuis longtemps à sa place.

Parfois les gens veulent tout, d’un coup.

Et quant à la cliente qui ne peut s’occuper de rien, c’est mon pire dossier actuellement. Je vais devoir aller dans une direction qui ne m’intéresse pas compte tenu de certains éléments.

Ce serait bien si je pouvais joindre ses proches.

Elle est dans une situation trop particulière. Je me demande qui s’occupe de ses enfants. Je ne devrais même pas me poser cette question.

Bref, les clients tu vois, c’est le boulot.

Et encore, ce sont les collègues qui gèrent les comptes qui en voient de toutes les couleurs.

Moi je ne peux pas dire que je suis harassée toute la journée par des demandes qui s’enchainent.

Les clients m’appellent ou viennent me voir mais d’une part je les reçois si je veux et d’autre part, ils ne se pressent pas non plus à mon bureau.

Et pour ceux qui appellent, je leur réponds.

Les clients ne me dérangent pas au contraire, je ne voudrais pas travailler uniquement sur de l’abstrait.

« Tu n’as pas à relancer de clients. »

Non, ce sont eux qui appellent car ce sont eux qui veulent des arrangements. Je relance les tiers extérieurs avec qui je travaille.

Je n’ai pas d’objectif mais on regarde mes résultats.

C’est mieux quand je dénoue positivement un dossier.

« Personne n’a d’objectifs ? »

Les commerciaux ! On me parle de fiche de poste à signer et remettre aux directeurs…

Apparemment certains portefeuilles seraient plein à craquer.

On me dit que pendant les vacances il faut faire une partie du travail du binôme tout en atteignant ses objectifs…

Les commerciaux se voient régulièrement rappelés qu’on attend d’eux des résultats.

C’est bien moins souvent mon cas. Mais cette année j’ai eu l’occasion de m’entendre rappeler qu’ils avaient de l’importance.

« Tes chiffres étaient bons. »

Apparemment. Heureusement.

C’est aléatoire en vérité. Un mois l’argent coule à flots, le mois d’après c’est la sécheresse.

Et c’est tous les jours qu’on travaille pourtant.

Mais bon, il n’y a pas dans ce travail une pression telle qu’elle pourrait me peser. 

J’aime la façon dont je suis encadrée par mon chef. 

« Le travail lui-même ? »

Il y a des jours plus passionnants que d’autres. Je voudrais découvrir de nouvelles choses.

« Tant que tu ne sais pas quoi nous ne t’encouragerons pas à partir. »

Je ne suis pas sur le départ.

« Quand tu sauras ce que tu as envie de faire, nous t’encouragerons à tenter ta chance. Parce que ce qui compte, c’est que tu réalises pleinement combien l’univers de tes talents est vaste.

Tu peux faire des tas de choses. Il n’y a pas que le domaine professionnel qui a de l’importance.

Vois ce qui t’amuse actuellement. Et qui t’apporte autrement.

Vois le soleil haut dans le ciel et continue de rire et de sourire. »

Merci Elémiah. 

Bonne journée à tous ;)

PS : cette semaine on se promène à Fort de France.

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6 Commentaires

  1. crystallia

    13 août, 2018 à 18:36

    Pour moi c’est simple, la vocation professionnelle est un mythe.

    Je ne sais pas ce que je voudrais faire professionnellement et je ne l’ai absolument jamais su.

    J’ai eu toutes les peines du monde à faire comprendre cela à mon entourage.

    J’ai cherché pourtant. Sans succès.

    Et ce qui n’aide pas c’est que le domaine spirituel étant un de mes domaines faciles, je tombe vite en arrêt devant, mais ce métier ne trouve aucun écho en moi !

    Le fait que l’argent soit un domaine facile est ce qui fait que je ne passe pas de petit boulot en petit boulot.

    Parce que c’est dans des projets d’achats que je trouve du sens (véridique) et donc je vois une raison tangible de garder mon boulot.

    Et la raison ne peut pas tout simplement être manger, ça ne passe pas. Travailler pour manger me renvoie au mode survie.

    Lequel se heurte au domaine facile spirituel, la survie ce n’est pas la vie et on est ici pour vivre.

    Bise ;)

  2. Pascale

    13 août, 2018 à 12:53

    Coucou,
    Je ris en te lisant car je ne ressens aucun étonnement à comprendre que je lis le mot « facile » en miroir par rapport à toi, et je sais qu’il y a quelque chose sous mon nez que je vois pas. Depuis quelques jours en te lisant, j’ai la sensation de jouer à « Coucou, caché, trouvez » comme les enfants. Si je suis face à un enjeu, un challenge, je n’ai pas le choix, je ne doute pas, c’est toujours facile, parce qu’il y a toujours un outil, même si on ne sait à quoi il peut ressembler, le challenge devient trouver l’outil, ce qui est rarement simple mais toujours enthousiasment. En disant cela, je crois comprendre pourquoi le domaine professionnel n’est pas facile pour toi. Je suis à deux ans de la retraite et j’ai toujours une passion pour mon travail. Est-ce cela la différence ?
    Hier lors d’une fête, quelqu’un qui ne me connait pas, m’a dit : Toi, tu n’es pas une battante, mais une gagnante ». Cela m’a interpellé et m’a immédiatement ramené à ton blog sans que je vois vraiment le lien. Et j’entends : arrête de chercher, tu vas trouver » Le problème est que sincèrement, cette phrase n’a aucun sens pour moi.
    Bise

  3. crystallia

    13 août, 2018 à 12:05

    Coucou,

    Le domaine professionnel n’est définitivement pas mon domaine facile. Et en vérité le domaine affectif non plus, c’est le domaine sentimental qui l’est.

    C’est comique…

    L’argent, c’est un domaine facile si je tiens compte du fait que chaque fois que j’aurais dû me retrouver dans la dèche, il y a eu un coup de chance.

    Les domaines pas faciles sont ceux où on a des enjeux, des challenges à relever.

    C’est avec nos domaines faciles que nous pouvons trouver les outils pour relever ces challenges.

    Sous cet angle, je comprends mieux comment est apparue la « vraie idée ».

    Merci à vous toutes.

    Arrive toujours le moment où les nœuds se dénouent…

    Bise ;)

  4. Pascale

    13 août, 2018 à 10:05

    Bonjour Sylvie,
    En te lisant, m’apparait une meilleure compréhension des domaines faciles ou pas.
    Dans le domaine professionnel, je suis une gagnante car je n’ai pas de doute sur ce que j’ai à faire et je le fais. c’est plus ou moins simple, mais même un échec m’a rarement atteint.
    Dans le domaine sentimental, je suis une gagnante car je connais la joie et la limite de la prise de risque.
    Dans le domaine spirituel, arrive ce qui arrive, et la perception réelle vient quand elle doit venir. Là, je te remercie particulièrement de l’ouverture d’esprit que j’ai pu acquérir grâce à toi, et je me réjouis d’avance du chemin qui me reste à parcourir.
    Reste le domaine affectif, où je me retrouve battante au lieu de gagnante, tout simplement parce si risque il y a, je ne le vois qu’après coup lorsque je suis submergée par des faits qui me dépassent émotionnellement. Mais là aussi, le recul nécessaire pour aller vers un sentiment de paix ne m’apparait plus comme une chimère.

    Je te souhaite une belle journée. Merci.

  5. passeuse

    13 août, 2018 à 9:35

    Bonjour Sylvie
    Bonjour ANNA

    Quand tu sauras ce que tu as envies de faire.
    C’est exactement la question que se pose mon mari!
    Tes propos ce matin, me font un peu penser à la situation de l’entreprise de mon mari .
    Il y a une telle pression d’objectif et de chiffres à atteindre qu’en l’espace d’un an, la moitié des salariés ont claqué la porte, un sous chef a été viré par ce que il se refusait à traiter les ouvriers,comme des esclaves.
    Maintenant ce sont les congés et je sais que dans 15 jours, toutes les secrétaires sauf une seront partis (démissions).
    Les nouveaux patrons ont essayé de remodeler les services mais ils manques des moyens par ce que ces messieurs préfèrent garder l’argent pour eux, plutôt que d’en insuffler une partie pour alléger le travail de tous.
    Toujours plus mais sans moyens supplémentaires.
    Actuellement, tout le monde travaille 40 heures par semaine sans être augmenté.
    Les heures supplémentaires sont obligatoirement pris sous formes de jours mais que l’hiver par ce que moins de travail.
    ET que dire des nombreux ouvriers ou secrétaires qui se mettent en arrêt maladie par ce que la pression est trop forte, dont un qui a fait un séjour à l’hôpital pour une petite crise cardiaque.
    Donc mon mari et moi aussi pensons à un nouveau travail ( peut-être).
    Qui découlerai sur un mieux être.
    IL sait , ce qu’il ne veut plus à défaut de savoir ce qu’il veut.
    Et pourtant, il est bourré de « talent ».
    IL sais faire énormément de choses avec ses mains et le management lui va bien aussi.
    Mais hélas, il n’y a que moi qui le voit.
    Enfin, ça mettra le temps qu’il faudra, je le soutien et essaie de lui montrer tout ses atouts….
    Merci de m’avoir permise de m’épancher un peu.
    Cette situation qui dure depuis de nombreuses années m’épuise, nous épuise tellement……
    Bises

  6. Anna

    13 août, 2018 à 8:05

    Bonjour Sylvie ☆★

    Tu ne manquerais pas de matière pour la « vraie idée » diis donc. C’est pas mal ton domaine en fait ;)
    J’aime bien tes histoires de clients : les bras de fer vains, les tout tout de suite, les j’ai les moyens mais je ne m’en sers pas, les cas désespérés qui n’en sont pas. Bref.

    Aujourd’hui sur Val Thorens le soleil est couvert par les nuages. …mais je ne perds pas mon sourire : je suis en vacances ! Oui y a pas que le travail dans la vie :)

    Belle et agréable journée à toi

    Bise !

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