Bonjour à tous,
« Donc, tu as mal à la gorge ? », me demande Astaroth.
Je n’ai pas mal, c’est juste qu’on dirait qu’elle est irritée.
« Oui, par la pollution. Une cuiller de miel chaque soir, essaie. »
Je vais essayer. Mais j’ai trouvé où il faut que j’aille vivre. J’y étais il y a peu, je respirais tellement bien, c’était le jour et la nuit. C’est là que je veux aller vivre.
« C’est proche de ton travail ? »
Non. Ce n’est proche de rien en fait lol. C’est vraiment la campagne.
« Est-ce la solution ? »
Je peux toujours m’y rendre le weekend…
« Comment ça va au travail ? »
Bien.
« Mais encore. Tu auras moins mal à la gorge si tu m’exprimes ce que tu ressens clairement. D’ailleurs, le calme et la clarté reviennent s’installer en toi. Alors, que constates-tu ? »
Je me sens nettement moins isolée depuis que la nouvelle collègue est là. C’est une chance qu’on s’entende bien.
Certains faisaient exprès de ne pas me parler en-dehors de raisons professionnelles. Et ils passaient la journée à rire entre eux et à se raconter leurs vies.
J’avais l’impression d’être de nouveau dans mon ancien boulot.
Je n’ai pas apprécié. Et encore aujourd’hui, je ne souhaite pas entretenir de relation avec ces personnes.
Je l’ai voulu, au début, voyant comment le choses ont tourné, je voudrais pouvoir leur tourner le dos aussi.
Et c’est dans le calme que je réalise que m’étant sentie rejetée sans comprendre pourquoi, j’estime qu’une ligne a été franchie.
Dès que je donnais une opinion, on me tombait dessus. Pourquoi ?
Et je savais que le problème ne pouvait pas venir que de moi. Avec d’autres, je n’ai pas ces rapports conflictuels. Avec des tas d’autres.
D’ailleurs il y a une personne qui a compris mon point de vue. Et je suis d’accord avec cette personne qui pense que l’harmonie au bureau est quelque chose d’important.
J’ai vraiment été très en colère, il m’a fallu du temps pour la comprendre et la dépasser.
Mais dans mon cœur, une porte s’est fermée. Je ne ferai de mal à personne toutefois, je ne serais jamais l’amie de ces personnes qui soudain ont décidé d’agir comme si je n’existais plus.
Je l’ai vu venir. Il a suffi de l’opération séduction d’une personne. Qui a besoin de se sentir le centre du monde.
Seulement, c’est une chose de voir venir, on ne peut pas empêcher pour autant.
Aujourd’hui je me sens mieux et je veux aller de l’avant. J’ai réalisé aussi entre-temps que mon job ne me satisfait pas entièrement. Je vous avais dit que je voulais partir, vous m’avez rappelé que qui part dans la colère, la déception, voit devant lui une pente à gravir qui mène à la prochaine destination.
Ok, il n’y a plus de pente là désormais. Je comprends qu’il n’y avait pas d’urgence et qu’il fallait que je reprenne confiance en moi à plusieurs niveaux puisque toute cette histoire m’avait atteinte.
Heureusement, j’avais une certaine base, qui n’a pas vacillé. Pour autant, tout ceci a représenté une épreuve.
Je la souhaite derrière moi. Cependant j’ai compris également que même au travail, le mal-être des autres ne s’ignore pas.
C’est difficile de compartimenter pour beaucoup de monde. Moi j’y arrive parce que je gère à ma façon. Ce n’est pas le cas de tous.
Il y en a qui arrive le matin comme s’ils portaient les malheurs du monde sur leurs épaules…
Là maintenant, j’ai envie de me consacrer à des projets plus personnels. Je n’ai pas la motivation pour partir et me lancer dans un nouveau poste, dans une nouvelle entreprise.
Je pense plutôt à la façon dont je vais pouvoir programmer un voyage sympa et acheter ma rivière de diamants.
Oui, je suis sérieuse.
La légèreté fait tellement plus de bien que de rester sur ses malheurs.
Ca m’a fait beaucoup de bien d’aller plus souvent à la plage.
Et de savourer le fait d’être à la plage.
J’ai pour souhait de pouvoir passer à autre chose dans ma vie en douceur. Et je pense que c’est réalisable.
Je ne vois plus d’urgence, même si la situation n’est pas tranchée comme j’aime.
« Et tu n’as plus de peine ? »
Elle a presque disparue.
« Pourquoi est-ce difficile d’évoquer la peine ? »
Parce qu’on est seul avec finalement. On s’en veut du coup.
« Et quand on fait la part des choses ? »
C’est mieux parce qu’on peut alors gérer une situation compliquée différemment.
J’ai été aidée à faire la part des choses d’une façon, je ne l’aurais pas souhaité disons. Mes collègues se conduisent avec moi comme ma mère avec mon père.
Et j’ai pu voir de quelle façon lui-même a choisi de réagir.
Le Milieu ce n’est pas mon univers, je ne m’y sens pas à l’aise.
J’aime le fait que tout est nettement plus tranché dans l’Ombre et la Lumière. Même si des deux, je trouve plus facile la Lumière.
Quand on aime on aime et quand on n’aime pas on n’aime pas. C’est comme ça dans la Lumière et de mon point de vue, tout devrait être comme ça.
Je peux faire avec le Milieu, ce n’est définitivement pas ce que je préfère.
Mais je comprends mieux mon décalage permanent et en fin de compte, je l’aime bien.
« Fais-toi offrir le bracelet en diamants. »
Ca c’est une idée, je vais demander ça pour noël. Non ?
« Qui sait ? La roue tourne pour tout le monde. Surtout lorsque vous vous sentez prêts à vivre de nouvelles choses et aventures.
Le serpent doré t’a mordu à la cuisse. »
Oui ! Ce matin !
« Ah, mais tu n’en souffres pas. »
Non, mais je suis blessée. Pourquoi suis-je blessée ? »
La cuisse, cela représente ? »
Je ne sais pas.
« Cherche. »
C’était pour faire circuler mon sang ! C’est pour m’aider débloquer les chakras du bas ! Chouette !
Merci Astaroth.
Bonne journée à tous
Carène
18 août, 2018 à 12:36
Un prêté pour un rendu ! je voulais dire… :*
Carène
18 août, 2018 à 11:59
Un (2,3?) pour un rendu !! hi hi
Parce que en plus chacun de nous a un boa et un python ?! ^^
Mais où on va si les réponses amènent encore plus de questions lol
Avec toutes ces histoires de serpents m’est revenu en mémoire un rêve que j’avais fait il y a plusieurs années de cela.
Le jardinier de la propriété familiale s’y faisait mordre par un serpent (me semble t il jaune mais je ne suis pas catégorique) à la jambe devant un multipliant (la plante). A l’époque, je m’étais demandée si c’était un avertissement et cela m’avait quelque peu inquiétée. Je comprends aujourd’hui à peu près le message. Et ma tête fait soudain un lien entre la blessure qui résultait de cette morsure et un eczema à la jambe dont j’ai eu beaucoup de mal à me débarrasser une quinzaine d’année plus tôt.
Bon je devrais pouvoir retrouver mes petits dans tout ça.
Belle journée
Bises
crystallia
18 août, 2018 à 11:23
Il faut vouloir combler certains décalages.
Il faut que chacun le veuille et pour cela il faut que chacun le puisse.
Alors la route peut être longue pour l’un et en réalité plus longue encore pour l’autre.
C’est une question de choix mais ce choix-là s’effectue à un autre niveau.
La différence entre le boa et le python, je suppose que la réponse attendue n’est pas l’un vient d’Amérique du Sud et l’autre d’Afrique et d’Asie.
Désolée, j’avais besoin de ramener un peu de légèreté.
J’ai aussi un long, grand et puissant boa doré. Il est très fort, c’est ce qui m’a frappé en premier.
Bref, le boa renvoie à la manière dont nous percevons notre puissance et plus on a de bons rapports avec lui, plus il nous est simple de faire appel à notre force spirituelle.
Le python symbolise notre force vitale.
Bise
passeuse
18 août, 2018 à 8:41
bOJOUR sYLVIE
jE n’aurai pas mieux dit!
OUi, j’ai toujours su que Notre décalage était grand .
J’ai toujours ressenti .
mais comme tu dis, c’est en pleine conscience que j’ai choisi.
DEpuis que mon fils est né, je sais qu’il faut que je l’aide à se libérer.
Quand à donner, il donne ce qu’il peut_ il m’a tellement donner avant.
Quand à la dette, je le sais aussi depuis pas mal de temps
Mes guides m’ont dit l’année dernière qu’il arriverait à se libérer et qu’il me rendrait heureuse « plus loin que tes rêves pourraient l’imaginer » et qu’il n’y aurait pas plus grand comme chevalier servant envers moi »
C’est ce qui m’aide à tenir aussi!
Je t’embrasse
Carène
18 août, 2018 à 7:42
Coucou !
Haaaaanw ! (onomatopée antillaise que tu reconnaitras aisément ) Tu vois tu vois, la question de fermeture des portes n’est pas qu’une question de reliance.
Notre échange cela dit est très instructif pour la compréhension de mon parcours. Je me rends compte que je ne ferme pas de porte tant que la situation ne me parait pas claire et donc que l’évidence s’impose qu’il est temps de fermer. Après, je t’accorde que certaines personnes ont le don de laisser des portes ouvertes qui entretiennent des situations troubles.
C’est probablement le cas de mon âme liée au sujet de laquelle nous avons eu des échanges similaires à celui que tu as avec Passeuse ici. Les histoires d’âmes sur plusieurs existences expliquent souvent ce qui nous parait ne pas avoir de sens si l’on ne regarde que la présente.
J’ai eu l’occasion de savoir que je devais obtenir son pardon. En effet, dans une autre existence, j’étais une femme africaine et lui un homme français. Alors que la pression familiale me tenait loin géographiquement de lui, j’ai su que je portais son enfant. Ne sachant comment braver l’adversité, j’ai mis seule un terme à ma grossesse. A la suite de quoi, rongée par la culpabilité et le désespoir, j’ai mis fin à mes jours.
Aussi, quelqu’un m’avaient laissé entendre qu’il avait été très loin pour sauver mon âme des enfers. Peut-être est ce donc là la dette que j’ai envers lui et qui fait que je suis toujours là « à ses côtés » désireuse de le voir heureux et libre quand bien même cela l’amènerait à faire un choix qui m’exclurait de sa vie !?
Ce sont des situations souffrantes dans un premier temps mais j’exprimais justement hier à mes amis et lui-même combien notre relation, mes écrits et ses silences m’avaient appris à m’aimer un peu plus et aimer mieux l’autre (thème de ton article du jour d’ailleurs).
Tant que lui ne se positionnera pas dans un sens ou dans l’autre, je ne fermerai pas la porte… C’est un fait que j’ai mis longtemps à reconnaitre, accepter et assumer…
Merci pour les explications concernant les serpents. Comme par hasard juste avant de te lire, j’ai vu un serpent vert me mordre le bras gauche.
J’aimerais bien connaitre la nuance qui peut exister entre le fait d’avoir un python ou un boa. Saurais tu l’expliquer ?
Merci infiniment pour tout ce que nous avons brassé ici.
Bises
Lucie
18 août, 2018 à 5:34
Bonjour Sylvie,
Je te remercie pour ta réponse, et je la comprends tout à fait.
La réponse que tu as adressée à Passeuse m’interpelle également. J’ai eu un déclic par rapport à la situation que je vis dans l’accompagnement de mon mari.
En effet, il est un survivant et personne n’arrive à comprendre comment il a pu survivre à certaines crises qu’il a eu lors d’hospitalisations particulièrement en mai dernier. Il a subi une intervention où il avait une chance sur deux de revenir, le cardiologue était pessimiste…..vu l’état général de mon mari.
Je savais et je sais qu’il a un problème à régler avant de partir, et ta réponse à Passeuse confirme mon ressenti.
J’ai demandé de l’aide pour lui, mais je ne peux pas le faire à sa place. Je relis souvent les mots que tu m’as adressés il y a quelques semaines au sujet de cet accompagnement et du conseil que tu m’avais donné.
Encore merci pour l’aide que tu m’apportes, merci de prendre le temps pour chacune d’entre nous.
Bonne journée et grosses bises.
crystallia
18 août, 2018 à 2:50
Bonsoir,
Passeuse, je te remercie de m’avoir répondu. Je comprends mieux certaines choses.
Et quel courage de ta part, je le souligne. Aimer sans retour, une personne que l’on sait incapable de donner, il faut énormément de force.
Oui il est possible qu’il s’ouvre à lui-même mais ce n’est même plus ce qui importe.
Il y a un tel décalage entre vous, il ne te rattrapera jamais toutefois ce n’est pas ton vœu, tu souhaites juste qu’il se libère.
C’est ce qui s’appelle aimer.
Il va avoir une dette envers toi si c’est toi qui le portes. Ces dettes-là font partie de celles que l’univers n’oublie pas.
Elle va ressortir dans une prochaine existence commune si ce n’est pas à la fin de votre parcours commun.
Lucie, on ne dépasse pas la colère en un jour. Surtout quand la situation évolue peu ou lentement.
Accepte ce que tu ressens et trouve le moyen de cueillir une jolie fleur chaque jour.
Anna, le texte est en vert foncé. Toutefois d’un appareil à l’autre…
L’essentiel, c’est la beauté du papillon !
Carène, moi ça dépend des portes qu’il faut ouvrir ou fermer lol !
Amandine, sois le sage. Ou plutôt la sage. Il suffit de se rappeler que c’est ton chemin, tu es donc le maitre. Et en l’occurrence, la porte s’ouvre. Confiance !
Alexandre, c’est un don du ciel de savoir reconnaitre ce qui nous fait réellement du bien et pourquoi.
Liliane, par défaut si on ne se voit pas comme le diamant c’est qu’on se voit comme l’écrin.
Or chacun nous sommes là pour briller.
Aussi, l’occasion nous est parfois donné de réaliser qu’il n’y a pas d’écrin et que nous ne pouvons être que le diamant.
La question à ce stade est nous reconnaissons-nous dans l’éclatant solitaire où nous voyons-nous plutôt arborer une parure ?
Il faut un état d’esprit particulier pour la parure. Il faut accepter de voir également briller la pierre de l’autre ou des autres.
A ce stade tu as réalisé que tant que l’autre nous voit comme l’écrin, il est compliqué d’envisager la parure.
Portez-vous chacun votre propre solitaire au doigt ? La réponse ne regarde que toi.
L’essentiel est de l’accepter quelle qu’elle soit.
Rappelons que le serpent symbolise l’initiateur. La morsure aux deux bras, pour te libérer de tes chaines intérieures et que tu reprennes conscience de ta capacité à agir.
Les morsures au visage pour que tu puisses voir sous d’autres angles et t’exprimer plus librement.
La morsure de ton python du côté droit, pour saluer tes avancées.
De tous tes serpents c’est le python (ou boa, cela dépend des gens) le plus important.
Bise
alexandre
17 août, 2018 à 21:02
Après m avoir laissé sans nouvelles pendant deux mois désolé pour l erreur
alexandre
17 août, 2018 à 20:59
En lieu et place désolé pour l erreur bises
alexandre
17 août, 2018 à 20:56
Bonsoir Sylvie,
Ton article m a fait penser a ma relation houleuse avec mon père et mon frère. Je crois que le plus dur a admettre c est de voir des sables mouvants en leur et place de soutien,compassion ou même simplement d amabilité. J ai ferme une porte avec fracas ces jours ci en bloquant leur accès a mon compte facebook et messenger. Je n aime pas l hypocrisie, car ,vois tu ,je les connais: mon anniversaire tombe le 25 septembre et ils m auraient rappelé a cette occasion après m avoir sans nouvelles pendant deux mois. Mon père étant un ex franc maçon(vire de sa propre loge pour avoir voulu monter une loge independante) ,j ai senti qu’il avait utilise un de leurs symboles le pentagramme (ou l étoile flamboyante pour eux) pour effectuer un travail occulte contre moi. Heureusement , j ai pu l annuler. Je pense qu’il a agit ainsi par vengeance quand mon frère lui a dit ce que je lui avait confie. A savoir, que ma soeur ne reviendrait jamais vers lui car il l avait frappe a seize ans et avait retourné le dessus de sa bague pour que ça lui fasse plus mal.Ma soeur n avait jamais pu oublier cet événement.
Quant a mon frère, je pense qu’il a tenu avec lui pour des raisons financières, a savoir que mon père doit signer ce mois ci le compromis de vente de notre maison familiale. Cela représente un sacre paquet d argent(entre 150 000 et 300 000 euros) .Notre maison étant un hôtel particulier situe en plein centre ville. Je dois bien t avouer avoir été écœuré quand j ai vu mon frère qui flattait mon père en lui disant mon papou(a grands renfort de tapes amicales dans le dos). C est la que j ai compris ce qui allait se passer. En fait,mon frère me faisait penser a un ado immature et irresponsable, incapable de s occuper de lui même. Ma colère est passée, je les plains tous les deux car lorsque mon père tombera malade et décèdera ,mon frère sera seul et devra assumer la charge écrasante de s occuper de lui dans ses derniers moments. A quoi leur servira l argent a ce moment la? Il sera semblable a du sable qui s écoulera entre leurs mains.Je pense que l on soit de l ombre ou se la lumière, il arrive un moment ou l on se pose la question: qu’est ce qui est le plus important pour moi? Certaines personnes ne se la posent qu’en fin de vie, et les regrets qu’entrainent cette question peuvent leur sembler peser une tonne… En fait, comme le dit mon maitre l important n est pas la durée de vie qu’on a ou l argent,,le pouvoir qu’on a, mais la façon dont on vit cette vie. Après, je dois bien avouer ne pas comprendre les raisons qu’ont certaines personnes a détruire leur propre vie mais cela doit doit être cela le libre arbitre voulu par la source bises