Bonjour à tous,
J’ai un souci avec les vacances Elédahiel…
« Ah oui ? »
Oui ! Je crois que ça ne va pas…
« Qu’est-ce qui ne va pas ? »
J’ai un souci de projection. Ca fait comme quand je préparais ma cinquième année à la fac, pouf, ma motivation s’en va. C’est toi qui agis sur mes énergies ?
« Pas cette fois. »
Alors c’est qui ? J’ai compris que tu m’as sauvé la vie en réalité. Je me serais embarquée dans une voie pleine de déceptions. Et j’y serais restée longtemps.
Bon, ce n’est pas le même cas de figure, j’envisage des vacances !
Je ne comprends pas ce qui ne va pas.
« Va à Dubaï. »
Je ne veux pas aller à Dubaï ! Faire le tour des centres commerciaux et rentrer ruinée ?
« Et alors ? Tu habites chez tes parents, tu n’as pas de charge, qu’est-ce que ça peut faire que tu rentres fauchée ? Qui va t’en vouloir, tu dépenses ton propre argent. C’est toi qui travailles.
Tu ne veux pas regarder un circuit sur les Emirats Arabes Unis ? Il y a plus à découvrir que tu ne le penses même culturellement. »
Mais j’ai dit à la vendeuse de l’agence de voyage que j’étais partante ! Je me voyais déjà prenant des photos des animaux…
C’est quoi ce nouveau désert que je devine là ?
« Ce n’est pas un désert, c’est une impasse. »
Pourquoi une impasse ? Qu’est-ce que j’ai mal fait ?
« Rien, quand vous arrivez au bout d’un chemin, il est normal qu’il y ait une impasse. »
Au bout de quel chemin ? Je ne peux plus voyager ? Pourquoi ?
« Mais si tu le peux. Mets de l’argent de coté pour le shopping à Dubaï. A Abu Dhabi aussi il y a des centres commerciaux.
Et puis, tu verras le désert. Tu aimerais passer une nuit dans une de ces tentes confortables dans le désert ? »
Ce genre de tentes, c’est pour les amoureux lol. Sous les étoiles…
Non sérieusement, je ne veux pas aller faire du shopping, je veux prendre des photos !
« Tu pourras photographier les dunes du désert. Tu sais que cela te plaira. »
Réponds-moi s’il te plait, qu’est-ce qui ne va pas ?
« Tu es sure que tu n’apprécierais pas cette sorte de camping ? »
Tu veux dire une de ces tentes avec lits, armoires et majordome ? Comme je l’ai dit c’est pour les amoureux, les gens qui sont en lune de miel. Tu parles de camping, de la toile à la place des murs mais il y a la clim quand même ! Je ne vois pas qui n’aimerait pas !
Il y a même des piscines privées il me semble. Dans le désert…
Ce n’est pas sérieux quand même cette manière d’utiliser une ressource telle que l’eau.
« Tu choisis un camping sans piscine privée. Si cela soulage ta conscience. Mais sache que ce que tu ne vois pas ne disparait pas pour autant. Et paradoxalement, la meilleure manière de s’opposer à un système, ce n’est pas de chercher à tout casser. »
Je sais, c’est l’histoire de ce milliardaire qui pour sauver la forêt amazonienne a simplement acheté des milliers d’hectares qu’il a transformé ensuite en parc naturel.
Et lui n’a jamais pu être inquiété pour son action.
« Vous n’aimez pas admettre ce type de point de vue. Vous préférez être dans l’opposition. Il vaut mieux chercher à transformer qu’à casser mais ce n’est pas le sujet du jour.
Va à Dubaï. Va dire à la vendeuse que tu voudrais un autre devis.
Tu apprécieras ce voyage. »
Pourquoi tu ne me dis pas ce qu’est cette impasse ?
« Je te l’ai dit. Quand vous arrivez au bout d’un chemin il y a une impasse. Il faut juste en emprunter un autre. »
Ce serait logique si je cherchais un boulot. Je songeais à des vacances.
« Ce n’est pas grave. Tu n’arrives pas à te projeter sous la tente climatisée ? »
Lol, ce ne doit pas être possible en circuit organisé ça. Je suis sure que ce type de prestation a un coût.
« Oui, certainement. Dans le cadre d’une lune de miel comme tu disais, les couples se font plaisir. »
C’est évident, c’est surtout pour ce public je crois. Bref.
Je me réjouissais déjà…
« Ah oui ? Ce n’est pas grave. Il est possible de faire autre chose. Dans le centre commercial géant il y a des tas de boutiques. »
Arrêtez de me prendre par les sentiments. Quand je vais à la plage aussi je ne me détends plus aussi bien qu’avant.
Qu’est-ce qui ne va pas ?
« Tu étais bien avec tes copines l’autre jour. »
Oui, mais quand je vais seule ?
« Il n’y a plus rien sur cette route. C’est l’impasse. »
Mais où est la nouvelle route ?
« Ah, c’est une bonne question. Il suffit de suivre le chant des inséparables. »
Celui que je n’entends pas ? Comment je me retrouve avec des inséparables pour totem…
« Ton nouveau totem est la panthère blanche que tu as vu. Les oiseaux sont un totem commun. »
Un quoi ?
« Un totem commun. »
J’ai peur de te demander ce que ce totem commun fait sur ma route…
« Les crocodiles ont quitté tes eaux profondes qui sont redevenues belles et claires. »
J’ai vu cela en flash l’autre jour.
« Normalement les totems communs apparaissent quand vous êtes dans une configuration particulière. Le couple n’étant pas la seule possible.
Tu le sais déjà. »
Oui, justement, je ne vis aucune de ces configurations particulières. Pour l’heure.
« Ces couples ont raison de choisir Dubaï en lune de miel. Il y a des restaurants, de beaux hôtels, des tas de choses à voir et de quoi s’amuser dans la légèreté.
Tu ne veux pas t’amuser et profiter d’un peu de shopping ? »
Ils ont intérêts à être proches tes inséparables. Je ne veux pas rester dans cette impasse.
« Chaque chose en son temps. »
Alors autant que je prépare mes vacances !
« Pourquoi tu ne veux pas regarder les choses arriver ? »
J’ai horreur de ça.
« Chaque chose en son temps. »
Merci à toi.
Bonne journée à tous
Camille-Strawberry
24 août, 2018 à 21:14
Hello
J’adore cette photo. Je la trouve juste magnifique.
Bises
crystallia
24 août, 2018 à 18:37
Merci Émilie.
Vous m’avez toutes aidée à voir les choses sous un autre angle.
Bise
Emilie
24 août, 2018 à 16:48
Merci du conseil Sylvie.
Il y a une nuance entre faire un pause dans un endroit trop joli et poireauter sur un banc un peu dur.
Quand il s’agit de poireauter, c’est bien de s’organiser comme lorsque l’on va à la plage : ne pas oublier le bon livre, le téléphone ou la tablette avec des écouteurs si on supporte; les petites affaires indispensables que l’on glisse dans son sac comme le paquet de kleenex, les lunettes de soleil ou autres. Personnellement je vais jusqu’à prendre un petit thermo avec un jus de fruit frais et une paille …
Il faut pouvoir se réconforter quand on poireaute sur un banc ou sur sa chaise. Quand on sait que l’on part pour poireauter 2 à 3 heures, il faut bien prévoir des dérivarifs si l’endroit n’est pas celui dont on rêvait.
crystallia
24 août, 2018 à 11:52
Bonjour,
Emilie, la peur ne fait que nous retarder, appelle un aigle sombre. Dis-lui pour l’amadouer que tu as besoin de son enseignement et n’aie pas peur de l’entité qui viendra à toi ensuite.
On a toujours le choix dans la façon de gérer une vieille trahison.
Elle te le rappellera et te montrera les choix les plus intéressants pour toi.
Les filles, merci pour le rappel qu’il y a attendre et attendre dans la foi.
Bise
Emilie
24 août, 2018 à 10:55
Bonjour Sylvie,
Je savais pour le chien et il m’a aussi lâché car j’ai fait demi tour. Je ne suis pas clairvoyante ni clairaudiante – je ressens certaines énergies et depuis quelques temps je ne médite plus vraiment (les énergies physiques doivent suivre). Je suis encore en colère et je ne comprends rien aux perches tendues. Je crois que l’on peut laisser faire l’univers qui nous rappelle toujours les dettes à payer et si j’ai des affinités avec l’ombre, c’est probablement qu’il y a eu des comptes à régler.
La seule chose qui m’apporte la paix c’est quand cette puissance sombre est liée à l’amour car je peux ressentir la puissance immense de la haine et du plaisir de détruire (le « je vais te le faire payer cher » quand on tient tête)
Je ne veux pas prendre de revanche; je voudrais juste me sentir mieux par rapport au souvenir de ce ressenti qui me fait peur. M
Djayanna
23 août, 2018 à 22:20
Coucou Sylvie, coucou tout le monde!
Sylvie…. T’es vraiment une chippie hein !!
No comments !
Je vous empreinte votre expression les filles!
Pas taper. Je sors…
Des bisous à tous!
Bonne nuit
passeuse
23 août, 2018 à 20:12
Coucou les filles
Vous me faites rire avec vos histoires d’attentes.
Moi qui suis plutôt une fille de » l’action », je trouve que c’est sympa d’attendre par ce que je me délecte d’avance de ce que je vais découvrir_ même si je ne sais rien_
Par ce que je sais que la Source, ne veut que mon bien, alors je pars du principe que de toute façon_ ce sera bien.
Et si ce n’est pas forcément ce que j’avais espéré, je m’en accommode en me disant que le » ce sera bien, va obligatoirement arrivé !
ça s’appelle la Foi et la Confiance.
Après , attendre sur un banc, avec un bon livre, devant une superbe étendue d’eau comme tu en a Sylvie,avec un sorbet coco_passion et le bruit des vagues et des oiseaux……
Douce soirée
Anna
23 août, 2018 à 19:28
Coucou Sylvie
Je te plains….lol !
Vu d’ici le suspens vaut pour action. …je ne m’ennuie pas de mon côté hi hi hi ça occupe cette histoire d’inséparables et me permet la gestion de ma propre attente dont figures-toi je ne sais même pas si il y a quelqi’un ou quelque chose à attendre mais comme dirait A. Gavalda pourtant « j’aimerais que quelqu’un m’attende quelque part ». Je suis au taquet du « marre d’attendre ! » Pourvu que cette prière soit entendue…hum hum…Elédahiel ? ah ok déjà occupé …Lol
Soit dit en passant, un choix de lecture sympa ce Gavalda, assise sur ton banc
Bye !
Carène
23 août, 2018 à 18:54
Coucou,
C’est drôle parce que lorsque tu parles de banc ça me fait penser à celui que tu as photographié à la pointe de la grande vigie.
Tu aimes l’action mais tu aimes aussi te délecter de ce splendide paysage sans te soucier de ce que tu feras l’heure qui suit.
Il me semble que c’est dans la spontanéité que nous avons vécu les plus beaux moments. Non ?!
Moi je sais juste où j’atterris le 8 septembre prochain et ou je dors les 7 premières nuits et ensuite c’est : surpriiiiiiise !!
Bises