Bonjour à tous,
« Si tu veux qu’on parle, on parle. Sinon, on peut simplement discuter. », me propose Gabriel.
Je crois que je n’aurais pas dû manger cette banane. Ceci étant dit, parlons.
« Tu as mal au ventre ? »
Oui.
« Comment sais-tu que ce n’est pas ce morceau de noix de coco ? »
Non, je n’ai jamais de souci avec la noix de coco. Alors que selon la provenance des bananes…
« C’est une bonne idée les fruits au goûter. »
C’est ce que je me dis aussi. Surtout vu ce que j’ai mangé ces deux derniers jours…
« Tu as finalement pris la décision de retourner chez un gynécologue. »
C’est le mieux à faire, il me faut un traitement et une opération.
« Et si une fois de plus on te demande de faire un enfant ? »
Je ne vais pas faire d’enfant. Les médecins que je vois ne sont pas encore de mon côté. Pourtant j’aimerais faire congeler mes ovocytes.
Je discuterai avec le gynécologue. Il est temps que j’ai le dernier mot, je me heurte systématiquement à quelque chose qui ne devrait regarder que moi, pas les médecins.
« Pourquoi veux-tu faire congeler tes ovocytes ? »
Parce que je ne sais pas de quoi demain sera fait.
« Tu le sauras demain justement. »
C’est sûr, je voudrais juste que la porte reste ouverte.
« Si tant est qu’elle le soit. »
Ok. Parlons.
« Tout le monde ne rêve pas des mêmes choses. »
Je le sais.
« Comment l’as-tu su ? »
Parce qu’ado déjà je ne rêvais pas des mêmes choses comme tu dis. Je me disais que ça viendrait de toute manière.
« C’est tard que tu as commencé à regarder les hommes. »
C’est vrai.
« Tu n’étais plus ado. »
Non.
« En réalité vous n’avez pas tous les mêmes besoins. Ce que tu as eu le temps de comprendre. Le temps et les occasions. Il y a ce qui relève du besoin et ce qui relève de la simple envie.
Et chez toi la vie sentimentale relève de la simple envie. Pourquoi aujourd’hui es-tu prête à l’admettre ? »
Je ne sais pas. Mais c’est plus simple et plus clair comme ça. Et ça me permet de comprendre pourquoi certaines choses me semblent secondaires encore maintenant.
C’est vous qui avez tout fait pour que l’envie reste quand même dans un coin de ma tête. Pourquoi ?
« Pourquoi pas ? Tu as une route protégée, ce n’est pas grave. Quand tu voudras y aller tu iras. C’est tout, on ne te demande rien d’autre. Si tu veux y aller tu y vas. »
Et si je ne veux pas ?
« Tu es célibataire. Tu fais ce que tu veux, comme tu veux. Tu n’as pas d’enjeu à ce niveau ni au niveau de la parentalité. Ce qui signifie que tu peux faire des choix larges.
Tu y vas si tu veux. »
Pourquoi je ne rencontre personne comme moi ?
« C’est ce que tu voudrais ? »
Oui, ce serait plus facile pour discuter. Au moins quelqu’un comme moi ne me dirait jamais, bon alors qu’est-ce que tu attends ? Tu es trop difficile !
« Il y a des personnes qui ne t’ennuient pas ou qui ne se méfient pas de toi. »
Oui, elles sont peu nombreuses en comparaison. Et pas gynécologue.
« Ta mère est de ces personnes. Elle te l’a dit, elle a compris quand tu lui as expliqué que les relations sentimentales n’étaient pas un objectif pour toi. Elle a dit aussi qu’elle souhaitait que tu restes toujours comme tu es. Tu te souviens qu’elle a dit ça ? »
Oui.
« Vous êtes nombreux à avoir des besoins et des envies similaires. Tu te sens un peu à la marge ? »
Pas un peu.
« Ce qui t’ennuie ce sont les remarques et la suspicion des autres ? »
Oui. L’une des principales raisons pour lesquelles je voulais rencontrer quelqu’un était qu’ainsi je serais comme tout le monde.
Mais cela s’est dissipé petit à petit. Maintenant ce serait bien plus pour partager des chemins de vie et les étapes qu’il y a dessus.
« La vie pour la vie. »
Oui.
« C’est bien plus rare que tu ne penses d’avoir juste envie de partager les étapes de la vie. C’est souvent ce que les gens disent, ce n’est pas ce qu’ils ont dans le cœur.
Ce que toi tu veux c’est un échange. Tu ne cherches pas celui qui te rendra heureuse. »
Ca au moins je sais faire. Toute seule.
« Il suffit que le ciel se pare de jolies couleurs. »
Voilà !
« La vie pour la vie. Maintes fois tu as entendu, faites un enfant. Tu aurais pu vouloir trouver un père. »
Ce sera dans un troisième temps. Moi je ne suis pas pressée. Que je rencontre quelqu’un demain ou dans 10 ans, je sais qu’on ne s’installera pas ensemble au bout de trois mois et qu’on ne parlera pas bébé au bout de 6.
Je sais que ce n’est pas ce qui va se passer. L’enfant n’est pas une priorité. Si j’y vais comme tu dis, ce sera d’abord pour construire un couple.
La vérité est que seule je suis loin d’être malheureuse. C’est le fait de le reconnaitre qui m’a permis d’avancer et de comprendre que ce n’est pas grave de ne pas avoir les mêmes besoins que tout le monde.
Par contre c’est bizarre, je commence à me dire que j’ai été seule assez longtemps et que je suis prête à être avec quelqu’un. Et ça ne part pas en plus !
« Ce n’est pas grave. »
Ca va passer ?
« Non. C’est ta façon de traduire l’arrivée de certaines énergies. C’est bien qu’il y ait ces énergies. Cela veut dire que certaines portes s’ouvrent.
Respire ma douce enfant, tu as le temps d’aller chez le gynécologue, ce n’est pas absolument urgent.
Et ces énergies sont très douces, tu verras. Pour toi du moins, elles sont douces.
Pour d’autres elles seraient trop franches, trop brutes… »
Pas assez grises ?
« Pas assez nuancées. Tout dépend de vos besoins dans chaque domaine. »
Je comprends, merci à toi Gabriel.
Bonne journée à tous
Heleneveil
26 octobre, 2018 à 1:13
Bonsoir Sylvie,
Cette photo… J’ai cru ouvrir un cadeau, j’étais toute heureuse !
Merci pour tout
Camille-Strawberry
25 octobre, 2018 à 23:08
Salut à tous
@Lili trop fort !! Je valide ton rêve +1 * thumb up*
@Sylvie
Bah euh… je sais pas quoi dire, alors des bisous ♡
crystallia
25 octobre, 2018 à 18:00
Coucou !
Merci beaucoup à vous trois.
Bise
passeuse
25 octobre, 2018 à 11:48
Cette photo est d’une splendeur!
bises à tout le monde
passeuse
25 octobre, 2018 à 9:22
Bonjour Sylvie
C’est très beau cet échange!J’aime!
Comme je te comprends!
J’ai appris ici à être heureuse seule.Il le fallait .
Je ne savais plus ce que c’était » d’être heureuse »…………… et le fait d’être heureuse, je pensais que ça devait venir de l’autre_ que sans mon mari, je ne pouvais être heureuse.Alors qu’il suffit que le ciel soit rose, pour moi.
Maintenant, je sais être heureuse seule mais je ne le veux plus – et mon mari aussi veut partager avec moi.
Il essaie et c’est touchant de passer plus de temps avec moi et de partager mes passions.
SAmedi , nous avons fait des décos ensemble pour l’extérieur.
C’était une belle journée!
Moi aussi, j’ai un gros rhume:hier matin, les températures ont chuté de 15 le matin, nous sommes passés à 5.
Fichu décalage et le décalage avec cet homme et de mon expérience traumatisante, dernièrement..
Enfin, le ciel est de nouveau rose!
Je suis sûre que tu arriveras à faire passer ton message à ton gynécologue.
Et moi aussi, je crois que ce ne sera plus long!
En attendant, tu peux te projeter ou rêver……
J’adore le faire!
Prends soin de toi- repose toi bien!
Bises
Marianne
25 octobre, 2018 à 8:47
Hello! Comme je te comprend, une fois de plus tu a mis des mots sur ce que je ressent lol. Moi aussi je commence a avoir envie d’un partage, peut etre avec un peu de passion juste pour voir l’effet que sa fait, mais si cela ne vient pas tant pis,je ne cherche pas non plus… Au fait, e voyage avec d’autre fille solo c’est super bien passée, c’était un très bonne expérience, a retenter .
Bonne journée
jaoni
25 octobre, 2018 à 7:02
Coucou,
Figure toi que j’ai rêvé de toi cette nuit et tu sais ce qui est drôle c’est que ton doudou venait répondre dans l’anonymat à un commentaire à son sujet sur ton blog lol et tu étais trop fan de lui en privé bien sûr lol
Je savais que j’avais passé le temps que j’avais à passer seule et que malgré les soucis que mon mari et moi avions, il restait ma meilleure option pour la suite du chemin et je partage totalement ton propos, je voulais être avec une personne avec qui je partage les expériences sur le chemin.
Je suis convaincue que ça ne sera plus long
Belle journée
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