Bonjour à tous,
« Toutes ces personnes sans-gênes qui s’installent autour de toi à la plage…
Cela te contrarie ? », me demande Gabriel.
J’ai regardé la plage, je me suis demandée s’il n’y avait vraiment pas d’autre place. Il y en avait. Beaucoup.
Il vaut mieux en rire. C’est une plage facile d’accès et il est facile de se garer. C’est le jeu !
« Et cette personne qui ne voulant pas se garer loin s’est mise juste devant toi. »
Quand je pense que je m’étais réjouie d’avoir trouvé cet emplacement tout devant ! Heureusement que je me gare toujours dans le sens du départ.
Je DÉTESTE partir en marche arrière. Surtout s’il faut manœuvrer.
Ceci étant quand je constate qu’il n’y a plus de place devant pour ma part, je cherche une place plus loin !
« Tu as trouvé ce superbe coquillage. »
Je l’adore, je suis contente ! Ce n’est pas souvent que j’en trouve.
« Il faisait beau, chaud, c’était agréable malgré ce groupe venu avec tout pour faire la fête ? »
Je te jure, les gens…
Mais il y a des personnes qui ne vont à la plage que s’il y a un plan. Non tu sais, c’est une plage où ce n’est jamais bondé mais il y a toujours quelques personnes.
Et c’est vrai que les gens aiment y venir en groupes.
J’aurais peut-être dû aller au Carbet.
« Ou à l’Anse Céron ? »
Je n’avais pas du tout envie d’aller au Prêcheur.
« Parle-moi de tes weekends. »
Ils sont agréables, je suis très contente, j’ai trouvé un rythme qui me va. Je fais comme si c’était de mini-vacances.
« Tu y trouves parfaitement ton compte. »
Voilà.
« Tu cherches quelqu’un en ce moment ? »
Pas trop non…
Pourquoi cette question ?
« Pour savoir. Et le soir quand tu rentres chez toi, ça va ? »
Oui, pourquoi ça n’irait pas ? Moi je passe des soirées agréables.
« Tu ne sens pas un manque dans ta vie ? »
Un manque ? Je crois que je ne le ressens pas comme beaucoup de gens…
En fait c’est ce qu’on disait l’autre jour, il n’y a pas le sentiment d’un besoin à combler.
Un manque tu dis. Il y a plus une envie joyeuse qu’un manque.
« D’accord. Une envie joyeuse, c’est agréable, non ? »
Oui.
« Peut-être que tu vas rencontrer un beau jeune homme gentil, intelligent, qui a le sens de l’humour et qui est rempli de questions spirituelles. Parce qu’il a besoin de comprendre son chemin et tracer lui-même une partie de la voie.
Tu sais comment faire cela ? »
Oui, il faut oser sortir de sa route plan-plan.
« Pour tracer une partie de la route oui mais comment comprendre son propre chemin ? »
C’est un autre travail. Il faut savoir qui on est et l’accepter. C’est long. On a sans cesse l’impression d’y être et en réalité, non.
« Est-ce faisable seul ? »
Ce n’est pas la bonne question dans le sens où ce qui nous convient spirituellement s’ouvre toujours à nous au bon moment.
« Toi tu as des questions actuellement ? »
Oui !
« Sur la compréhension de ton propre chemin ? »
Non. Ma « quête » est différente. Moi je suis persuadée que la vie vaut la peine d’être vécue et que pour le comprendre, il faut la savourer en faisant des choses qu’on aime.
« Beaucoup de choses sont simples, n’est-ce pas ? »
Oui.
« Et quand c’est moins simple ? »
On se donne les moyens si on veut vraiment.
« Si demain matin tu rencontres quelqu’un tu seras contente ? »
Oui, ce sera l’occasion de me découvrir autrement. Et d’avoir envie d’avancer différemment.
« Quand tu le voudras, relis les trois ou quatre premiers articles que tu as écrit. Juste comme ça.
Tu verras que tu es arrivée bien plus loin que tu ne le penses. »
Merci Gabriel.
Bonne journée à tous
crystallia
27 octobre, 2018 à 10:46
Coucou,
Il n’y a pas de changement d’heure aux Antilles.
Par contre je suis officiellement en vacances pour la semaine à venir.
Je vous souhaite de passer un bon weekend, à faire ce que vous aimez et ce que vous voulez.
Moi aussi j’aime bien Avignon. C’est une jolie ville.
Bise
Fleur
27 octobre, 2018 à 7:48
Bonjour Sylvie,
Ah oui, des mini vacances chaque fin de semaine !
Et avec le changement d’heure elles vont être plus longues pour cette fois ! (j’espère ne pas me tromper de sens…)
J’ai été touchée par tes derniers articles, je te souhaite vraiment de belles choses en tout !
Bises et Merci Sylvie pour ta lumière et ta gentillesse !
Anna
27 octobre, 2018 à 7:21
Bonjour Sylvie
Bonnes vacances !!!
Dans ces paysages de rêves ça doit être un régal. Je ne suis pas mal lotie non plus. En visite à Avignon. Le temps toujours clément. Et vacances prolongées….
J’avais deux options aujourd’hui pour mon samedi-vacant. J’hésitais. La nuit ne m’a pas porté conseil mais le réveil et la lecture de cet article si :
Je vais faire ce que j’aime le plus. Aujourd’hui. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Et je vois que ce n’est pas ce que j’aurais choisi il y a deux-trois ans et ça pourrait être un autre choix demain. Les goûts, les couleurs et les humeurs…
J’ai déjà noté que tu as changé et fait du chemin depuis 9 ans. Chapeau ! Tu n’es pas venue pour te rouler les pouces toi !
La vie ne vaut d’être vécue qu’à la condition d’être heureux et ce n’est pas si évident. Ce n’est pas donné à la naissance. Ça s’apprend dans des conditions pas égales pour tous. Ça vaut la peine de faire en sorte de l’être et un pas après l’autre approcher de son bonheur. J’ai souvent trouvé ça long ça ne m’a jamais paru impossible mais j’ai dû lutter avec le sentiment d’en être incapable. Je ne suis pas encore suffisamment convaincue que c’est faux mais je sais que ce n’est pas vrai.
Plus je réalise que je suis la seule responsable, la seule maître de ma vie et que j’ai toutes les bonnes cartes en mains pour vivre ce à quoi j’aspire plus je me sens accompagnée, entourée, aidée et le manque de qui ou de quoi que ce soit n’est plus ressenti et mon courage décuplé.
Considérer comme tu dis que ce que nous ne vivons pas encore est de l’ordre d’une envie joyeuse plus que d’un manque est une clef de plus à mon trousseau. Alors…je vais continuer d’avancer vers ma Destinée. Confiante
Merci d’être là.
Bise !