Bonjour à tous,
« Je te raconte une petite histoire ? », me propose Ammiriah.
Non.
« Tu ne veux pas ? »
Non.
« Elle est un peu différente des autres. Tu n’es pas curieuse ? »
Non.
« Tu veux qu’on discute ? »
D’accord.
« Pourquoi tu ne veux pas entendre ma petite histoire ? »
Quel est le but ?
« C’est une simple histoire, tu en fais ce que tu veux. »
Vas-y !
« Un charmant jeune homme, qui avait toujours plu aux femmes, venait de quitter une énième petite amie la laissant amère et désespérée.
Ce n’était pas difficile pour lui de séduire des femmes. Adolescent déjà, il n’avait jamais de mal à sortir avec de jolies jeunes filles et il a vite pris l’habitude de faire ce qu’il souhaitait.
Il n’était pas souvent fidèle, n’hésitait pas à agir tel un goujat dans son ménage, il n’était pas le compagnon idéal.
Seulement c’était un homme charismatique, ambitieux, travailleur et un physique avantageux doublé d’une certaine réussite sociale faisaient que les années passant, il lui était toujours aussi facile de séduire des femmes. »
Heureusement que ce n’est qu’une histoire.
« Ce genre d’hommes te plait ? »
Absolument pas. Un coureur, arrogant, sûr de lui, non, ce n’est pas mon genre. J’en connais.
« Oui, le tien n’est pas un danger pour toi. Il ne parviendra jamais à te séduire. »
Il a menti d’entrée !
« Oui. Il se demande encore ce qui te fait craquer, il attend son heure. »
Oh je ne m’en fais pas trop pour son attente, il peut se détendre dans les bras de sa femme pendant ce temps.
« Rien à craindre donc, tu continues de voir le monde en noir et blanc. Si ce n’était le cas, nous t’aurions dit qu’il n’y a rien à espérer. »
Je l’ai parfaitement compris !
« Revenons à notre histoire. Les années passaient, le charmant jeune homme sentait grandir une insatisfaction. Il se sentait également attiré par la spiritualité.
Sa quête l’a amené à comprendre certaines choses tant sur lui-même que sur son propre univers. Néanmoins, il manquait toujours quelque chose.
Il finit par réaliser qu’il ne trouverait pas la paix seul. Il avait besoin de construire un foyer.
Malgré le fait qu’il ne supportait pas le célibat, il choisit de faire une pause dans sa vie sentimentale. Il voulait faire un bilan afin de comprendre quel type de femme il recherchait. »
Et il a trouvé ? Parce que concrètement je ne connais qu’une personne qui ait trouvé la paix de cette façon-là.
« Tu as vu comme cet homme prend soin de sa femme ? »
Effectivement. C’est son histoire que tu me racontes ? Je me souviens de ce qu’il m’a dit. Quand il a rencontré sa femme actuelle, il a trouvé la paix et est devenu un autre homme.
Ils sont mariés depuis une trentaine d’années je crois, quel âge a leur aîné déjà…
« Il n’y a donc pas que chez Disney. »
Lol, j’admets, ce que tu décris là peut arriver. Donc c’est une autre histoire que tu évoques ?
Et ce charmant jeune homme a fini par trouver LA femme ?
« Il a compris qu’il lui fallait la trouver et surtout la chérir. Comme cet homme que tu connais et que tu as pu voir prendre soin de sa femme. »
Ok, admettons, c’est réaliste.
« Tu connais une autre femme qui a un compagnon qui la chérit depuis des années. »
C’est vrai, tout à fait…
« Le charmant jeune homme a compris qu’il avait besoin de calme et d’équilibre dans sa vie. Il a compris que c’est l’amour véritable qui pourrait les lui apporter.
Il savait que le domaine sentimental n’était pas son domaine facile. Et qu’il lui faudrait séduire puis garder la femme idéale pour lui.
Mais après des années d’errance sentimentale et spirituelle, il y était enfin prêt. »
Eh bien tant mieux pour lui.
« Pourra-t-il vivre cette histoire ? »
Espérons. Mais c’est à toi de me le dire, c’est toi qui racontes l’histoire.
« Je te laisse imaginer la fin qui te plaira. »
Lol. Merci Ammiriah.
Belle journée à tous
Anna
18 novembre, 2018 à 9:32
Coucou
Pour répondre à Amel mais en cours d’écriture je m’apercois que c’est pour dire à tous et à Sylvie
@Amel
Merci de ton écho.
Pas de souci pour ce que tu as écrit. J’ai pu aussi mal l’interprété. Tiens ! Pourquoi mal ? Non non, je l’ai interprété et j’ai réagit en fonction. Mon ton peut paraître « piquant/piquée » des fois. Rien contre toi. Je n’en veux à personne de s’adresser à moi. J’en suis avant tout honorée. Vraiment dans le fond ça me touche. Toujours.
Tu sais, je pense que c’est le risque de la parole ce n’est pas forcément qu’on s’exprime mal. Sylvie exprime souvent qu’elle est surprise de la façon dont chacun reçoit et interprète ses messages. Et, tu seras d’accord, ce n’est pas par défaut de maîtrise de cet art ! Chacun a sa façon d’interpréter et interprète toujours et tout le monde est interprété dès qu’il parle.
On n’est pas toujours reçu et entendu comme on aimerait mais ce n’est pas ce qui compte pour moi. Et je n’ai donc pas l’exigence pour les autres qu’ils s’expriment pour être le mieux reçu possible ou pire, pour que MOI je les reçois bien. Encore heureux !
Non, mon exigence appliquée à moi-même (sans toujours y réussir) serait que chacun s’exprime pour lui-même sans intention et attente à mon égard même si on s’adresse à moi. Et que ce qu’il exprime en commentaire soit dans le respect (non dévotion) de ce que Sylvie partage sur ce blog. C’est chez elle ! Si ça ne nous plaît pas on sort et si quelque chose ne lui plaît pas, elle le dite et on ne le fait pas et si on n’y arrive pas car on a le sentiment de trahir son être on part. On ne demandera pas un changement de menu et de convives chez des hôtes qui nous ont gentiment invité à partager leur repas à leur table. On peut ne pas tout manger, manger ce que l’on aime selon la quantité qui nous va, on peut demander la recette, la refaire ou pas, suggérer ses astuces culinaires pour le même plat, la maîtresse de maison en fera ce qu’elle veut et peut trouver que ce n’est pas à son goût. On peut parler avec les autres invités autour de cette grande table qu’on ne connaît souvent pas, des affinités différentes et des proximités avec Sylvie non unanimes, on peut ne jamais leur parler ils sont là pour l’hôte pas pour ses invités ….!
Tu vois ? Vous voyez ?
J’aime bien l’image de la Classe à ciel ouvert car cela dit Qui ici est la maîtresse. Une maîtresse qui n’est pas un dictateur mais qui fait autorité plus que nous tous ici. Pour moi sa parole sonnera toujours plus fort et plus juste à mes oreilles. Et ce n’est pas une question de vraie ou pas. Elle fait autorité pour moi plus que nous tous. Ceci ne revient pas à se sentir commander et ne veut pas dire que tout ce qui est dit d’autre ne compte pas. Au contraire ! Sa parole me laisse libre quand elle me donne des réponses. Vos mots alimentent mes questions je n’y cherche pas de réponse. Ce qui n’est pas des moindre pour moi d’être nourrie dans ses questionnements. L’Art de s’exprimer c’est tout cela pour moi.
Et, l’image d’une grande tablée chez Sylvie me va bien aussi ce matin. Pour exprimer la question du respect envers elle au-delà de la question de sa place de « maitresse » nous sommes dans sa maison et me fait mieux voir de quoi relève l’exigence de respect entre nous.
Bref ! Moi suis pas très synthétique pour m’exprimer. J’aimerais. Des jours j’y arrive
Pour conclure Amel : je pense que l’autre nous permet de déplier notre propre pensée, notre vérité personnelle, c’est ce que j’appelle l’échange. C’est de cette façon que j’ai entendu ton commentaire. No problemo. Merci
Bise à tous !
Amel
16 novembre, 2018 à 10:00
Bonjour,
@Anna,
Malheureusement (pour moi), je n’ai pas réussi à retranscrire ce que je voulais exprimer, je suis parfois maladroite dans mes mots, tu ne m’en voudras pas j’espère, ce n’est pas l’art que je maîtrise le mieux.
L’idée globale que je voulais exprimer concernait le sentiment de peur (quel qu’il soit) qui nous accompagne et qui fausse très souvent la vision que nous avons de nous-même.
Bref, quoi qu’il en soit, je te souhaite beaucoup de joie pour l’avenir (et je suis sûre que ce souhait-ci n’est pas un vœu pieux).
Belle journée à tous