Bonjour à tous,
« Tu as trouvé le film sympa mais tu n’as pas été transportée, ma belle Sylvie. », me dit Roéchel.
Effectivement. Non c’est sympa, on y retrouve quelques poncifs mais c’est sympa.
« Pas le genre de film que tu as hâte de revoir chez toi, après l’avoir acheté. »
Non, je ne vais pas l’acheter. Mais c’est une vraie comédie romantique. Ca se regarde.
« Tu es davantage touchée par des sentiments qui vous poussent dans une direction ou une autre. Du moment que cette direction est franche. Noir et blanc.
La seule façon de séduire une personne et non pas une femme comme toi, c’est de comprendre ce que représente le noir et blanc.
Il n’y a rien qui t’attire ou t’intéresse dans le gris. Et cela est normal. Te demander d’accepter le gris dans ton univers sentimental reviendrait à demander à un daltonien de ne se fier qu’à la couleur qu’il ne peut pas voir.
Le gris ne te touche pas. Tu ne vois aucun enseignement à y tirer et les expériences que tu pourrais y faire ne te parlent pas.
Ce sont les personnages secondaires qui t’ont le plus touchée dans ce film. La mère du héros qui a dû tant supporter. Qu’elle en a oublié qu’elle aime d’abord. Et qu’elle est aimée ensuite.
La grand-mère du héros, femme respectée mais qui reste prisonnière d’un rôle et d’une certaine vision.
La sœur du héros également mais cela n’est pas surprenant, tu adores ces personnages de femmes qui découvrent leur propre force devant l’adversité.
Le mari de la sœur du héros, qui a démontré son immaturité spirituelle. Tout comme les deux héros finalement, qui sont toutefois sur la voie de l’apprentissage.
Ce couple t’a peu touchée. Et les amis du héros, le couple de jeunes mariés, tu as surtout remarqué le côté grandiloquent de leur mariage. »
Cette eau dans l’allée de l’église…
Et cette décoration excessive, j’ai compris l’idée mais pour moi, cela faisait parti du côté marrant du film. Comme la géniale famille de la meilleure amie de l’héroïne. Ils m’ont bien fait rire.
En plus j’adore l’acteur qui incarne le beau-père depuis Very bad trip. Il a bien fait de renoncer à la médecine !
« Ce film ne t’a pas fait rêvé. »
Je ne pensais pas qu’il me ferait rêver. Il est parfait pour un moment sympa, léger.
Et puis je n’ai plus 12 ans pour rêver devant une bluette.
« Surtout ce genre-là. »
Surtout. Il y avait quand même beaucoup de poncifs. La méchante belle-mère, les amoureux un peu lunaires qui se heurtent à la réalité, les méchantes copines, l’ex jalouse…
Il ne manquait que l’ex petit copain de l’héroïne et le tableau aurait été complet.
Et puis attention, loin de prendre du recul chaque fois qu’une teigne lui tombe dessus, l’héroïne tombe ensuite sur son copain car pourquoi discuter ?
J’ai préféré la sœur du héros effectivement.
Et la mère de l’héroïne.
« Qui n’a pas le même âge que sa fille, c’est tout. »
C’est moi qui ne suis pas assez fleur bleue ?
« Tu l’es. Mais fleur bleue avec un scan, ce n’est pas la même chose que lorsqu’il faut faire confiance à son instinct tout en devant gérer son attirance.
Brokeback mountain t’avait plu. »
C’était magnifique. Cette scène sublime où Heath Ledger se la joue détaché tandis que Jake Gyllenhaal lui fait ses adieux, la mort dans l’âme, j’adore.
Parce qu’ensuite Jake s’éloigne, regardant dans son rétroviseur et Heath avance, nonchalant, jusqu’à une intersection. Il s’engouffre dans une ruelle et frappe le mur de toutes ses forces.
Cette scène, elle résume le film et leur relation malheureusement.
L’intensité qui se dégage de cet échange fait d’élusions, c’est ce qui fait qu’on est pris dans l’histoire. On souffre avec les héros.
Je n’ai jamais, jamais ressenti cette intensité dans Crazy rich Asians, à aucun moment.
Je l’ai ressenti dans La montagne entre nous en revanche.
Tu vois c’est ce genre d’histoire d’amour que j’aime. Alors tu comprends pourquoi j’en trouve beaucoup gnan-gnan ?
« Donc tu es prête à accepter la passion dans ta vie ? »
La passion est déjà dans ma vie.
« C’est vrai, je reformule, es-tu prête à accepter moins de liberté ? »
Je savais que c’était cette question-là !
« Peu parmi tes lecteurs avaient dû comprendre que c’était cela la vraie question. Vous avez cette illusion, de tout vouloir et de pouvoir tout avoir.
Certaines relations sont un vrai choix. Et l’occasion pour vous de réaliser ce qu’est pleinement un choix. »
Moi j’avais déjà compris. Il s’agit d’accepter de se voir dans une autre configuration, c’est surtout ça.
Je pense, pour te répondre, que ce qui rend libre, c’est d’accepter les choix qui nous placent dans ces positions pas forcément confortables mais qui en réalité nous conviennent.
Comme quand on tient un journal en ligne alors qu’on est une introvertie plutôt réservée. Par exemple.
« Joli exemple. Tu vois que tu as bien grandi. Même si tu as besoin de comprendre que les bluettes font du bien aussi. Sens le vent et laisse-toi porter.
C’est la meilleure façon possible de réussir ta vie. »
Merci Roéchel.
Belle journée à tous
crystallia
21 novembre, 2018 à 11:50
Bon courage.
Bise
Anna
21 novembre, 2018 à 9:25
Coucou Sylvie
J’ai une grande propension à oublier vite ça m’a causé beaucoup de tort car la plupart des gens se rappellent longtemps et quoi qu’ils disent ne passent pas l’éponge. Alors un peu contre ma nature j’ai appris à pas trop vite oublier sans être dans la rancune dont je suis incapable.
Ma fille doit apprendre quelque chose et je dois plus laisser passer pour vraiment qu’elle comprenne qu’il y a un mode de relation à l’autre néfaste pour elle. Je pense qu’elle l’a vu un temps chez moi justement dans cette faculté à oublier. Il y a quelque chose à lui retraduire autour de la notion de victime que je ne suis pas mais des choses ont pu lui laisser penser. Je dois la guider sur sa route sans cette croyance. C’est du boulot avant qu’elle parte faire sa vie. Donc je tiens bon la barre.
Je sens qu’il faut que je précise qu’elle peut partir et revenir. Quand je dis partir c’est se détacher. On peut vivre chez ses parents et être autonome dans sa pensée. A 15 ans pas tout à fait encore. A plus non plus d’ailleurs mais là ce sera son problème. Je travaille pour que ça marche pas si je m’y prends mal ce sera de sa responsabilité à un moment.
Mais je sais qu’un jour ce sera oublié vraiment pour toutes les deux. Je fais en sorte. Merci.
Bise !
crystallia
20 novembre, 2018 à 23:05
Bonjour,
Je suis obligée de me lever tôt pour le travail mais de toute manière, je suis plutôt une lève-tôt.
Par contre je me couche entre 22h et 23h.
J’espère que cette prise de becs sera vite oubliée.
J’aime la façon dont tu parles de tes journées.
Je t’en souhaite beaucoup d’autres merveilleuses.
Bise
Anna
20 novembre, 2018 à 22:41
Coucou Sylvie
Déjà mardi ?! Mon lundi c’était comment ? Un bon réveil aussi je pense… et pas de vague au travail. d’ailleurs, je me réveille de mieux en mieux et sans réveil (la sonnerie en plein sommeil je déteste !) et de plus en plus tôt. Le réveil sonne je suis souvent réveiller depuis une heure au moins à me prélasser dans mon lit. Ce matin 5:00. J’ai eu trois heures et demi devant moi pour me préparer. J’aime bien.
La soirée du lundi fût moins chouette. Prise de becs avec ma fille. Silence radio ce soir.
Je m’endors tard. Peut-être c’est ça aussi. Faut que je fasse attention au manque de sommeil ça me met de mauvais poil. Faut dire aussi qu’une ado c’est pas toujours rigolo non plus lollll
Je passe de très belles journées depuis quelques semaines déjà. Ca fait longtemps que je ne découpe plus le temps en semaine/WE ! Y a même des jours de travail qui sont aussi plaisants que des temps de vacances et des vacances où j’aime travailler. Bientôt, je vais même travailler en binôme avec une amie très chère que j’ai d’ailleurs connu au début de ma carrière professionnelle. Puis des routes différentes puis des retrouvailles. Je m’en réjouis.
Depuis quelques temps, ce n’est pas que mes journées sont merveilleuses et qu’il se passe des choses extraordinaires. C’est mon regard, mon rapport à la vie qui change. J’ai travaillé pour cela de longues années et j’en suis heureuse. C’est le temps de la récolte. Tranquillement heureuse. Même dans des moments pourris
Je ne sais pas si sentimentalement j’ai acquis le même flegme du « ainsi va la vie ». Je ne demande qu’à tester :p
Tu sembles en forme dis donc sur le post du jour !
Tu es une lève tôt couche tard aussi ?
Belle soirée à toi. Merci d’être toi.
Bise !
Amandine
19 novembre, 2018 à 11:58
Bonjour Sylvie
Ho oui je comprends merci.. dans mon égo je crois que le fait de générer des énergies non plaisantes pour mon entourage ou des personnes sensibles car l’etant moi même je comprend le désagrément occasionné. Merci pour ta gentille patience
crystallia
19 novembre, 2018 à 11:12
Déjà lundi matin, le départ d’une nouvelle semaine.
On peut regretter que ce soit déjà lundi. Et attendre la fin de la semaine. C’est une possibilité.
On peut se réjouir d’une nouvelle semaine pleine de promesses à concrétiser. C’est une possibilité aussi.
Ou on peut se dire, de toute façon c’est juste la vie, on y va et c’est tout.
On peut aborder une nouvelle semaine de plusieurs manières.
Comme on peut aborder une nouvelle histoire sentimentale de plusieurs manières.
Parfois on sait que ce n’est pas le grand amour qui nous attend. Ce n’est pas grave.
On recherche des choses différentes à certains moments de sa vie et c’est bien aussi.
On veut un jour se laisser porter, le lendemain se montrer plus sélectif et le surlendemain on peut se dire que l’on va prendre le temps.
C’est le fait de vivre bien nos différentes expériences qui compte, de reconnaitre qu’on est là où on doit être.
Après, aujourd’hui c’est la semaine parfaite, la semaine prochaine elle sera pourrie mais tant pis.
On vit. Tu comprends Amandine ?
On vit ce qu’on a à vivre.
Anna, j’espère que la semaine a joliment commencé. La mienne oui, je me suis bien réveillée. Ce qui est mieux que quand c’est le réveil qui me tire du lit.
Bise