Bonjour à tous,
Vous êtes trop contrariants !
« Qu’est-ce que tu veux ? », me demande Gabriel.
Rien.
« Tu achèteras tes nouvelles lunettes plus tard, il n’y a pas d’urgence. Tu peux trouver mieux. Va dans d’autres boutiques. »
Ce n’est pas pour ça que vous êtes contrariants. Bien sûr que je comptais aller dans d’autres boutiques.
« Tu sais que nous t’encourageons à faire ce que tu as envie de faire. Qu’est-ce qui ne va pas ? »
Rien.
« Bon. Tu as faim ? »
Oui.
« Tu veux qu’on discute une fois que tu auras mangé ? »
Je veux aller à la plage.
« Vas-y. »
Vous êtes trop contrariants !
« Pourquoi ? »
Parce que.
« Qu’est-ce que tu veux ? »
Rien.
« Tu iras chez le coiffeur après le jour de l’an, d’accord ? Ce sera une belle nouvelle façon de commencer l’année. »
J’aime bien cette idée…
Justement je dois y aller.
« Tes cheveux ont bien poussé. »
Oui. Mais je ne vais pas les couper. Par contre je veux qu’il y ait plus de volume ! Ils sont un peu plats.
« Ils sont trop longs. Il y a une coiffeuse qui te l’avait expliqué. Tu peux avoir les boucles et la longueur mais pour avoir du volume, soit tu casses un peu les boucles, soit tu les coupes. »
Non. Je veux la longueur et le volume sans casser les boucles.
« Tu as les cheveux fins, naturellement frisés mais surtout sur les longueurs. Plus ils sont longs plus ils ondulent et les boucles se forment sur les longueurs. S’ils étaient plus courts, les boucles se formeraient plus tôt. Tu aurais plus de volume. »
Je veux qu’ils soient comme en Thaïlande.
« Il y avait plus d’humidité dans l’air que chez toi. »
D’accord, je comprends. Il faut casser un peu les boucles ?
« Oui. »
J’ai cette idée fixe en tête qui ne veut pas passer !
« Sers-t’en. Ne reste pas contrariée. Tu comprends ? »
Donc je crée un site internet juste pour le plaisir de parler de ce que j’aime ?
« Pourquoi pas ? Tu as bien créé un blog pour évoquer ta propre spiritualité. »
Au départ je voulais faire un journal intime. Mais pouf, plus d’inspiration quand j’ai voulu m’y mettre. Et il y a eu cette idée de blog qui s’est incrustée…
C’est tout pareil !
« Suis ton idée. »
Et pour mes cheveux, qu’est-ce que je fais ?
« Tu gardes tes cheveux longs et tu fais comme d’habitude. »
Je t’aime aussi Gabriel.
Bonne journée à tous
Anna
23 novembre, 2018 à 9:00
Bonjour Sylvie
J’ai passé un quart d’heure hier matin (au risque d’arriver au travail donc avant 9h) à tenter de t,envoyer une réponse mais impossible. Problème technique. Je l’ai dit déjà ça arrive sur mon nouveau téléphone. Je le fais ce matin avec un autre téléphone et un tout autre état esprit compte tenu de l’ambiance. Ce sera plus court. C,est bien aussi lolll
Grand Merci de ton témoignage d’ex ado qui me fait du bien. C’est pas mal de se rappeler l’ado qu’on a été.
Merci de ta confiance.
Merci du partage de ta vie privé qui nous inspiré pour les nôtres.
Merci de vivre ta vie qui n’a rien de « normale » et de suivre ce qui l’est pour toi malgré l’appel à la conformité et l’uniformité omnis présent dans notre société. Le monde médical est le pire !
Il y a une issue et elle sera exceptionnelle comme toi !
Belle journée à toi.
Bise !
@Passeuse
J’aurais eu un commentaire à te dire avant de lire celui de Sylvie. Maintenant, je ne sais pas me taire et opposer le silence quand on s’adresse à moi. Je trouve que ce serait du mépris je n’en ai pas. Mais, Tout est dit.
Saches que de toutes façons, je ne te lirai plus que tu t’adresses à moi ou pas. Comme beaucoup sans doute déjà en ont pris leur partie ici. Je suis longue à la détente malgré tout. Je crois trop en l’inespéré est possible.
Il y a eu ce moment où Alexandre t’as demandé l’adresse de ton blog. Déjà un signe. Ça finit par me faire peine et la pitié est dangereuse (stefan sweig…a lire ! )
Cependant, j’apprends par cette épisode combien vouloir sauver les gens est toxique. Pour en être passée par là je ne te jette pas la pierre. Passe à autre chose.
Portes-toi bien.
Anna
crystallia
23 novembre, 2018 à 2:17
Passeuse,
Un de mes collègues disait, de toute façon moi je suis un commercial. Quand on ferme la porte devant moi, je passe par la fenêtre.
Quelque chose me dit qu’on pourrait discuter des heures, on arriverait qu’à un non-résultat.
Dans ta tête tu sais ce que tu fais et pourquoi tu le fais.
Tu dois juste être persuadée d’être incomprise.
Donc j’ai deux options, soit je m’énerve soit je fais en sorte de me préserver.
Je choisis la seconde option.
Ce qui pour moi constitue un échec. Je préfère quand on s’écoute et qu’on s’entend.
Mais sincèrement j’ai acquis la conviction que tu penses comme ce collègue.
C’est en te lisant là que je l’ai compris.
Tu voulais répondre à Anna, comme tu aimes répondre à tous ceux qui ont besoin d’aide. Tu voles littéralement au secours des gens même je dirais.
Il existe des forums où des gens viennent demander de l’aide et des conseils.
Tu y prendras des claques, c’est certain. Mais tu y feras des rencontres sympa aussi.
Et peut-être qu’au travers de nouveaux échanges tu comprendras réellement ce que signifie être un passeur.
Personne ne m’attendait comme personne ne t’attend. Chacun fait son trou et c’est ce qui est normal.
C’est une chose ce que les guides nous révèlent. C’est en vivant que l’on devient.
Cela fait des années que j’écris et que je tiens ce blog seule, que je l’alimente seule.
Il ne s’agit pas de s’appuyer sur ce que produisent les autres.
Il faut pouvoir transmettre quelque chose qui ne vient que de soi.
Ce n’est pas ce que tu fais. En tout cas pas ici.
Tu t’appuies sur moi puisque c’est ici que tu viens pour parler à ceux qui viennent me lire.
Quoique tu puisses penser ou dire, je n’ai agi de cette manière nulle part.
Par contre, je suis devenue modératrice d’un forum ésotérique parce que l’administratrice avait remarqué la qualité de ce que je proposais et elle m’avait donc sollicitée.
Quand on partage, on ne peut faire fi de la manière dont on est reçu.
Ou alors c’est que l’on ne partage pas pour donner vraiment.
Je n’aurais pas eu plus de 3 millions de visites sur ce blog si je n’avais pas su de faire preuve de respect, d’humilité, de patience envers moi comme envers les autres et d’authenticité.
Je ne gagne pas d’argent avec ce blog, je suis là parce que j’ai envie d’être là.
Parce que ce que je fais compte pour moi.
Et tout cela tu ne le comprends pas.
Je veux voir un changement dans ton attitude, un vrai changement durable.
Vole à ton propre secours pour une fois.
Et si tu as compris ce message, tu comprendras aussi qu’il n’y aura pas de longue discussion.
C’est moi qui commande, voilà je l’ai dit.
Et je n’ai vraiment rien à ajouter.
Bonne journée.
passeuse
22 novembre, 2018 à 10:17
Bonjour Sylvie
Bonjour Anna
Pour Anna :
A ce que je crois comprendre, tu passes des moments pas faciles avec ta fille
La mienne, qui aura vingt dans quelques mois, ne m’a pas épargné non plus , étant adolescente
Elle m’a effectivement renvoyé tout son mal être en miroir par rapport à moi , qui à l’époque avait retrouvé l’amour de mon image.Mais c’était récent
Ce fût douloureux pour moi, comme pour elle
Mais je n’ai pas non plus culpabilisé.(On fait avec ce que l’on a comme bagages)
Mais par contre, je n’ai eu de cesse de l’encourager, de lui montrer tous les côtés positifs( de la vie , d’elle_même)
DE la féliciter!
Derrière, il y avait, une non confiance en elle aussi
A force d’amour, de patience et de n’avoir pas « lâché » ma fille, en étant son soutien ,aujourd’hui, elle va bien_très bien.
Elle poursuit des études sur l’environnement, a quitté la maison depuis deux ans,a retrouvé confiance en elle et en la vie( elle en avait une image floutée), et aime son image
Elle est heureuse et épanouie
Juste pour te dire » qu’il n’y a rien qui ne puisse se résoudre , avec le temps et de l’amour »
Et que ça vaut le coup mais je suis sûre que tu le sais _ en tant que maman »
On ressent tout l’amour que tu portes à ta fille , et c’est beau
Pas facile d’être parents mais oh combien gratifiant!
bonne journée
crystallia
22 novembre, 2018 à 2:33
Mes fibromes sont énormes et mal situés. Les plus gros sont tous dans l’utérus.
D’après les médecins que j’ai vu, de manière naturelle je ne risque pas de tomber enceinte. Ils veulent tous que je décide de faire un enfant afin que je sois opérée puis qu’on me fasse une FIV.
Moi je ne suis pas motivée. Je m’en aperçois en écrivant.
Je veux être opérée, pas pour faire un enfant dans la foulée.
Je veux juste retrouver un ventre bien plat et avoir la possibilité de choisir de faire un enfant.
Parce que je ne peux pas choisir dans le vide. Il faudrait que la question d’avoir un enfant se pose. Là je pourrais faire un choix en conscience.
Ce n’est pas le cas pour l’instant.
Mes guides, eux, ne me poussent pas à courir chez le gynécologue et je viens de comprendre pourquoi.
Tous les médecins me disent la même chose et cette direction aujourd’hui ne me convient pas.
Voilà ce qui rend une grossesse si compliquée pour moi, ce n’est pas d’actualité !
Ca fait au moins deux fois que ce genre de choses arrive dans ma vie. On me montre la direction « normale », ce n’est pas celle qui me convient…
Moi je ne m’étais pas frontalement opposée à mes parents. Par contre je m’étais fermée comme une huitre. Ma mère ne m’avait pas laissé faire.
Ma sœur non plus.
Le problème était qu’ado je ne m’aimais pas, je ne savais pas où ni comment me situer et le déménagement quand j’avais 16 ans ne m’a pas aidé.
C’est en discutant avec d’autres à l’époque que j’ai su qu’il s’agissait d’un mal-être répandu.
Ta fille a besoin d’un exutoire et c’est toi. Et j’ai envie de dire, heureusement c’est toi.
Au collège où j’ai travaillé les gamins préféraient se shooter à l’eau écarlate.
Ado on a besoin de repères fixes et de repères nouveaux. Ta fille peine sûrement à retrouver et trouver les siens.
Je suis sure que tu sauras gérer cette passe. Tu ne peux rien faire à sa place mais tu peux l’aider à se rappeler que tu es un solide repère fixe.
Bise
Anna
21 novembre, 2018 à 21:26
Bonsoir Sylvie
Il s’agit de ma dernière fille la troisième et dernière enfant. En effet, les enfants sont les plus clairs des miroirs. Devenus adolescents ils sont intraitables surtout sur vos blessures. Fille et mère d’autant plus. C’est une chance et une occasion. La première m’a épargné. Je ne vais pas prendre la fuite face à la seconde qui ne me rate pas. Elle me refait le portrait comme on dit Lolll. Pas mon genre de me détourner. Mais, j’avoue ça demande du courage et une patience d’ange que je ne suis pas mais je suis capable très capable malgré les apparences. Et si vous saviez son prénom ! C’est beau la vie quand je vois ça.
Le reflet qu’elle me renvoie est celui d’un temps où je ne m’aimais vraiment pas ! Cela va me permettre de l’intégrer, finir de réconcilier cette image avec l’actuelle et lui renvoyé un beau et véritable reflet. Je cherche mes mots et l’ouverture. Elle n’est pas encore disponible à voir ce beau reflet. Car je crois qu’on peut fuir devant des vrais miroirs pas seulement quand ils renvoient nos ombres. J’espère qu’elle saura plus tôt que moi s’aimer vraiment. Apres, si ce n’est pas le cas je fais en sorte de ne pas avoir à me le reprocher. Elle pourra le faire. Je me tiens prête à lui répondre. On verra. D’une génération à l’autre le lien filial devient malgré tout de plus en plus tissé d’un amour vrai.
Je te souhaite d’un jour partager ta vie de maman. Te voir encore un peu plus et toujours un peu plus heureuse dans ce lien. Je ne sais pas ce qui fait que ça s’annonce si compliqué pour toi une grossesse mais la famille que tu construiras sera sans nul doute aimante de bout en bout. L’âme qui va atterrir là sera chanceuse et sans doute ça demande longue réflexion sur les enjeux pour te choisir. Si c’est comme ça que ça se passe. Je n’en sais rien. C’est ce que j’ai cru comprendre. Ce que je pressens c’est qu’on choisit ses parents. On ne vient pas juste à leur demande. D’ailleurs des fois ils n’avaient rien demandé. Lolll
Bonne nuit étoilée. Fais de beaux rêves.
Bise !
crystallia
21 novembre, 2018 à 11:48
Coucou Amel,
Merci pour ce retour !
Je veux retourner chez le coiffeur en début d’année.
A voir !
Bise
Amel
21 novembre, 2018 à 11:19
Hello,
J’ai les cheveux longs et bouclés, et plus ils sont longs et plus je perds en volume aussi…
J’ai coupé au moins 5 bon centimètres il y a quelques jours et depuis, je ne regrette pas du tout, j’ai un super beau volume, et j’ai pas tant perdu que ça en longueur…
Moi je vote pour la coupe !
Bises
crystallia
21 novembre, 2018 à 11:13
Bonjour Anna,
Il n’y a rien d’intéressant du côté de Je suis mal aimée personne ne me comprend.
C’est toujours à soi d’aller vers les autres, même si on voudrait que ce soit l’inverse.
Les guides n’ont pas d’ego. Et avec eux on comprend le sens de l’expression patience d’ange.
Ma mère dispose de ce type de patience ceci dit. Ma sœur aussi.
Les ados peuvent nous renvoyer à la difficulté de s’aimer soi-même. Un problème que tu as largement surmonté apparemment.
Tant que ce n’est pas le cas on pense avoir besoin de miroirs agréables. Or un miroir c’est un miroir.
Si on n’est pas capable de se voir beau, on se fera toujours avoir par des miroirs déformants et on fuira les autres. Les vrais.
Moi je n’étais déjà plus ado quand j’ai commencé à m’aimer vraiment.
Toutefois cela aide d’avoir une famille aimante.
Bise
Anna
21 novembre, 2018 à 9:07
Bonjour Sylvie
Ah ça oui ! J’aime comme tu finis cet article.
On peut aimer quand même les gens qui nous contrarient surtout des guides et Gabriel ici qui t’ont accompagné de leur tendre présence jusqu’ici !
Mais tu as bien le droit de râler et ils restent les meilleurs pour recevoir. Pas d’ego. C’est un autre souci entre humains.
Ça me donne des pistes pour parler à mon ado très contrariante et contrariée à tout bout de champs. Je n’ai pas la carrure de Gabriel. Forcément. Elle non plus. Mais elle est en âge de comprendre et d’apprendre. Ce qui doit prendre le dessus dans cette vie contrariante, d’une grande et belle âme que nous sommes tous, dans des corps où elles sont plus ou moins étriquées, c’est « Je t’aime aussi. »
Dans notre condition humaine, il est nécessaire d’apprendre à ne pas en abuser les uns envers les autres surtout quand le lien est fort. Au contraire.
Je ne transige plus lorsqu’on fait passer sa contrariété avant d’aimer AUSSI ou que l’on persiste à me contrariée plutôt que d’aimer faisant fi de qui je suis défaut compris préférant mettre au devant de la scène sa propre contrariété au lieu de son âme donc son potentiel d’amour.
Je ne suis plus gentille (je le fis longtemps et trop au nom de l’amour ) quand on se comporte comme cela. C’est bon ni pour moi ni pour l’autre. Avant ça me mettait colère. Dans un lien fort surtout. Sentant que lAmour était bien et voulant le sauver. N’importe quoi. Il n’a pas besoin de moi. Maintenant, j’opte pour le silence et la distance.
Quelques années en arrière je faisait subir aussi cela. Mais, je sais que j’ai changé car une amie avec qui ça avait fait rupture bien sûr est revenue vers moi et que notre amitié a une toute autre couleur. L’amour peut de nouveau venir s’installer entre nous. Si il est venu une fois c’est toujours possible si……Ça s’est fait parce que toutes deux on a bougé nos lignes du côté d’apprendre à s’aimer pas vers je suis mal aimée personne ne me comprend. Comprends-moi sinon c’est que tu ne m’aimes pas. Chantage affectif auquel je ne mords plus. Leitmotiv d’une ado que je connais lollll des adultes aussi.
Merci de ce message.
Belle journée à toi.
Bise !