Bonjour à tous,
« Tu vas réserver ce voyage finalement ? », me demande Gabriel.
Je vais voir.
« Tu devrais pouvoir le payer. Même si tu n’achèteras pas de bijou avant un moment. »
C’est clair ! Tu me fais rire. Ce sera vraiment quelque chose de nouveau pour moi.
Voyager seule, je l’ai déjà fait. Mais ce genre de séjour, pas encore. J’espère qu’on mange bien à Dubaï. Et on m’a parlé de circuler en voiturette dans le mall…
« Tant il est grand. Tu comptes n’y consacrer qu’une journée. »
S’il y a une chose que je connais ce sont les centres commerciaux. Alors oui je vais visiter le Dubaï mall, mais je ne vais certainement pas voir que ça.
« Donc tu as fait ton choix ? »
Je réfléchis !
« C’est toi qui rêves de faire une séjour dans une grande ville depuis des années. Ce genre de voyage, hôtel plus repas plus sorties, coûte cher.
N’est-ce pas une chance de pouvoir te l’offrir ? Et de savoir comment dégager un budget shopping ? »
Ce sera le voyage le plus cher que j’ai fait.
« Et le plus différent aussi. Songe à la balade en chameau. »
En montant sur un éléphant j’ai compris une chose, monter sur un animal, ce n’est pas ce que je préfère. Je vais m’abstenir.
« Tu chantais à tue-tête sur l’éléphant. »
Oui, après un bon quart d’heure d’adaptation !
« Et alors, cela te fait des souvenirs. Est-ce que tu comprends ? »
Oui, je comprends.
« Tu comprends pourquoi il faut regarder aussi loin que possible ? »
J’avais compris pourquoi vous m’encouragiez.
« Et peut-être que finalement, tu passeras plus de temps que tu ne penses à faire les boutiques. »
Lol ! Non, visites et photos aussi !
« Donc tu choisis Dubaï ? »
Il y a 3 ans de cela lors de la veillée de ma tante, les femmes disparues de ma famille se sont rapprochées de moi. Elles m’ont dit, surtout prends ton temps pour trouver quelqu’un.
Elles sont revenues et ont répété cela il y deux ou trois semaines.
Je ne comprenais pas et les trouvais décourageantes.
C’est seulement maintenant que je comprends.
Moi je sais voir loin, j’ai toujours su, mais je n’aime pas regarder.
« Tu as des dons de voyance. Particulièrement développé dans un domaine. Et pour les autres, nous te prévenons si tu risques d’avoir des problèmes. »
Pourquoi c’est dans le domaine sentimental, c’est quand même marrant…
« Tu peux voir toutes les histoires et décrypter tous les enjeux des gens. Même pour toi tu peux voir. Ce que tu sais déjà. »
Les histoires des autres ne me passionnent pas.
« Nous le savons. »
Les gens veulent juste que ça marche. Absolument. Ils ne veulent souvent pas voir arriver le carrefour. Et quand ils y sont, ils préfèrent ne pas s’y engager. A moins de pouvoir le faire à deux.
Mais quand il n’y a plus d’enjeu positif, il n’est pas possible de s’engager dans le carrefour à deux.
Parfois on a épuisé tout ce que la relation peut nous apporter et une autre nous sera plus bénéfique.
Il faut du temps souvent pour l’accepter…
Quand on voit loin, on voit où se situe la fin.
« Tu es très douée pour comprendre les histoires sentimentales et les enjeux liés. Toutefois, cela t’intéresse peu. Ce n’est pas grave. Peut-être plus tard dans ta vie, tu réaliseras quel don formidable est cette capacité. A priori plus tournée vers les autres que vers toi. Tu n’en as pas besoin pour une raison simple que tu comprendras seule. Pas maintenant ceci dit.
Il serait simple d’aller passer une semaine en République Dominicaine.
Les femmes de ta famille ont raison, vous obtenez ce que vous allez chercher.
Et c’est toi qui as choisi d’entrer dans cette agence de voyage. Nul ne t’y a forcé.
La majorité des nœuds karmiques, pour reprendre un terme que tu connais, sont liés à vos relations. Tu es une guérisseuse qui autrefois a travaillé à dissoudre ces nœuds chez des tiers.
Tu l’as fait pour toi également.
Si un jour tu veux reprendre, tu n’auras qu’à demander.
En attendant, achète une jolie bague à Dubaï. »
Lol ! Merci Gabriel.
Bonne journée à tous
crystallia
5 décembre, 2018 à 11:02
Coucou,
Le mien était de glace, vaste et froid. Mais je ne sentais pas le froid.
Après il y a eu la prairie. J’ai cru que la prairie était la sortie du désert.
En fait c’est un espace intermédiaire plus doux. Mais ce n’est pas encore la ville.
Et d’ailleurs je ne me rends pas en ville. Il y a un joli village qui a l’air parfait, un gros village je crois. Il y a plein de jolies énergies qui en émane.
Pourtant moi je voulais une ville au départ car autour de moi tout le monde évolue dans des grandes villes, avec plein de gens et plein d’énergies qui les poussent…
Dans le village qui m’attend, il y a moins d’énergies qui boostent. Elles invitent plutôt à profiter du calme. Et aujourd’hui, cela ne me déplait plus.
En clair, parfois il n’y a rien à aller chercher. C’est aussi pour cela qu’on n’aime pas regarder.
C’est dur de comprendre qu’il n’y a pas que dans la ville grouillante que l’on peut réaliser des choses intéressantes pour soi.
Tous nos choix sont juste en fait. Il faut juste apprendre à regarder plus souvent dedans que dehors, avec des yeux aimants.
Bise
Emilie
5 décembre, 2018 à 10:26
Hello Sylvie,
Il y a plusieurs années, je me suis réveillée un matin avec une chanson qui tournait en tête pour la première fois. La chanson en question m’a vraiment interpellée car mon speudo de l’époque était cité dans les paroles et me donnait le sentiment que l’on s’adressait vraiment à moi. Parfois on se perd dans le désert et on finit par y rester car on préfère oublier ou alors on n’aime pas regarder comme tu le soulignes. Je réalise avec recul qu’il n’est pas aisé d’accepter de voir ce que certains choix impliquent et qu’il est bien plus simple de vivre au présent. Je n’entends plus cette chanson « quand t’es dans le désert » qui m’avait passablement choquée car je la découvrais en l’entendant. Ton commentaire sur le retour à soi m’a rappelé l’anecdote et je découvre aujourd’hui le titre de l’album « Les enfants des ténèbres et les anges de la rue ». Dans mes rêves le désert était ocre rouge et ressemblait à celui de Wadi Rum en Jordanie avec ces hautes montagnes de grès rouge.
https://www.youtube.com/watch?v=C_mRN_iq1-k
Anna
5 décembre, 2018 à 3:00
Re
Suffit-il de décider de sortir du désert ? Ça ne me paraît pas si simple vu comme ça tout à coup :/
Ah si, je vois. En te lisant en ce moment et en me regardant. Je vois comment ça se passe. C’est comme pour y entrer. Un pas après l’autre le choix se fait et se matérialise.
Bise !
Anna
5 décembre, 2018 à 2:54
Bonjour Sylvie
Bonjour Émilie
Je ne comprenais pas cet article. Votre échange m’éclaire. Merci !
Je restais comme toi quand ses femmes t’ont fait cette remarque. Pourquoi donc lui disent-elles cela ?! Tu le précises dans ton commentaire : Tu en as fait le choix. Elles, elles le mesuraient, le voyaient, le traduisaient presque mieux que toi. Bien utile le reflet des autres !
Moi qui manipule le concept d’inconscient je vois à quel point c’est plus facile d’en parler que d’accepter le processus en action lolll
On choisit toujours ce que l’on vit qu’on s’en plaignent ou non. C’est toujours un choix. Conscient ou pas. Vaut mieux être en conscience quand même. Plus facile de surfer sur la vague.
J’aime ke choix du désert traduit comme un besoin de revenir à soi. Il nous apporte donc beaucoup spirituellement. Surtout au moment sans doute où on mesure que c’est un choix.
Merci !
Bye !
crystallia
4 décembre, 2018 à 22:36
Bonjour Emilie,
Le désert est un choix, ce que je viens de comprendre. Et ce rappel des femmes de ma famille visait je pense à m’aider à comprendre ce choix.
Quand on en fait un mauvais pour soi, comme par exemple quand on se met en tête d’aller à Dubaï pour de mauvaises raisons, on est amené à réaliser que le choix n’était pas le bon.
Alors que lorsqu’il nous convient, on est aidé à le comprendre et à en accepter les conséquences. Car ce genre de choix a une finalité.
Le désert est un choix spirituel que l’on fait lorsque l’on a besoin de revenir à soi.
Petra, je voudrais y aller aussi.
Je vais retourner à l’agence de voyage ! Je plaisante, je vais attendre un peu je crois.
La bijouterie m’a encore envoyé une invitation. Je vais juste aller regarder. J’ai décidé que j’ai déjà mon cadeau de noël.
Bise
Emilie
4 décembre, 2018 à 21:23
Coucou Sylvie,
Non mais si tu es montée sur le dos d’un éléphant, tu vas « maîtriser » le dos du chameau sans problème. Cela tangue un peu, beaucoup mais on n’est pas sur l’eau ! Il y a un rapport entre le domaine sentimental et le désert ? Je ne le voyais pas ainsi car j’ai toujours eu le sentiment que tu étais entourée et aimée, même si tu étais célibataire. C’est un peu grâce ou à cause de Lauviah peut être. J’aimerais bien faire un tour de chameau dans le désert de Jordanie et aller voir Petra ! je n’y pensais plus et voilà maintenant j’ai envie de partir (c’est malin).
crystallia
4 décembre, 2018 à 11:49
Bonjour Passeuse,
Merci à toi.
Bonne journée
passeuse
4 décembre, 2018 à 8:42
Bonjour Sylvie
J’aime beaucoup la photo et le message!
bonne journée