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Certitude et lien

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Certitude et lien 18112801562524502116015353

Bonjour à tous,

« Cette connaissance vient de perdre l’enfant qu’elle attendait. », me dit Ariel.

Oui, alors elle est un peu triste. Mais je connais des femmes qui ont eu des fausses-couches avant de finalement mener une grossesse à terme. C’est pourquoi je l’ai encouragée à garder la foi.

« Et la dame dans les escaliers, pourquoi l’avais-tu aidée ? »

J’ai vu arriver une femme âgée, sur des béquilles, je me suis dit, elle ne va pas y arriver. Alors je lui ai proposé mon aide. Elle l’a acceptée. Elle m’a dit qu’elle avait fait une chute quelques temps auparavant et qu’elle avait 83 ans.

« Pourquoi as-tu accepté de racheter le collier de ta mère ? »

D’une part parce que justement j’y songeais vu qu’elle me l’avait déjà proposé auparavant et d’autre part parce que je le pouvais. Je suis très heureuse de le porter.

« Plus jeune elle t’avait donné une chaine. »

Ma chaine préférée. 

« Et tes boucles d’oreilles préférées sont celles que t’avaient offertes ta grand-mère maternelle.

Celles que t’avaient offertes ton autre grand-mère, tu n’as jamais pu les porter. »

C’est marrant, elles me faisaient saigner ! Et un jour elles ont juste disparu !

« Pourquoi tu acceptes de donner quelques provisions quand les associations se présentent à l’entrée du supermarché ? »

J’ai passé une nuit dans un centre pour sans-abris. Il ne faut pas avoir la mémoire trop courte dans la vie. On peut tous avoir besoin d’aide.

Comment me serais-je sortie de là si je n’avais pas eu ma famille ? Quand on en a l’occasion, on peut tendre la main aussi.

« Tu évites de juger les clients en difficulté également. »

C’est facile d’avoir une opinion sur la vie des autres. Je vais être franche, je suis toujours très surprise quand j’apprends qu’une personne déjà en difficulté choisit d’avoir un autre enfant. Parce que dans ma tête, quand la vie est difficile à trois, elle ne peut pas être plus facile à quatre. Mais je me garde bien de faire des commentaires. Devant ou derrière. 

Chacun fait sa vie.

Et puis il y a toujours un moment où on aspire à la facilité pour soi. Un moment qui peut durer longtemps et nous amener à ne rien faire pour sortir d’une situation.

Je l’ai vécu aussi, je comprends.

« Tu voudrais avoir quatre enfants ? »

Non. Je n’ai jamais voulu quatre enfants. Jamais. Deux maximum et à choisir ils auraient eu au moins 5 ans d’écart. Là, ça va être compliqué lol !

« Tu ne veux pas avoir deux petits en même temps. »

Exact.

« Si un jour tu tombes enceinte de jumeaux ? »

J’ai déjà dit que je prendrai ce qui vient. S’ils sont deux, ils sont deux. Le sexe c’est pareil je m’en moque, ce qui m’intéresse  c’est en bonne santé, avec deux bras et deux jambes. 

« Certains veulent un garçon ou une fille. »

Mes parents me voulaient, moi. Je pense comme eux. C’est celui ou celle qui arrivera qui m’intéressera. 

« C’était ton frère l’heureuse surprise. »

Oui.

« Et s’il n’y a pas d’enfant ? »

On verra. Je ne sais pas quoi te répondre. Il n’y a pas grand-chose de conventionnel dans ma vie. Le travail, c’est tout. Alors je me dis, un enfant un peu plus tard que la moyenne, pourquoi pas ? Je connais des femmes qui ont eu leur premier enfant tard.

A ce jour, je me dis que la porte n’est pas encore fermée. 

Je ne suis pas en peine de ne pas avoir d’enfant maintenant. Mais je me projette très bien avec un enfant plus tard.

Est-ce que j’ai tort ?

« Penses-tu avoir tort ? »

Non, je me dis, pourquoi pas ? Mais pas une FIV avec un inconnu. Ce n’est pas ce que je veux. J’ai entendu ce qu’a dit le médecin. Ce n’est pas une option à mes yeux.

Je préfère ne pas avoir d’enfant. C’est une famille qui m’intéresse. Et au-delà de la famille je suis intéressée par un couple déjà solide au moment de la venue de l’enfant.

C’est pourquoi moi, je ne vois une conception que dans un second temps. 

« Certains aiment que les choses aillent vite. »

Concrètement, regarde-moi aujourd’hui. Pourquoi est-ce que soudain, j’irais vite ? J’ai voulu aller vite. Et rien ne s’est passé comme j’aurais voulu. Je me dis qu’il y a une raison et donc moi je ne suis plus pressée.

J’étais sérieuse quand j’ai dit que je ne me vois pas emménager avec quelqu’un au bout de deux mois. Je sais que c’est ce qui se fait. Pour moi vivre ensemble ce n’est pas le premier objectif.

« Quel est le premier objectif ? »

Le lien. 

« Oui, toi tu vois le lien au-delà de l’attirance et même des sentiments. Et quelle qualité de lien tu veux ? »

Tout bien aligné, spirituel, intellectuel et matériel.

« La plupart des gens se contentent de deux sur trois. »

Je n’arrive pas. J’ai voulu passer outre. Je ne peux pas. Ca ne va pas.

« Il est possible d’avoir les trois. »

Je sais. Mais il y a un facteur supplémentaire. Le temps. En fait, il y a un moment dans la vie de deux personnes où elles peuvent s’aligner comme ça. Avant ce n’est pas l’heure, après ce n’est plus l’heure.

« Une chance, le temps et l’amour sont des domaines faciles pour toi. »

Donc peut-être que j’aurai ma famille ?

« Peut-être. »

Vous n’allez rien me dire hein!

« Essaye d’avoir un enfant, quand tu le voudras, c’est tout ce que nous te dirons. »

Bon…

« Pour certains le lien est la quête. Pour énormément de monde en fait, c’est simplement qu’ils ne l’identifient pas aussi bien que toi. C’est pourquoi beaucoup se mettent vite en ménage. Pour tester, éprouver ce lien.

Toi tu le vois comme le premier objectif. C’est intéressant. Tu ne veux pas le tester, tu le veux le sentir et le savourer. »

Oui !

« C’est pratique de savoir ce que vous voulez. Alors il n’y a plus de quête en effet. Tu négliges juste un point de taille. »

Lequel ?

« Et si l’homme idéal pour toi n’était pas comme toi ? Et si lui connaissait cette quête ? Et si lui avait besoin pour sentir qu’il a trouvé le graal, de pouvoir tester ce lien ? »

Comment ?

« La vie mérite sa part de surprises, tu ne crois pas ? »

Là en l’occurrence, je ne suis pas sure !

« Mais si voyons. Tu verras. Ce qui est intéressant, c’est la façon dont vous parvenez à vous entendre les uns avec les autres. »

Ce sera quelqu’un de jaloux.

« Il y a de bonnes chances. »

Et possessif.

« Un peu. Pas comme certains que tu connais. Il te fera confiance. Mais il se montrera plutôt protecteur. »

Je sais comment les gens testent le lien. Ils s’enveloppent dedans et ensuite ils regardent si ça tient.

Voilà ma conception des choses, on a pris le temps de se découvrir, de laisser la certitude grandir en nous, le lien nous sert juste à grandir côte à côte.

On n’est pas obligé de s’envelopper dedans.

« Il n’est pas comme toi. Et tu sais déjà que peu de gens sont comme toi. Mais tu verras qu’il sera parfait pour toi. Chacun apporte ce qu’il est et ce qu’il a. »

Il y a d’autres gens qui connaissent la notion de certitude au-delà du lien lui-même ?

« Oui. Ces gens-là savent que le bonheur part de soi. Pas du couple. »

Ils ne s’enveloppent pas dans le lien !

« Peut-être que tu y seras bien. Certains, beaucoup même, découvrent la certitude ainsi. »

Merci Ariel.

Bonne journée à tous ;)      

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3 Commentaires

  1. crystallia

    16 décembre, 2018 à 11:47

    Bonjour,

    Pour moi la certitude est ce qui est au départ.

    Pour rester dans cet exemple de l’amitié, dernièrement j’ai discuté avec une amie, que je ne vois pas, à qui je parle rarement et c’était comme si on s’était quitté la veille.

    La première fois que je l’ai vue, il y a plus de 20 ans maintenant, j’ai eu la sensation de la connaitre depuis toujours et elle a ressenti la même chose.

    Pour moi, la certitude apparait en premier. J’ai vécu cela avec d’autres.

    Parfois on rencontre une personne qui est spéciale pour nous. On la retrouve en fait.

    Je sais qu’avec nos enfants, le lien existait avant incarnation aussi.

    Merci à vous.

    Bise ;)

  2. passeuse

    16 décembre, 2018 à 10:39

    Bonjour Sylvie

    C’est beau ce mes sage!

    « ILs s’enveloppent dedans  »
    Oui, comme beaucoup de couples, nous l’avons fait .
    C’était beau et ça a tenu pas mal de temps quand même!
    Et comme le dit la chanson, « non, rien de rien, je ne regrette rien,ni le bien, ni le mal qu’on m’a fait tout ça m’est bien égal »
    Car la certitude que le lien part de soi est bien là.
    Chacun dans son identité propre , dans son soi propre mais soudés par un lien de fraternité , de partage , d’amour ( celui qui se donne sans rien attende en retour) mais qui brille quand même justement par ce que le « rien » fait le tout_ englobe le tout, de communion , ensemble!
    Voilà ce que j’aimerai et qui y tend même si mon mari n’y est pas encore tout à fait.
    En ce qui concerne les enfants , nous voulions ma fille et elle est arrivée, un jour.
    POur mon fils, il est arrivé , alors que nous ne l’attendions pas……et ce petit être a été aimé dès que nous avons su.
    Une tante a fait plusieurs fausses couches, moi, même, je devais me reposer car saignements beaucoup!
    Et pourtant mon fils est là.
    J’ai le certitude que quand c’est le bon moment, problème de santé ou pas ,si un bb doit voir le jour, cela se fera.
    Notre corps est vraiment très fort pour faire ce qu’il faut pour anéantir les dysfonctionnement avec l’aide de la foi et de l’amour de soi.
    La certitude , c’est un sentiment si merveilleux!
    Avoir mes enfants m’a comblé de bien des façons différentes et eux aussi méritent d’être comblés et ils le sont.
    ILs m’ont beaucoup appris et je continuent de leur apprendre_ dans l’amour, la confiance et ma foi, avec de la sérénité aussi!
    Bonne journée dans l’amour à tous

  3. Anna

    16 décembre, 2018 à 8:48

    Bonjour Sylvie

    Très intéressant cet article pour là où j’en suis. La certitude du lien et ne plus avoir besoin de s’envelopper dedans. Reconnaître que j’en ai eu besoin que d’autres en ont encore besoin et que ça n’entachera pas ma certitude pour autant. Alors, il s’agirait d’ accepter cette différence quand tout est aligné au risque de ne pas pouvoir vivre ce lien dans une relation qui le sublime plutôt qu’il le teste jusqu’à le rompre. Alors même qu’un lien ne se rompt pas. Il se vit ou pas.
    On peut avoir une seconde chance. Sans forcer. Sans retourner vers. Je ne pense pas que c’est où maintenant ou jamais. Qu’il y a qu’un seul bon moment qu’on a raté ou pas.
    Je le vis actuellement avec une amie. C’était mon idéal en amour. Je te l’ai dit ailleurs je viens de comprendre pourquoi et pourquoi ça ne pouvait marcher.
    En amitié, je l’ai éprouvé. Ça demande de bouger intérieurement. Le lien perdure toujours. Et « un hasard » peut faire qu’on se retrouve. Si on est au même endroit interieur que lorsqu’on s’est quitté rien ne se passe de plus ou pas longtemps mais si chacun a bougé autre chose est possible.;un renouveau ;)
    C’est drôle car en ce moment avec elle je vois qu’elle teste si j’ai vraiment bougé. Ça me permet de le vérifier. Aujourd’hui, je n’ai plus besoin d’envelopper le lien pour être sûre qu’il existe. Je ne crains plus de le perdre non plus. C’est un non-sens. Grâce à elle. Grâce à nous comme elle dit.

    Je me demande à te lire si dans le cas d’un enfant il n’y a pas cette certitude à avoir plus ou moins consciemment, qu’un lien existe. Jusqu’à ce qu’elle rencontre la certitude d’une âme qui demande à s’incarner. Je n’ai jamais douté un instant que je serai mère. Ça ne s’est jamais formulé en Je veux un enfant mais j’aurai des enfants. Par contre, je n’en voulais pas plus de trois et la troisième est arrivée par surprise car le « quand aurais-je un enfant » (plus pour elle que les deux autres) je ne m’en préoccupais pas. Il y avait aussi quelque chose de très important pour moi c’est que je ne voulais jamais me retrouver à devoir avorter. Je n’ai rien contre celles qui font ce choix. Je savais juste que je pouvais et ne voulais pas vivre ça où avoir à me poser cette question. Pour des raisons liées à mon histoire familiale et celle de ma mère en particulier. Je fus exhaussée. Malgré des prises de risques.

    Ça ressemble à ce même besoin pour toi de ne pas pouvoir t’imaginer avoir un enfant hors d’un couple dans un lien solide.
    Pour moi ceux sont des projets de vie différents même si bien sûr il faut être deux. Bien que de nos jours…. mais ce n’est pas la question.
    Ceux sont deux types de lien différent. Je pense. Mais je pense qu’ils se manifestent selon ce qu’on a à vivre et comprendre. Du coup l’injonction trouvait un homme de la part des médecins n’est pas si fausse. Tu sais toi que ce n’est pas pour avoir un enfant mais qu’un enfant ne peut arriver pour toi, telle que tu es exceptionnellement constituée lolll, qu’au sein d’un tel lien. Pas pareil. Comme le Canada dry. On pourrait croire qu’elle a un homme pour avoir un enfant mais non elle un homme pour créer des liens.
    Quand d’autres créent des relations. Beaucoup d’autres.

    Bon dimanche !

    Bise !

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