Bonjour à tous,
« Nous t’avons dit, nous t’avons répété que le bien et le mal n’existent pas. C’est même l’un des premiers messages que tu as reçu. L’as-tu compris ? », me demande Sahiel.
Oui, je pense.
« As-tu déjà ennuyé quelqu’un volontairement ? Juste pour t’amuser ou parce que tu n’appréciais pas cette personne ? »
Oui, bien sûr.
« Est-ce mal ? Est-ce grave ?
Es-tu capable d’expliquer le calme et la fureur ? »
Au-delà de la morale, il y a soi. Au-delà de ce qui nous a été enseigné, répété, de ce que l’on voit ou croit savoir, il y a soi et ce qu’il y a en soi.
Le calme et la fureur sont les extrêmes entre lesquels nous oscillons tout au long de notre vie.
- Ne jamais nier ses émotions
- Ne jamais nier ses sentiments
- Accepter ses désirs
- Accepter le désir
- Accepter ses défauts
- Reconnaitre ses qualités
- Accepter que tout au long de notre vie à certains moments nous puissions nous laisser aller à la faiblesse, la facilité, le mensonge
- Accepter ses propres frustrations
- Voir des défis et non plus des limites
- Choisir le challenge à chaque opportunité
- Faire face aux obstacles
- Écouter sa voix intérieure
Tout cela nous permet de nous rapprocher du calme en nous. Qu’est-ce que le calme ? C’est cet état où le besoin est maitrisé. Cet état où le besoin ne prend les rênes de notre raison en faisant taire notre cœur comme il le peut.
Alors, peut-être certains points vous surprennent-ils. On ne va pas les reprendre.
Souvenons-nous juste d’une chose, à chaque fois que vous avancez d’un pas vous faites un choix. Ce choix doit entrer en cohérence avec la personne que vous êtes et l’objectif que vous visez.
A certains moments, pour respecter la personne que vous êtes et tenir l’objectif que vous visez, vous serez amenés à faire des choix que tout le monde n’approuvera pas.
Je vous prends un exemple. J’ai menti une année durant à mes parents pour pouvoir rester à Marseille alors que je n’avais plus de travail et plus d’argent.
Aujourd’hui je n’ai pas le cœur déchiré par la culpabilité. J’avais besoin de ce temps. Cela avait du sens pour moi et vraiment juste pour moi.
J’ai mis toute la famille en danger. En créant une dette. Bien matérielle.
Je ne conseille à personne de faire comme moi. J’ai juste pris un exemple. Et pour rappeler l’issue, ma famille n’a rien eu à payer. Ni moi. Mais je me suis retrouvée à la rue. Sans le genre d’explication logique et carrée que des parents peuvent comprendre.
Passons à la fureur. Il serait facile à ce stade de m’épancher sur celle de mes parents à l’époque. Figurez-vous qu’elle n’a eu d’égal que leur immense capacité à pardonner. Aussi, je n’ai plus grand chose à dire sur ce sujet précis.
Revenons à la fureur.
- Nier sa vérité, sa voix intérieure
- Nier ses désirs
- Nier ses propres envies
- Fuir le choix, toute forme de violence, la confrontation
- Préférer plaire à se plaire
- Se donner des lignes de conduite
Qu’est-ce que la fureur ? Le besoin est la voix de l’ego. Plus il est fort, moins vous êtes en mesure d’entendre votre besoin légitime au milieu du brouhaha qui vous entoure. Plus il est fort, moins vous êtes à l’écoute de vous-mêmes.
Alors, vous allez vers la fureur en vous. Rappelez-vous, vous avez un ego parce que vous vous incarnez. Cet ego se croit unique et différent. Pour que vous puissiez vous voir unique et différent.
Pour que vous puissiez comprendre que vous êtes X et non pas Y.
Cela est sa vérité et sa seule vraie vérité. Il est unique et différent.
Prenons un exemple. L’hyperacousie, je vous ai parlé de la mienne. Et de ces mois difficiles où je craignais le silence en raison des affreux acouphènes qui résonnaient dans ma tête.
Longtemps je me suis demandée ce qui avait pu déclencher cette crise qui avait brutalement abaissée mon seuil de tolérance au bruit. Déjà nettement plus bas que la moyenne.
Le pire pour moi c’était d’entendre le brouhaha. Un bruit lourd, indéfini et continu. On ne peut pas appuyer sur stop ou moduler le volume. C’est là, dans notre tête et c’est tout.
Durant cette période j’étais également mal au travail. J’ai même ressenti une très forte colère, j’en ai parlé. Je voulais partir évidemment. Je ne recevais que des messages me disant, ce n’est pas la bonne direction.
Je ne voulais pas céder à la colère et je sais que quelque part cela m’a aidée. Néanmoins, je ne pouvais pas nier ce que je ressentais. Cette immense colère et la peur qui l’accompagnait. J’ai perdu confiance en moi. Et je me disais que la meilleure façon de la retrouver, c’était évidemment de trouver un bien meilleur poste d’une façon ou d’une autre.
Il n’y avait rien dans cette direction-là pour moi. Il n’y avait rien d’autre que la fureur qui nous maintient loin du calme apaisant et qui laisse dans le brouhaha.
La fureur, c’est ce que l’on déploie quand on oublie que ce qu’il y a dans notre cœur, notre propre vérité est ce qui nous convient vraiment. Et peu importe que cette vérité puisse être dérangeante, c’est la nôtre.
Il ne s’agit pas de faire ce que l’on nous dit être bien. Il s’agit de sentir que l’on est en accord avec soi-même.
Je ne cherche actuellement pas de travail et je ne compte pas m’y mettre. Je ne cherche pas non plus de formation. Il n’y a rien dans la fuite et c’était ce que je cherchais.
D’ailleurs, cela fait un moment que je n’ai plus entendu le brouhaha. Il ne me manque pas. Et au passage j’ai fini par comprendre que ce n’est vraiment pas grave si je ne bois pas en soirée ou si j’aime passer des après-midis seule à la plage. J’ai horreur des weekends blindés d’un bout à l’autre.
- Oser
- Pardonner et se pardonner
- Aimer
- Être
- Respecter autrui et ce qui nous entoure
- S’affirmer
Il est possible de dépasser le calme et la fureur et de cultiver l’Être au travers l’ego. C’est même souhaitable.
Pour cela il faut savoir qui on est et l’accepter.
« Le calme et la fureur sont les deux faces d’une même pièce. Il n’est pas possible de se débarrasser de l’un ou de l’autre. Par contre il vous est effectivement possible de donner ce que vous avez de plus beau en vous. Ou ce que vous avez de plus laid.
Et tu l’as compris, les deux résultent effectivement d’un choix individuel. »
Merci Sahiel.
Bonne journée à tous
Amandine
20 décembre, 2018 à 7:24
Coucou , Merci Sylvie et joyeuse journée
crystallia
19 décembre, 2018 à 10:59
Coucou,
Je pense que tout le monde peut connaitre la fureur.
Ensuite, on est invité à retrouver le calme de la manière qui nous convient.
Et pour des raisons spirituelles qui diffèrent d’une personne à l’autre.
Cela peut être pour nous aider à accepter qui nous sommes ou pour nous aider à accepter ce que nous voulons vraiment.
Bise
Anna
19 décembre, 2018 à 9:13
Coucou
J’ai connu la fureur. Je ne connais pas l’éveil tel que tu en parles mais je von
jaoni
18 décembre, 2018 à 13:33
Coucou,
Ces changements d’états me font penser à Venom l’alter ego de Spiderman
J’ai souvent senti venir ses moments là où je sens que je vais switcher en quelqu’un que je n’aime pas du tout, je n’ai jamais vraiment su ce qui me retenait mais en tout cas ça a toujours été efficace
On dit souvent très justement que nous sommes tous capables du meilleur comme du pire, le calme ne peut que venir de l’acceptation des ces deux parts de nous.
Pour moi ça n’a rien à voir avec la reliance ou une quelconque recherche de l’équilibre mais de se voir tel que nous sommes sans nous idéaliser.
Belle journée
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