Bonjour à tous,
J’ai encore plein de sable sur moi Elédahiel !
« Il y avait plus de vent que d’habitude. C’est aussi pour cette raison que tu aimes le Diamant. »
J’adore la plage du Diamant, elle a détrôné ma belle plage de Sainte Anne préférée.
« Tu iras à Sainte Anne après les fêtes. Par exemple. »
Tu veux dire à l’Anse Moustique, cela fait un moment que je n’y ai pas été et c’est là que j’ai envie d’aller. Pour prendre de nouvelles photos.
« Sur la plage des nudistes ? »
Je veux y aller tôt pour ne pas les voir justement ! Mais si je n’arrive pas tôt je resterai sur la plage de l’Anse Moustique. L’autre est un peu plus loin en fait. Je pourrais faire une rando dans les sous-bois…
« Où était ton chapeau aujourd’hui ? »
Ou alors peut-être que je pourrais zapper la rando sous le soleil. Aussi…
« Tu sais que tu attrapes plus vite des coups de chaleur sur les plages de Sainte Anne.
Je pense que cela fait un moment que je n’ai pas été à l’Anse Céron, au Prêcheur.
« Au mois de janvier, il fera encore frais le matin à Sainte Anne. »
Oui mais le matin à quelle heure ? Tu penses que je pourrais faire la savane des Pétrifications ? La dernière fois le ciel était idéalement couvert mais dans la chaleur, c’est compliqué pour moi.
« Tu pourras la faire. Quand tu te conduiras en adulte et que tu tiendras compte de tes malaises quand il fait trop chaud. »
Tu n’es pas gentil.
« Tu peux aller voir l’étang des Salines. C’est une balade plus courte. Tu as remarqué que tu sens une vraie différence quand tu entres dans la fraicheur après avoir été exposé à la chaleur ? »
Oui, c’est comme ça que j’ai compris qu’en fait je suis sensible à la chaleur tout le temps. Je croyais que j’avais des coups de chaleur. En fait non, c’est juste qu’à un moment, ça ne passe plus.
Le problème c’est que je ne sais pas détecter « l’instant d’avant ». Cela m’arrangerait bien.
« Non, il faut trouver le moyen d’éviter que le trop-plein arrive au contraire. Nous t’avons dit de manger, de boire car il faut que tu n’aies ni faim ni soif. Ensuite, il faut que tu portes un chapeau et que tu évites de prendre des coups de soleil. Tu sais déjà que tu peux en prendre partout.
Tu devrais porter des robes plutôt que des shorts sur la plage.
Mais évite de rester dans le vent ou de prendre froid. Le choc chaud-froid te rendra malade. »
Dubaï c’était vraiment une très mauvaise idée, n’est-ce pas ?
« Elle est passée. Tu pourrais aller au Japon. Après juillet-aout. »
Tu vas rire, j’ai eu une autre idée.
« Que nous approuvons totalement. Fais-le. »
Tu plaisantes ?
« Pourquoi pas ? Tout n’est pas une question de sérieux. La trop grande sensibilité à la chaleur est un problème sérieux.
Mais une virée shopping et restaurants, nous t’encourageons. Parce que nous savons que tu apprécieras et que de toute manière tu te débrouilleras pour aller voir un musée et faire des photos. »
Je ne peux pas arriver quelque part et ne pas me renseigner un peu sur la culture. Mais une virée shopping cela me dirait bien.
« Tu as raison. Tu as compris que chacun peut faire ce qui l’intéresse. Tu pourrais aller à Montréal. »
En juin alors. Ou juillet.
« De toute manière, tu es également sensible au froid. Ce que tu sais depuis longtemps puisque tes maitresses d’école faisaient des remarques à ta mère sur tes joues et tes oreilles qui devenaient très vite rouges. »
Et pourtant je suis noire. Comme quoi.
« Ce type de sensibilité n’a rien à voir avec la couleur de peau. »
Je sais bien.
« Les gens continuent de penser que tu es quelqu’un de fragile. »
Je ne suis pas fragile. On a le droit d’avoir quelques intolérances.
« Tu vas aller acheter un chapeau que tu auras envie de porter, d’accord ? »
D’accord…
« Tu peux faire une virée shopping à Paris aussi. »
Non, à Marseille. Tant qu’à faire.
« Par exemple. Ou tu attends ce voyage dont on t’a parlé. »
C’était ce que je voulais mais je n’ai pris que 4.5 jours de congés et du coup il va falloir que j’écoule avant le 31 mai donc je vais réfléchir sérieusement à la question.
« Tu as un ami qui voudrait faire les parcs de Floride. »
Oui mais il a dû aider un proche. Il ne peut plus partir. Je vais voir.
« N’oublie pas de t’hydrater toute l’après-midi. »
Ne t’inquiète pas. Merci à toi.
Bonne journée à tous
crystallia
20 décembre, 2018 à 14:35
Oui, le corps est de la partie. C’est même notre vaisseau ici bas alors autant en prendre soin.
Merci Émilie.
Bise
Emilie
20 décembre, 2018 à 12:09
Bonjour Sylvie,
Le « si je veux je peux » a aussi un goût de liberté ! Pouvoir faire ce que l’on aime sans restriction cela permet de se sentir libre jusqu’à ce que l’on soit obligé d’accepter ses propres limites ou celles de notre environnement. C’est fort déplaisant que nos limites ne coïncident pas avec nos désirs et il est rarement sage de vouloir les dépasser à moins d’être prêt à payer de sa personne. Accepter ce genre d’évidence m’a donné le sentiment d’être punie ou privée de quelque chose ou de devoir lutter avec le « c’est pour ton bien ». C’est une bonne idée de trouver le chapeau que tu aimeras porter car rien n’est moins contraignant que de devoir supporter un chapeau choisi par dépit.
Je ne pourrais pas dire que tu es quelqu’un de fragile car tu as beaucoup de force en toi, même si ton hypersensibilité abaisse parfois dramatiquement ton seuil de tolérance à des petites complications, qui n’affectent que peu de personnes au quotidien. Le corps sait très bien nous rappeler qu’il n’y a pas que la tête qui commande et qu’il est de la partie.
crystallia
20 décembre, 2018 à 10:51
Coucou,
En fait j’adore le soleil et j’adore être au soleil.
C’est une vraie contrariété cette sensibilité à la chaleur.
J’aime sentir le soleil sur ma peau.
Et je ne parviens pas à garder un chapeau sur ma tête. Ils s’envolent sous le vent !
Alors le plus souvent j’évite de m’exposer. Mais il y a toujours un moment où j’ai envie de marcher sous le soleil. Même si pas longtemps. Du moins j’ai toujours l’impression que ce n’est pas longtemps.
Je sais que je dois éviter les coups de chaleur alors je fais quand même des efforts.
Mais justement, il faut que j’arrive à les voir comme une routine et non plus des efforts.
Je n’aime pas les efforts. Surtout ceux-là.
Bise
Anna
20 décembre, 2018 à 7:21
Bonjour Sylvie
Tant de plages, de balades et de choix possibles !
Pas facile de choisir. C’estt bien d’avoir quelques limites pour se décider
« Le tout m’est possible » ou » A cœur vaillant rien d’impossible » à des saveurs de Puissance certes mais aussi d’Inconscience de notre individualité qui implique des singularités physiques et psychiques. S’accepter tel que l’on est et agir en conséquence. Admettre qu’il y a des choses qu’on ne peut pas ou plus faire ou avec des aménagements. Pas si simple.
C’est étonnant cet histoire de chapeau et de sensibilité à la chaleur que tu n’arrives pas à intégrer. Il faut dire qu’il y en a tant d’autres attentions que tu dois prendre. Alimentaire par exemple. On peut vouloir braver d’autres sensibilités. Mais pourquoi donc ? Qu’est ce qui t’es si difficile à mettre dans une routine ?
Est-ce tout ce qui a trait au soin de ton corps terrestre et ses limitations dont tu n’as pas la perception directe ?
Chacun a je crois ses propres points de butée sur lesquels on s’obstine au lieu de contourner.
Bien belle journée à toi Sylvie.
Bise !