Bonjour à tous,
Cet article fait suite à celui d’hier et une nouvelle fois, nous allons rester dans l’acception large du terme relations. Simplement parce qu’il ne serait ni utile ni logique de ne s’attarder que sur un unique type de relations.
Nous allons commencer par un exemple volontairement gros et basique, comme d’habitude.
Vous êtes célibataire depuis peu. Vous n’êtes pas seul au monde pour autant. La garde de vos deux jeunes enfants occupe bien votre temps libre. Surtout que votre ex se sent très peu concerné par la situation. C’est ironique quand on sait qu’à la base, vous ne vouliez même pas avoir d’enfant. C’était son idée, son choix. Vous, vous étiez amoureux, vous saviez que fonder une famille est presque une suite logique. Vous saviez que ce n’est pas pour autant une obligation mais enfin…
Qui eût cru que finalement, vous auriez des jumeaux ! Ils ont déjà deux ans et votre ex les voit à peine.
Cela vous rend amer. En outre, une part de vous ne peut s’empêcher de se sentir un peu pris au piège. Alors pourtant que vous savez que vous les aimez.
Oui, vous le savez. Simplement les choses ne se sont pas déroulées comme vous l’auriez voulu. Dans l’idéal, vous seriez restés deux.
Vous non plus vous n’avez pas apprécié les nuits blanches, les longs moments de détresse quand les enfants pleuraient et que rien ne semblait pouvoir les apaiser.
Que dire de la fin de la légèreté également, de l’insouciance. Il faut tout prévoir, tout calculer.
Soudain la vie est devenue moins drôle. Puis moche quand les cris des grands ont résonné plus fort que ceux des enfants.
Jusqu’à maintenant vous vous demandez à quel moment tout a basculé. Mais bon, le résultat est là.
Heureusement que vous les aimez. Vous les aimez. Vous le savez.
Vous devez vous le rappeler de temps en temps et en fait, de plus en plus souvent. Mais…
C’est simplement que si un génie apparaissait et vous proposait un vœu, vous avez une idée bien précise de ce que vous demanderiez.
Car vous n’avez pas eu de chance quand même il faut le dire. Pourquoi êtes-vous celui qui est coincé là avec deux jeunes enfants quand vous n’en vouliez même pas à la base ?
Et pourquoi la vie vous inflige-t-elle ce vilain tour ?
En réalité, la vie ne vous inflige rien du tout. La vie ne nous inflige jamais rien. Il n’y a pas de fatalité.
C’est à chacun de savoir quand faire des choix et lesquels.
Revenons à notre exemple. Ce n’était pas votre idée, votre choix, de devenir parents. Vous étiez simplement amoureux.
Bon. Parce que vous étiez amoureux, vous avez voulu faire plaisir à votre partenaire.
N’est-ce pas précisément ce qui s’appelle faire un choix ?
Céder ou accepter sont des choix. Il était également possible de dire au partenaire, je ne veux pas d’enfant.
Certains y parviennent très bien même après des années de relation.
Toutes les idées peuvent ne pas venir de nous. Toutefois nous sommes toujours celui qui les suivons ou pas.
Ce n’est jamais Untel qui vous a entrainé. Vous êtes allé parce que vous vouliez. C’est la raison pour laquelle vous vouliez qui est intéressante.
Qu’est-ce qui motive vos choix ? Cette motivation est-elle juste pour vous, est-elle bénéfique ou cohérente ?
Toutes nos décisions devraient aller dans notre sens. Nous devrions toujours être en accord avec elles au moment où nous les prenons.
Prenons un autre exemple.
Quelle gueule de bois ce matin ! Ouh la la, si vous aviez pu prévoir que votre corps réagirait si mal, vous n’auriez jamais bu autant. En même temps, n’est-ce pas l’âge également qui vous joue des tours ?
Quand on regarde bien, vous n’avez pas bu tant que ça. Vous aviez déjà fait pire !
Non, en fait ce n’est pas totalement votre faute. Vous ne pouviez pas vous douter que les années vous avaient tant affecté. C’est cruel quand même…
Bref, vous faites l’effort, vous vous levez. Vous vous demander dans quel état sont les autres. Et si tout le monde est bien rentré également.
Ah la la, Dominique et ses idées brillantes…
Ceci dit, il faut reconnaitre que vous avez passé une bonne soirée. Dommage de devoir la payer !
Les autres ne sont jamais responsables de nos malheurs indirects. Quand quelqu’un fait en sorte de vous nuire alors oui, il ou elle est la cause de vos soucis.
Mais en-dehors de ce cas de figure, il ne peut y avoir qu’un seul responsable à vos difficultés, c’est vous-mêmes.
Nous sommes ceux qui savons ce qui peut nous faire du bien ou non. A chaque instant.
On a souvent l’impression de devoir apprendre de manière dure à reconnaitre ce qu’il nous faut. De ce fait on pense que ce sont les expériences concrètes finalement qui seules peuvent nous permettre d’avancer. On pense que la seule connaissance éprouvée a une véritable valeur.
C’est faux.
Prenons un exemple court et simple, nul besoin d’avoir commis un meurtre pour écrire un roman traitant de ce sujet.
Dans nos diverses relations, nous pouvons nous souvenir que ce qui importe ce n’est pas tant la nature du lien mais la valeur que nous lui accordons.
Dès lors, nous devons nous investir en fonction des choix qui peuvent nous permettre de valoriser encore davantage ce lien à nos yeux.
L’ami qui vous entraine boire, vous encourage en ce sens mais qui lui-même se contente d’un verre et finit la soirée à l’eau n’est pas un ami.
Sur le papier c’est clair. Dans les faits, le choix de suivre cet ami, que vous apporte-t-il ?
Pourquoi vous sentez-vous bien avec cet ami ?
Si ce n’est pas réellement le cas, pourquoi est-ce toujours votre ami ?
La majorité de nos difficultés relationnelles ne viennent pas des tiers mais bien de nous.
La difficulté d’accepter que tous les choix sont bien des choix vient de la difficulté à se remettre en question.
Il faut pouvoir choisir la lucidité chaque jour, chaque fois qu’un choix quelconque se présente.
C’est un travail. Ingrat. Qui amène à réaliser que beaucoup de nos propres raisonnements et comportements nous sont néfastes.
Personne ne veut voir que le mauvais virage, on l’a pris tout seul. C’est plus facile de blâmer les tiers ou les circonstances.
Or prendre le temps de choisir la lucidité, de peser chaque choix en se demandant s’il est juste, bénéfique ou cohérent est la démarche qui peut nous permettre d’arriver puis de demeurer sur le bon chemin, celui qui nous convient.
Et quand bien même on regrette un choix, il est toujours possible de choisir la lucidité afin de trouver la solution à une situation désagréable ou compliquée.
Dans nos relations, cela implique de prendre son temps. Le temps de savoir ce qui est le mieux pour nous et s’il est intéressant de suivre ou non, de proposer ou non, de s’impliquer ou non, de soutenir ou non. Voire quand.
Pour pouvoir tirer profit du choix spirituel dans ses relations, il faudrait toujours choisir la lucidité.
Pour pouvoir tirer profit du choix spirituel plus largement, il faut apprendre à sentir l’équilibre universel et c’est un autre sujet.
Bonne journée à tous
crystallia
10 janvier, 2019 à 23:38
Alexandre, il existe un rituel tout à fait accessible qui consiste à se laisser le temps d’ouvrir les yeux sur une situation et gagner ensuite la confiance en soi nécessaire pour pouvoir tirer un trait.
Les manipulations énergétiques ne sont pas toujours nécessaires.
Je suis contente que ces articles vous aient plu.
Le Milieu, c’est toujours un effort pour moi. J’aime ce qui est tranché. Mais on vit dans un espace ouvert, où tout le monde a sa place.
Je le comprends aussi.
Aux gens du Milieu on dit souvent de regarder vers la Lumière sur le plan spirituel.
Cela ne peut pas suffire.
J’ai compris au fil des années que sur le plan spirituel il faut aussi parler du Milieu à ceux qui sont concernés afin que certains réalisent que le flou des possibilités n’est que le préalable à la compréhension de la justesse.
Apparemment ceux de l’Ombre parviennent plus ou moins vite et seuls à réaliser quel peut être leur chemin. Ils ont une autre guidance aussi.
Pour moi l’Ombre est plus facile que le Milieu parce que je comprends l’affirmation de soi dans la sagesse.
Et le chemin qu’on trace.
Pour moi aussi il y a un chemin tracé même si je ne peux pas le voir devant moi. Il n’apparait qu’après chaque pas.
J’ai du mal avec l’espace ouvert du Milieu, qui me semble trop grand pour rien.
Plus tard j’écrirai aussi sur les appels du cœur au Milieu mais quand je dis plus tard, c’est vraiment plus tard.
Je vois les contours, je n’ai pas encore les détails.
Merci à tous.
Bise
EVE
10 janvier, 2019 à 23:00
Bonjour Sylvie,
Ce post sur le choix spirituel me parle énormément même si je n’ai pas tout compris pour le moment. En tous les cas, je me reconnais bien dans le milieu. C’est super car j’ai l’impression de me connaître un petit peu plus. C’est comme si on allumait une petite lumière dans le noir total. Merci merci merci
Bise
alexandre
10 janvier, 2019 à 22:44
Bonsoir Sylvie,
J ai beaucoup ton exemple de l ami qui te veut du bien et t incite a boire tout en ne buvant pratiquement rien. J ai connu par le passe ce type de personnes et elles avaient toutes un point commun: c est qu’a un moment donne,les masques tombaient et elles se trahissaient . Cela pouvait être dans leur comportement voire de simples détails dans celui ci. Les gens ,en fait, ne sont pas souvent attentifs aux détails. Ce n est plus mon cas, j’observe et note tout. Car ne dit on pas que le diable réside dans les détails? Je pense que ce qui serait aussi utile serait de connaitre un rituel pour se protéger voire se libérer de ce type d influences. En connaîtrais tu un par hasard? Bises
Amandine
10 janvier, 2019 à 20:15
Recoucou
Mince!! Je me suis trompée j’ai commenté pas le bon article précédemment. Je te prie de m’excuser.
Ceci dit j’en profite aussi pour te remercier pour cet article qui m’éclaire beaucoup sur la notion de lucidité dans le domaine sentimentale..:)
Bonne journée
Amandine
10 janvier, 2019 à 19:31
Bonjour Sylvie
Je te remercie pour ces deux articles..
Quand tu écris comment la paix s’installe au millieu cela m’evoque mon dernier reve ou très clairement j’étais en première partie du rêve en attente dans un sas pour le Japon. On m’a dit:? tu sais il faudra pas que tu réagisses comme ici par rapport aux inégalités. La bas il est normal qu’il y est une hiérarchie sociale marquée et respectée.
Et moi : Mais oui pas de pb j’ai regardé plein de vidéo sur YouTube sur le Japon^ (une fois la bas le je me suis retrouvée dans un centre commercial avec les trais du visage plus jeune entrain de choisir une longue robe bustier blanc au nv de la poitrine puis beige juste après avoir flachee sur des manteaux en soie avec un symbole d’oideaux Magnifique mais trop chèr.) la suite du rêve m’a rapporté carrément à l’article le manteau bicolore. Mais ceci est hors sujet du coup.
depuis le beau en nous et ces derneris articles ça Me fait bien comprendre des choses . je retrouve la paix plus facilement en le vivant.
Merci beaoucoup
Heleneveil
10 janvier, 2019 à 18:56
Bonjour Sylvie,
Je te remercie infiniment, tes articles sur le choix spirituels sont merveilleux, nourrissants et révélateurs! Et tes commentaires aussi !
Il semble que tu comprennes mieux le milieu maintenant car avant tu écrivais souvent avoir des difficultés à le saisir (ce ne sont pas tes termes mais en gros ). En tout cas suis juste ravie de pouvoir lire tout cela.
Merci merci
Bonne fin de semaine
Emilie
10 janvier, 2019 à 13:04
Bonjour Sylvie,
Ta photo illustre parfaitement ton texte tellement il est dense en lui même ! J’avais ressenti cela il y a longtemps à propos de l’équilibre : tout ce qui me posait problème à l’extérieur avait sa raison d’être et c’était parfait ainsi car les véritables problèmes n’existaient qu’en moi (introspection, remise en question et mal de crâne à l’appui) … un peu comme ton histoire de voisin bruyant. Par contre j’ai l’impression qu’au milieu on peut réagir ou percevoir aussi bien comme dans la lumière ou comme dans l’ombre tout en jonglant avec l’égo et la conscience du coeur. Ce n’est pas le plus simple même si tout est là, d’autant plus que l’aide se caractérise souvent par « débrouilles toi puisque c’est ton choix » et c’est aussi pour cela que l’on valorise autant l’expérience acquise car on apprend souvent de nos erreurs avant de pouvoir les voir comme telles et accepter notre part de responsabilité. Quand j’ai du mal à sortir des stéréotypes du bourreau et de la victime (dur équilibre universel), j’essaie de me rappeler l’histoire du renard qui pleure quand le petit Prince doit le quitter mais qui sait qu’il y gagne à cause de la couleur des blés. C’était d’autant plus facile de s’en rappeler ce matin, quand google a affiché ce magnifique renard dans la neige en fond d’écran sur mon ordi.
crystallia
10 janvier, 2019 à 11:08
Bonjour Passeuse,
La prochaine fois dit simplement que toi aussi tu avais compris cela.
En outre, c’est dans la Lumière que la paix s’installe de cette façon.
La paix s’installe dans le cœur dans l’Ombre une fois qu’on a compris que l’ego est un outil utile et que ce que l’on vit, jour après jour, nous est tantôt proposé, tantôt imposé en fonction de choix antérieurs.
La paix s’installe dans le cœur au Milieu une fois que l’on a accepté que l’injustice n’existe que tant que l’on n’accepte pas la justesse de tout ce qui existe.
Une fois que l’on a dépassé l’impression erroné que certains n’ont pas en mains les bonnes cartes à la naissance.
Ce n’est pas pour rien que j’avais pris la peine de détailler.
Il y a un seul pays que l’on va appeler la Source.
Mais chacun peut y arriver par son propre chemin.
Au Milieu et dans l’Ombre, il n’y a pas ce que nous connaissons dans la Lumière, ce phénomène où alors qu’on est simplement là une voie s’éclaire soudain et plus on la suit plus on sent que notre cœur est bien alors même qu’on ne comprend encore rien. Et qu’il n’y a concrètement aucune raison d’être bien. Cela je sais que tu connais.
En général dans l’Ombre ou au Milieu, le vrai sentiment de plénitude apparait en chemin. Quelque part sur le chemin.
Pas pouf dès le début.
Tout ça pour rappeler qu’on ne suit pas tous notre cœur de la même manière. Avec le même élan, j’entends.
Bonne journée.
passeuse
10 janvier, 2019 à 9:58
Bonjour Sylvie
C’est bien ça! oui!
Et je rajoute-_si chaque décision ou choix est prise en pleine possession de son coeur, avec son coeur, il y a fort à parier que la paix s’installe .
Merci ce sont 2 messages fort !
bises