Bonjour à tous,
« Tu as demandé de l’aide, je t’écoute. »
Sammael, je travaillais tranquillement quand j’ai eu ce cas de conscience stupide !
« Oui ? »
Je me suis mise à penser au client et à la situation dans laquelle il se trouvait, laquelle je ne pourrais que contribuer à empirer.
Et soudain on aurait dit que tout devenait clair dans mon esprit et que ce que je fais est trop loin de la personne que je suis.
Qu’est-ce que je dois faire avec ça ?
« En quoi est-ce un problème ? »
Je ne peux pas juste partir. Tu comprends ?
« Oublions le client. Que penses-tu de cette prise de conscience ? »
Je pense que je n’en ai pas besoin.
« Bon. Tu vois qu’elle touche un domaine de ta vie plutôt sensible. Elle te fait peur. »
Oui.
« Il n’y a pas de raison. Disons que tu acceptes cette prise de conscience. Vois-tu ce que tu aurais envie de faire ? »
Non !!! Ca fait des années que je me pose la question, tu sais bien ! Je n’ai pas besoin de cette question-là, je n’ai pas la réponse !
Je ne la trouve pas.
« Ce n’est pas un problème. Accepte la prise de conscience pour commencer. Ne t’inquiète pas pour le client, tu n’es pas responsable de sa situation. »
Je le sais en plus !
« Tu es responsable de ton propre bien-être en revanche.
Ne vois pas que des difficultés, rien n’arrive par hasard. Peut-être plus tard dans l’année auras-tu l’occasion de tenter autre chose.
D’ailleurs nous te rappelons qu’il n’y a pas que le travail. Nous savons que tu le sais comme nous savons que tu as conscience que la vie professionnelle ne se trouve pas au centre de ton équilibre.
C’est ta vie spirituelle qui l’est. Pour l’instant.
Une évolution serait souhaitable. Une majorité de personnes se dirigent vers une réalisation spirituelle mais tu as remarqué que nous ne te poussons pas dans cette direction.
Toi tu dois aller vers le monde matériel. »
J’avais compris. Je trouve cela difficile.
« Il faut que tu acceptes ton rythme et que tu t’exprimes de ta propre voix. »
Je ne comprends pas.
« Pourquoi écris-tu ? »
Pour partager tout ce en quoi je crois et ce qu’il y a en moi.
« Tu sais donc utiliser ta propre voix. Trouve un autre moyen de le faire. »
Il me faudrait une autre raison de le faire.
« D’où ce cas de conscience qui était en réalité une prise de conscience. »
Je vois, je comprends. Mais je ne me sens pas plus avancée.
« Il n’y a pas que le travail dans la vie. »
J’en suis consciente.
« Nous le savons. Il y a des tas de manière de partager ton univers.
Tu as juste besoin de faire confiance à tes envies. Toutes les destinations ne sont pas accessibles par une route directe. »
Merci Sammael.
Bonne journée à tous
crystallia
11 janvier, 2019 à 18:21
Je savais que ce n’était pas le travail de mes rêves, je savais aussi qu’il ne me rendait pas malheureuse et je savais surtout que je n’ai AUCUNE idée de ce qui serait le travail parfait pour moi.
Changer c’est une chose, mais pour quoi d’autre ?
Pour moi cette prise de conscience c’est le cheveu sur la soupe de brocolis ! Le truc dont je n’avais définitivement pas besoin.
Pensais-je…
Je vais voir, c’est une façon de me donner du temps. C’est tout.
Pour le coup, je suis juste paumée au milieu de l’allée et je n’aime pas ça.
Et effectivement j’ai déjà compris qu’il est inutile de chercher un autre poste aujourd’hui…
Restons optimiste, c’est ce que je me dis.
Merci à vous.
Bise
Emilie
11 janvier, 2019 à 13:09
Bonjour Sylvie,
C’est vrai que ton travail est très loin de qui tu es et c’est même curieux que tu n’en aies pas eu conscience plus tôt. Quand j’ai commencé à ne plus me sentir à ma place dans l’entreprise ou la fonction que j’exerçais (comme de devoir tirer les prix et négocier pour négocier), je suis parfois tombée malade car en général l’ambiance n »était pas top non plus. La seule chose qui m’a permis d’apaiser ce sentiment de malaise, c’était de me dire que c’était juste alimentaire et pas ma raison de vivre ou encore que le plus important était ailleurs (ah oui, on est dans le gris que tu n’aimes pas).
A partir de ce moment là, il ne faut plus compter sur une quelconque ambition ou désir de progression là où l’on est. La prise de conscience est comme une tache qui commence à imprégner le reste et on a beau changer de place, elle est toujours là. Petit à petit ce qui compte le plus ailleurs peut se développer car on s’investit autrement – jusqu’au jour où cela devient évident et simple de décider quoi faire.
Ce n’est jamais agréable de se dire que l’on est contraint par la nécessité alimentaire mais c’est aussi le moyen de se détacher de ce qui peut nous tourmenter et de regarder ailleurs. C’est un peu comme de devoir manger plein de légumes alors que ce serait bien plus sympa de se nourrir de cookies au chocolat : cela peut nous conduire à trouver de très bonnes recettes de légumes. Tu connais la musique …
En général, la prise de conscience arrive quand on a suffisamment confiance en soi pour y faire face !
Anna
11 janvier, 2019 à 12:53
Coucou
Est-ce que dans le cheminement Ombre Milieu Lumière pour tenter (encore) de différencier comment on déplie sa propre « écriture » et le rapport qu’on entretient avec, il y aurait dans l’ordre respectif, une façon de cerner l’engagement dans le processus qui pourrait être : savoir – essayer – voir ?
Ce « on verra » serait-il propre à la Lumière ?
Bise !
crystallia
11 janvier, 2019 à 11:53
Bonjour,
Les prises de conscience n’arrivent jamais là où ce serait facile de tout envoyer bouler lol.
Bref, vu que depuis que j’ai écrit cet article le message s’est représenté, je vais voir…
Bise
Anna
11 janvier, 2019 à 8:52
Bonjour Sylvie
Un cas de conscience pourrait bien être un petit signal d’alarme qui, si on y regarde de plus près, ouvre à une prise de conscience. Toujours ?
Je n’y ai jamais bien preté attention. Peut-être parce que la peur qui peut suivre par ce qu’elle implique de changement, révision des plans, virage à 360 degrés m’aura détourné d’aller jusque-là. A observer…
Ce sera d’autant plus faciliter qu’aujourd’hui je considère et que j’interiorise de plus en plus que la prise de conscience c’est le début d’un sujet d’écriture. La vie s’écrit. C’est un processus cette écriture.
Je me revois écolière former mes premières lettres, avec application et émerveillement. A mon rythme. Dans la classe on ne finissait pas tous ensemble et aucune écriture n’était pareil que celle du voisin et surtout de celle de la maîtresse Lolll et ce n’était pas notre souci d’ailleurs. Je suis sûre que ce n’était pas le mien en tous cas. C’est plus tard qu’on se compare au modèle.
Nous n’avions pas tous le même plaisir les mêmes moyens non plus pour écrire…de même pour écrire nos vies. Et notre écriture ne ressemble jamais à celle du modèle.
C’est bon ce matin en te lisant et en interprétant et extrapolant (ce n’est pas ce dont tu parles exactement) de retrouver cette innocence cette spontanéité de l’Enfance.
Merci du partage.
Belle et chaleureuse journée à toi.
Bise !