Bonjour à tous,
« Comment te sens-tu ? »
Bien. Je suis contente que tu sois là.
« Tu étais bouleversée. Mais ça t’a fait du bien de discuter avec une amie. »
Oui.
« As-tu besoin que je donne un nouveau manteau ? Ou veux-tu que mon Dragon reste avec toi ? »
Je veux que toi tu restes.
« Je te laisse mon Dragon, quelques jours ? »
D’accord. C’est encore Gabriel…
« Il t’a dit la vérité. »
Il a dit que mon âme liée est un homme froid, calculateur, manipulateur, dur et égoïste.
« Cela t’a choquée. »
Attends, reconnais que n’importe qui s’interrogerait en entendant cela.
« Gabriel t’a expliqué que lui non plus n’avait plus accès à la salle de bain. En outre il n’avait pas de manteau.
Cette banquise que tu voyais en rêve ou en vision, il la connait aussi. Mais à la différence de toi, il n’avait rien pour ne pas sentir le froid environnant. Alors il a fait à sa manière. »
Oui, c’est ce que Gabriel m’a expliqué. Apparemment il n’a pas de difficulté avec les femmes, il lui est très facile de séduire et il sait comment donner ce qu’elle veut à chacune.
Il y a un conte que je ne pense pas que Disney adaptera un jour, Barbe-Bleue.
« Duquel pourrais-tu être l’héroïne ? »
Aucun, je serais une héroïne de comics moi. Je me verrai bien en Black Canary.
« Pour sa capacité à terrasser n’importe qui avec sa seule voix ? »
Exact.
« C’est grâce à ton frère que tu connais ce personnage. »
Oui, je ne lis pas de comics. Je regardais le dessin animé Batman quand j’étais jeune ado…
« Qu’est-ce qui te déplait chez les héroïnes de contes ? »
Ce ne sont pas des héroïnes, elles attendent le prince charmant. Ah si je sais, je serais Fiona, dans Shrek !
« Elle attendait le prince charmant. »
Oui, elle lui a quand même préféré l’amour. Tu vois que je suis romantique. Et fleur bleue.
En même temps, Charmant ne l’était vraiment pas…
« Quelle histoire te fait rêver ? »
Pas Barbe-bleue. Anne ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? Non, donc il faut que je me sauve toute seule ? Parfait, je ramasserai mes morceaux !
« Il y a deux options, comme tu le sais. Soit ce que Gabriel t’a décrit correspond à sa véritable personnalité, soit la banquise entourait même son cœur.
Auquel cas, il faudrait la faire fondre. »
Alors j’espère qu’il a découvert la véritable foi. C’est ce qui m’a guidée hors du désert de glace. C’est ce qui peut le guider aussi.
« Ni fleur bleue ni romantique. »
Réaliste.
« Oui, tu l’es. »
Il doit croire qu’il y a autre chose en lui, quelque chose qui peut lui ouvrir la porte de la satisfaction et de la paix. La plénitude. Il doit croire que cela est possible pour lui, s’il ne l’a pas déjà fait.
La Source peut nous donner tout ce dont nous avons besoin, encore faut-il savoir ce dont nous avons besoin.
Il a le choix lui aussi, non ? Il peut rester cette personne froide etc…
Cette personne qui séduit pour séduire et pour ne pas sentir le froid à l’intérieur. Mais c’est un leurre.
Je ne peux croire qu’il n’est pas arpenté un chemin lui ayant permis doucement d’ouvrir les yeux.
Il a le choix de vouloir vivre ce qui fait écho à ce qu’il y a au-delà du froid de la banquise.
Je l’ai voulu aussi.
On ne peut pas sauver les gens Lauviah.
Je lui souhaite d’être en mesure de faire les bons choix personnels. Ceux qui nourrissent notre force et nous aide à trouver le calme en nous.
La prairie. Je lui souhaite de trouver la prairie si ce n’est déjà fait et ensuite, une route agréable.
J’ai vu la banquise et moi aussi je me suis retrouvée coincée même si différemment.
On peut se donner une chance d’aller vers ce qui peut réellement nous apaiser. Et faire fondre la glace.
Puisse la foi naitre en son cœur et puisse-t-il avoir envie et force pour la cultiver.
Il n’est pas de glace que le soleil ne puisse faire fondre. Ce soleil.
« Tu ne te galvanises pas à l’idée que tu pourrais être celle qui ferait fondre cette glace ? »
Je n’ai pas un tel pouvoir. Il y a des choses qui doivent venir de nous.
Renoncer à une âme liée ce n’est pas seulement rejeter une personne. On ne renonce pas à l’amour. C’est se détourner de la Source.
Je sais, j’en suis persuadée même, qu’il dispose de la volonté nécessaire pour laisser fondre la glace autour de son cœur.
Quand il le voudra on se verra.
Avant cela, je ne pourrai rien pour lui et il ne pourra rien pour moi.
Je garde foi en moi, en la Lumière que je perçois et en la route que je vois pour moi.
« Je te laisse avec ta Dragonne, elle souhaite s’occuper de toi seule. Veux-tu tout de même le manteau ? »
Ca va, je suis bien. Merci à toi.
Bonne journée à tous
Anna
16 mars, 2019 à 12:17
Bonjour Sylvie
Bonjour Camille
Je me permets de la noter aussi cette recette !![;)](http://crystallia.unblog.fr/wp-includes/images/smilies/icon_wink.gif)
) pour participer à faire « exploser » son égo au moins pour dégager le chemin qui mène à toi.
Merci pour cette article. Oui autant rester seule dans la joie et la bonne humeur. Il ne semble pas disposer de quoi la partager pour l’instant. Prier pour lui me semble à ce stade le plus beau des engagements possibles. Après ce n’est pas tant une surprise compte tenu du travail à fournir dans l’Ombre. C’est certes jamais agréable à entendre. Avec un peu de chance te lire lui aura mis peut être la puce à sa petite oreille de chat (cf photo du 16 mars
Bises !
Camille Strawberry
15 mars, 2019 à 19:23
Hello,
T’as essayé le crumble aux poires à la vanille ?
Ma nouvelle drogue.
Sinon, après, il y a ceuxqui prennent conscience seule et qui ont envie d’évoluer et il y a ceux qui ne le veulent pas.
Mais parfois, il y a des gens qui donnent envie et d’autres non.
Admettons que lui ait horreur des travaux, mais que moi j’adore ça. On se rencontre. On vonstate un dégât dans la maison. Il va penser que tout devient difficile mais là, je vais lui dire : mais non regarde, on peut faire ça ensemble, et ça et ça.
Au final, on peut ne pas être opérationnel dans un domaine mais on peut se trempoliner.
Mais après oui, il faut malgré tout que l’envie d’aimer et respecter l’autre soit là.
Je pense que c’est difficile de se sentir prêt.
Moi je ne me sens pas à la hauteur de ma flamme. Alors j’essaie de faire toujours plus. Oui, c’est à moi de me sentir assez bien pour l’autre, mais finalement, je n’y arrive pas si je ne fais rien. Aloes je tente des projets un peu fous et conceptuels.
Je ne pense pas qu’il y ait une voie pour se sentir en phase avec l’autre.
Car quand arrive le moment, de toute manière la puissance du lien montre la voie.
Après on peut regarder ailleurs. J’ai essayé plein de fois. Mais à chaque fois, je revois ces stupides rèves qui me montre un vide s’il n’est pas dans ma vie.
Peut être que toi, peu importe tes choix parce que tu ne sentiras jamais ce vide.
Et c’est la que mon crumble intervient pour moi. Lol !
- 3 poires à reduire un peu dans une casserole avec 1 demi cueilliere d arome vanille (ou une gousse)
Crumble : tout melanger à la main ou à la fourchette.
- 75g de farine
- 40g de margarine
- 40g de sucre
Mettre au four à 180°C jusqu’à dorer. (Environ 15mn)
Bon weekend !
crystallia
16 mars, 2019 à 1:37
Salut,
T’es une super copine, Camille.
Mes guides me disent la même chose que toi en plus, chacun a ses points forts et c’est ce qui fait que le couple fonctionne. Parce que chacun reconnait et respecte ce que l’autre lui apporte.
Bon, s’il aime cuisiner des plats salés, vu que je n’aime quasiment que faire du sucré, disons qu’on devrait trouver à s’entendre.
Et merci pour la recette !
Bise
jaoni
14 mars, 2019 à 14:14
Coucou,
j’ai foi qu’elle n’aura pas bougé
Il fait froid aujourd’hui, du style à me rendre morose mais quand je pense à ma mousse au chocolat qui m’attend sagement au frais à la maison ça me fait sourire
Pas taper je sors
Dernière publication sur Le prisme de la Spiritualité : Heureuse année
crystallia
14 mars, 2019 à 18:30
Coucou,
Tu sais ce qui va bien avec la mousse au chocolat ? Deux cookies. Un au-dessus, l’autre au-dessous et la mousse préalablement passée par le frigo au milieu.
Bise
jaoni
14 mars, 2019 à 19:18
Oh la superbe idée, il va donc falloir que je refasse de la mousse au chocolat avec des cookies cette fois ci![:)](http://crystallia.unblog.fr/wp-includes/images/smilies/icon_smile.gif)
Dernière publication sur Le prisme de la Spiritualité : Heureuse année
passeuse
14 mars, 2019 à 13:16
Ne t’inquiète pas Sylvie.
C’était juste mon témoignage.
Et comme tu le dis chacun à ses choix à faire.
Ce n’est pas du tout pour te « convaincre » de quoi que ce soit.
Et je te souhaite de tout mon coeur que tout se passe comme tu l’as écrit.
Par ailleurs, je n’en » parlerai plus, j’ ai dit tout ce que j’avais à dire sur le sujet.
Bonne journée
Alexandre
14 mars, 2019 à 12:49
Bonjour Sylvie,
L histoire de passeuse m a beaucoup ému mais je dirais que chacun fait ses propres choix et que chaque situation est différente. Parfois, il est plus sage de s’abstenir d intervenir (sauf si on en a les moyens magiques et l envie) que de foncer au devant du danger.
Comme le disait un maître zen « la sagesse c est comme le chaud et froid, c est vous qui expérimentez » bises
passeuse
14 mars, 2019 à 9:31
Oups, j’ai oublié un détail important!
Pourquoi mon mari est devenu de plus en plus destructeur à la naissance de mon fils: c’est par ce que au fur et à mesure que mon fils grandissait, la souffrance qu’avait mon mari au même âge , cette souffrance là est remontée à la naissance de notre fils.
Mon mari faisait sans le savoir une projection de sa souffrance à travers notre fils.
passeuse
14 mars, 2019 à 9:14
Bonjour Sylvie
Un homme froid, calculateur,manipulateur, dur et égoiste
Je l’avais vu Sylvie, je le savais.
Par ce qu’il est très facile pour moi de reconnaître ces personnes là.
Mon mari était comme ça , moins le côté séducteur.
Je vais te raconter ce qu’il y avait derrière.
Quand j’ai connu mon mari, c’était un homme gentil, si si,c’est d’ailleurs ce qui m’a attiré chez lui.
Doux,rieur,tendre,travailleur.
Notre perception des choses était la même.
Tout s’est bien passé jusqu’à la naissance de mon deuxième enfant , mon fils.
Quand ma fille aînée est née,c’était un gentil papa qui lui donnait ses biberons, lui changeait sa couche, lui donnait , le bain , jouait avec elle et quand il le pouvait partait en promenade avec nous, en poussette.
Quand 5 ans après notre fils est arrivé,nous étions content mais à partir de ce moment là, le caractère de mon mari a totalement changé petit à petit.
Il est devenu tout comme décrit si en haut.
Notre vie est devenue infernale et invivable .
J’ai toujours fait en sorte de protéger mes enfants le mieux possible de ses colères,froides dures, violentes.
J’ai pleuré tout les jours, pendant longtemps( une sorte de déversoir), mais je suis restée et j’ai résisté.
Je sais que beaucoup serait parti!
Je n’ai jamais laissé personne deviner ce qui se passer.
Pas par ce que je ne le voulais pas mais par ce que je savais que personne ne me croirait.
Vu de l’extérieur, mon mari était le gendre parfait _ celui qui fait tout pour sa famille.
Sa femme ne pouvait pas se plaindre , il bossait dur pour entretenir la famille.
Oui par ce que à cette époque, avec 1 fille de 5 ans juste et 1 bb , je ne travaillais plus.
C’etait tout à fait l’image que nous formions vu par tous, voisins, ami(es)…
Je ne compte plus les fois où il me faisait une crise _ partout , tout le temps, en voiture pour aller dîner chez des ami(es) et en arrivant arborher un grand sourire et l’image de l’homme tendre.
Au début ce n’était qu’à la maison puis ça a pris de l’ampleur.
Le manipulateur confiant se laissait aller sûre d’être toujours celui qui mènerai la danse.
Pourquoi, je ne suis pas partie: par ce que j’ai compris très vite ce qu ‘il y avait derrière, en te lisant,tout ce qui m’arrivais je l’avais ensuite dans tes écrits et mes guides m’ont donné de la force pour tenir.
Mais ma plus grande force, c’était et c’est encore ma foi.
J’ai très vite su que c’était mon âme lié( ça je l’ai toujours su, sans pouvoir le dire en mot).
IL m’était donc impossible de le laisser se détruire.
Par ce que allez, je vais le dire mon mari avait aussi choisi de se laisser « vampiriser » par un démon.
A l’époque, je n’y connaissais pas grand chose mais je savais ayant lu des ouvrages de Patricia Darré.
Ensuite quand j’en ai eu la certitude, mes guides ont confirmé.
Derrière la souffrance de mon mari, il y avait une histoire_ celle du père de mon mari et de sa maman la grand _mère de mon mari, donc.
La maman de mon beau_père, alors qu’il était tout petit, s’est fait violé , plusieurs fois et ce drame l’a tellement bouleversé qu’elle a était alors incapable d’offrir l’amour qu’il lui aurait fallu à son petit garçon qu’étais mon beau _père.
Etant père lui_même plusieurs fois, mon beau _père n’a pu élever ses enfants qu’avec ce qui l’avait .
On ne peut donner que ce que l’on a.
Cette historie, je l’ai su que par ce que je sais et peux aller en contact des défunts .
C’est ainsi aussi que je peux dénouer des noeuds et je l’ai fait..
Pardon, il y a eu et reconnaissance aussi.
Mon mari a eu la « visite » de son papa défunt , à partir de ce moment là, mon mari a complètement lâché prise , il a cru .
Aujourd’hui, tu le sais , tout est bien et mon mari à sa foi à lui qui n’est pas la même que la mienne, mais peu importe, elle est là.
IL a totale confiance en lui, en moi, en nous, en la vie.
La boucle est bouclée
Amen!
Vive le bonheur
bises
crystallia
14 mars, 2019 à 11:53
Bonjour,
Cette route que tu as emprunté ne m’intéresse pas, du tout.
Je n’ai pas l’intention d’attendre vingt ans que quelqu’un se calme.
Je l’ai déjà dit d’ailleurs.
Je maintiens, j’espère que ma propre âme liée a déjà trouvé la foi parce que concrètement je le répète, seule, je suis bien.
Bonne journée.
Camille Strawberry
14 mars, 2019 à 2:41
Hello
Il arrive qu’on ne comprenne la nécessité de faire des choses seulement quand arrive le moment qui nous fait voir au travers de nos barrières.
Pourquoi le faire avant si on n’y trouve pas l’intérêt ?
Parfois, on a besoin d’une raison. Et le Soleil est partout. En soi, mais en l’autre aussi. Là, on ne peut y arriver soi même, l’autre peut montrer la voie.
Bises
crystallia
14 mars, 2019 à 11:44
Salut,
Besoin d’une raison, eh bien, moi aussi j’ai besoin d’une raison par moments.
En l’occurrence, je vois davantage de raisons de vivre ma vie tranquillement que n’importe quoi d’autre pour l’instant.
Bise