Bonjour à tous,
« Bon, tu sais ce que c’est que de ressentir les émotions d’un tiers. », me rappelle Sélène.
Oui.
« C’est encore plus évident quand il s’agit de quelqu’un dont tu es proche. »
Oui, j’ai vu ça lol.
« Mais tu ressens aussi les émotions lourdes de personnes qui ne te sont proches que physiquement. »
Oui.
« Tu sais gérer ? »
Absolument pas. C’est comme s’il n’y avait pas de filtre parfois.
« Je peux t’assurer qu’il y en a, des filtres. »
Oui, pourtant, je suis submergée quand même la plupart du temps.
« L’empathie et le scan se gèrent par la compassion. »
Donne-moi une méthode claire.
« Comment fais-tu en général ? »
J’écoute de la musique, j’écris ou mieux encore, je tombe malade.
« Ce matin tu es malade. »
On dirait. Je ne veux pas le rester.
« Parle-moi. »
Généralement j’arrive à tenir tout en équilibre, ce que je perçois en côtoyant les gens et les informations qui viennent de plus loin. Mais cette semaine par exemple j’ai encore eu affaire à mes deux pires clientes. Les deux voulant juste qu’une solution facile apparaisse miraculeusement pour apaiser leurs esprits.
Je n’ai pas cela en stock, désolée !
Quand je serai six pieds sous terre, vous verrez ! Ce genre de phrases ne m’atteint pas habituellement. Je sais qu’elle ne va pas se suicider parce que j’ai compris comment son esprit fonctionne.
Toutefois j’en ai marre qu’elle appelle juste parce qu’elle a besoin de se plaindre. Elle ferait mieux de se hâter d’achever ses démarches si elle ne veut pas que la situation empire.
Ca m’énerve quand les gens connaissent la solution mais que ça les ennuie de devoir faire les choses. Moi aussi je sais me plaindre seulement quand je sais ce qu’il faut faire, je fais.
Il faut être celui qui se rend les choses faciles parfois.
Et ce qui m’énerve c’est de voir que je suis coincée avec ses deux dossiers quand je vois qu’à côté tout se passe tellement bien avec d’autres.
Dans l’autre dossier la cliente débarque à l’improviste, super chargée évidemment, n’ayant pas envie de comprendre quoi que ce soit, voulant juste une solution qui sortirait d’un chapeau…
Je n’ai pas envie d’aider les gens quand c’est comme ça. Tu comprends ? Aucune envie.
Les gens ne veulent pas assumer certaines situations et je n’aime pas discuter dans ces cas-là, j’ai juste envie de me montrer cassante.
Et il n’y a que ces deux clientes-là en plus, mais elles sont là. Et ça m’énerve.
Si elle revient à l’improviste cette fois je lui réponds que je ne la reçois pas. Ce n’est pas mon genre. Par respect pour les gens je les reçois. Mais là, j’en ai marre.
Moi aussi j’aime que tout soit facile. Et dans les deux cas, je vois exactement comment me rendre la vie facile.
A côté de ça, je vois que mon empathie s’est développée avec mes proches. Je ressens les émotions d’une amie par exemple. Ou bien de ma mère. Ma sœur appelle parce qu’elle est inquiète pour ceci ou cela…
Et je fais de drôles de rêves. J’ai apprécié que vous m’ayez envoyé le message du rêve fin du monde sous une autre forme.
Mais je n’ai pas compris celui avec les bébés…
Tu peux m’expliquer ?
« Fais preuve de plus de compassion envers tes clientes. »
Tu me demandes la lune ! Je ne les supporte plus ni l’une ni l’autre.
« Justement, c’est là la difficulté. Pourquoi se plaignent-elles ? »
Parce qu’elles n’arrivent pas à voir le bout de leurs problèmes financiers. Elles voudraient souffler. Mais il y a toujours autre chose à payer. Et leurs situations personnelles sont compliquées. C’est cela qui les ennuie le plus, leurs situations personnelles.
« Tu ne peux pas modifier leurs situations personnelles. »
Exactement !
« Mais tu peux comprendre que les problèmes d’argent les minent. »
Il y a des solutions.
« Pour leurs problèmes d’argent, mais toute la charge mentale que ces mêmes problèmes ont généré ne va pas disparaitre d’un coup avec ces solutions imparfaites. Car solutions oui mais il faut tout de même payer tout en assurant un quotidien dont elles n’ont en réalité plus envie. Tu comprends ? Dis-moi que tu comprends, ma douce enfant. »
Je comprends.
« C’est la raison pour laquelle elles se plaignent sans fin. Elles veulent que leur souffrance soit entendue. C’est cela qui te gêne. Elles ne savent plus qu’en faire et la trouve trop lourde à porter.
Elles voudraient que quelqu’un les en soulage. Et toi, tu les écoutes. Ce que de moins en moins de personnes font autour d’elles. »
J’ai compris. C’est fini de les écouter.
« Non, ma belle enfant. Cela ne va rien arranger. Tu peux comprendre leur souffrance, n’est-ce pas ? Puisque chaque fois qu’elles te quittent elles te remercient. »
Elles me remercient mais c’est moi qui me dis, enfin, bon débarras ! Mais elles reviennent, toujours, toujours, toujours !!!!
« Il arrive que les souffrances soient trop douloureuses pour vous. Alors vous criez, autant que vous pouvez crier. C’est ce qui se passe.
Elles viennent à toi pour que tu leur dises que tout ira bien pour elles. Tu n’en as pas envie parce qu’elles s’y prennent en criant et que tu sais que tu n’as aucune obligation de leur tenir la main comme tu dis.
Mais fais-le par compassion et elles arrêteront de crier. L’une comme l’autre.
Tu comprendras le sens du rêve avec les bébés.
Pour l’empathie avec tes proches, continue d’aller à la plage. C’est le plus efficace pour toi. »
Merci Sélène.
Bonne journée à tous
crystallia
16 avril, 2019 à 20:08
Coucou,
Bon ça me fait du bien de vous lire.
Je vois que je ne suis pas la seule à chercher des solutions. Par contre j’admets que je ne voulais pas voir les raisons d’un tel comportement.
Je peux gérer. Mais il faut que je tienne compte du fait qu’à certains moments je suis moins réceptive, pour diverses raisons personnelles.
Merci à vous.
Bise
Amandine
16 avril, 2019 à 19:09
Recoucou
Parfois on se rend pas compte de notre propres besoins également et lorsqu’on est confronté à ce type de situation (d’ailleurs c’est toujours dans ces moments là j’ai l’impression) c’est toujours plus insupportable si on accepte pas dans un sens ce qui se présente.
J’ai l’impression que les annimaux qui nous sont proches sont doués naturellement pour ça .. j’aime bien
Je te remercie pour cette article. je pense qu’il faut que je la développe pour les défunts (entre autre et pour moi aussi lol) car parfois ça m’énerve plutôt qu’autre chose ..
En plus, je pense que ça permet le retour à soi en faisant du bien à l’autre..
Je trouve aussi que la plage à le pouvoir magique de prendre les émotions de trop et donc d’apaiser..
merci!
Emilie
16 avril, 2019 à 14:55
Bonjour,
Il est possible de s’aider avec des pierres comme la labradorite et l’oeil de tigre (Lilianne en parlait aussi dans un article) à combiner avec l’hématite. L’inconvénient, il faut nettoyer et recharger souvent voir très souvent. C’est une béquille mais c’est mieux que rien car cela rassure. Parfois on vient aussi ouvrir les vannes de l’autre, en prononçant juste le mot qui va déclencher le besoin de se plaindre. De temps en temps ma fille m’appelle et m’annonce d’emblée qu’elle veut parler car elle a besoin de se plaindre et ensuite hop là, cela va mieux. On n’est malheureusement pas toujours conscient du besoin de s’alléger de ce qui nous pèse. Quand tout est trop lourd, il suffit parfois de dire que c’est juste pour 2 semaines, 2 mois à 6 mois et cela repart. Le délai va compter et si on ne peut pas chiffrer, on dit que « tout passe ou finira par passer ».
Alexandre
16 avril, 2019 à 13:04
Bonjour Sylvie,
Je connais bien cette situation avec un ex voisine et consultante, un peu sorcière qui vient toujours me demander la solution miracle a ses propres erreurs. Quand je lui réponds que je ne peux pas l’ aider si elle ne bouge pas, elle le prend mal et l envoie de très mauvaises ondes . Du coup, je ne suis pas pressé de recevoir sa visite. Mon maître me disait toujours:si la personne refuse de se remettre en question et de travailler a des solutions précises c est le bac . Même a moi, il me disait, si tu refuses de travailler spirituellement, ma porte te sera fermée. J’ ai tendance a suivre la même voie. Mais qu’il est dur de faire bouger certaines personnes. Si j’ avais un conseil a te donner, passe les deux dossiers si tu le peux a un collègue , ce serait mieux. De toute façon , ces personnes ne changeront que si elles sont décidées a changer. L important, ce ne sont pas les revenus matériels mais la manière dont on s’acomode avec peu . Bises
Amandine
16 avril, 2019 à 9:55
Bonjour Sylvie
Merci Sylvie pour ton précédent message
Et je te souhaite une belle journée Christ-ine comme tu es
jaoni
16 avril, 2019 à 9:46
Coucou,
Je me sens moins seule quand je te lis Sylvie lool
Non sérieux, moi non plus je ne comprends pas…enfin si je comprends mais tu vois j’ai l’impression que ces gens savent que nous sommes capables de les apaiser et ils font comme les enfants qui hurlent à la mort alors qu’ils n’ont eu qu’une égratignure et tu dois faire le bisou magique pour que la douleur disparaisse.
Sauf que très souvent la douleur ne passe pas et tu dois t’y rependre à plusieurs reprises, tu les flatte pour qu’ils regardent autre chose que leur douleur parce que tu sais qu’elle finira par passer.
J’ai dit à mes guides qu’il fallait revoir cette histoire de ressentir la douleur des autres parce que moi aussi elle me rendait malade. Le pire s’est quand elle impactait mon humeur au point de me rendre maussade et mélancolique.
C’est qui était difficile c’était surtout me détacher de ces douleurs et de ce mal être pour pouvoir libérer les émotions avec Amour.
L’Amour compassion ce n’est pas en un claquement de doigts et la guérison est une action en co-création avec l’autre, si en face la personne ne fait rien que se plaindre on avance pas et ça appui sur mon bouton impatience, ce n’est pas non plus le monde des bisounours.
Belle journée
Dernière publication sur Le prisme de la Spiritualité : Heureuse année
passeuse
16 avril, 2019 à 7:50
Bonjour Sylvie
Je comprends tout à fait ce que tu ressens puisque je côtoie aussi beaucoup de monde.
Et tous arrivent plus ou moins chargés.
La seule chose qui les fera arrêter de geindre , c’est de leur offrir une main tendue , la compassion.
Les gens ont juste besoin qu’on les soulage de leur soucis, en leur offrant de la compassion , à défaut d’amour ou des 2.
C’est pourquoi, je commence toujours mes consultations en faisant asseoir les gens et en les écoutant _sincèrement, avec amour et respect.
Même si j’ai déjà trouver leur problème avant qu’il ne vienne.
Je considère qu’ainsi ils ont commencé à se libérer et peuvent alors être à l’écoute plus facilement de ce que je leur propose.
ILs se sentent compris, aimé, respecter et n’est ce pas ce que tout le monde souhaite?
Et moi, je sais que j’agis bien et pour eux et pour moi: mon esprit n’a pas alors besoin de crier , « laissez_ moi tranquille » , je suis en paix , à chaque minute de ma vie.
A mon sens, la compassion est essentielle dans une vie, c’est ce qui fait que la vie est belle et l’esprit en repos , si non, c’est la » guerre » sans cesse.
Bonne journée à toi_ repose toi bien!