Un peu de stress…

Bonjour à tous,

« Pourquoi ce stress ? », me demande Astaroth.

Oh, c’est le boulot. Il y aurait la possibilité pour moi d’évoluer là où je suis mais, ce n’est pas gagné…

« On t’a remarqué positivement, reste toi-même. C’est ce qui fera la différence. Parfois il n’est pas nécessaire d’en faire des tonnes. »

Tu crois ? C’est que la route ne me semble pas dégagée.

« Reste simplement toi-même. Il y a plusieurs façons de s’imposer. Observe, d’autres non plus n’ont pas joué des coudes. C’est ce qui les a servis.

Reste juste toi-même. »

Ok. J’ai envie d’évoluer, vous le savez. Quitte à tenter autre chose mais je ne me sens pas du tout encouragée dans cette direction-là.

« Oui, pourquoi veux-tu évoluer ? Dis-moi ce que tu as sur le cœur. Tu peux me dire ce qui t’effraie. »

J’ai peur de passer encore trente ans assise derrière le même bureau à faire la même chose qu’aujourd’hui pour un salaire tout aussi similaire. 

J’ai peur de n’aller nulle part. Et de ne pas pouvoir réaliser quoi que ce soit.

« Qu’est-ce que tu veux ? »

Je veux déménager. Pas aujourd’hui. J’ai compris pourquoi il vaut mieux que je reste pour l’instant. Mais je veux quand même avoir ma propre maison.

« Tu auras ta maison. »

J’en doute comme c’est parti.

« Il y a plusieurs moyens d’atteindre un objectif donné. Toi tu te dis, je veux ce qu’il y a là devant. Et si tu ne vois pas une belle route dégagée, tu penses qu’il n’y a pas d’accès. 

C’est une manière peu intéressante d’observer une situation. Il n’y a pas de belle route dégagée, il peut y avoir des contre-allées. Ou des déviations.

Il n’y a pas, il n’y a jamais qu’une seule voie possible.

Tu auras ta maison. Tu voulais voyager, ton rêve est de faire le tour du monde. Tu es bien partie, tu as fait deux voyages par an quasiment ces 4 dernières années. 

En toute circonstance reste optimiste. Il n’y a pas de voie bouchée, juste des opportunités à trouver ou alors des chemins à construire. C’est possible également.

Trouver un nouvel emploi aujourd’hui serait source de stress. Tu as attrapé le virus de la grippe et c’est une amie guérisseuse qui vient seulement de t’en défaire. Même ton médecin t’avait avoué son impuissance en t’indiquant que chez certains patients le virus était résistant.

Tu n’as pas besoin de cette source de stress supplémentaire actuellement. Les vacances approchent, l’heure est à la détente.

Tu vas acheter de nouvelles baskets pour partir ? »

Je voulais prendre celles que j’ai…

« Tu pourrais passer un soir dans cette boutique que ton frère aime bien. »

Tu crois ?

« Mais oui. Pourquoi pas ? »

Merci Astaroth. Pour ce que tu dis clairement et ce que tu dis moins clairement.

Bonne journée à tous