Comédies romantiques

Bonjour à tous,

« Tu vois que les comédies romantiques peuvent être agréables. », me dit Jophiel.

Tu as raison, certaines sont sympa ! D’accord, beaucoup !

« Quel est ton film préféré ? »

La montagne entre nous.

« Pour cet amour qui s’impose aux héros en même temps qu’il leur ouvre une voie nouvelle et différente ? »

Voilà.

« Et avant ce film ? »

Muriel. Un film australien.

« Pourquoi ? »

Il existe tant de voies de transformation. On peut choisir la sublimation. Ou la fuite de soi.

« La voie de la sublimation est longue et souvent douloureuse par endroits. »

Oui. Mais c’est celle où tu comprends le mieux pourquoi ce n’est pas la destination qui compte.

« Quel est ton film d’horreur préféré ? »

Je n’en ai pas.

« Et avant, quand tu appréciais vraiment ce type de film ? »

Destination finale. Je crois. Ou détour mortel. Je n’aime pas quand c’est glauque. Ou trop réaliste. Surtout trop réaliste.

Un des meilleurs que j’ai vu c’est 28 jours plus tard. Et pourtant, je ne veux pas le revoir. Ce qui faisait peur, ce n’était pas les humains transformés en zombies. C’était bien les humains, ceux qui avaient toute leur tête et qui ne pensaient qu’à attirer des femmes pour les violer.

« Trop réaliste. »

Voilà.

« Ton film préféré est un film d’amour donc. »

Oui.

« Qu’est-ce que ça dit de toi ? »

Que je suis une grande romantique ? Incorrigible romantique ? Fleur bleue au possible ?

« Tu ne l’es pas. »

Oh !

« Qu’est-ce que ça dit de toi ? »

J’ai toujours cru que seule je serais mieux que mal accompagnée. Et je sais aujourd’hui que j’avais raison.

On n’est pas « accompagné » si chaque jour on a une nouvelle raison de se prendre la tête. On est l’un à côté de l’autre.

J’ai toujours cru qu’il existait vraiment autre chose. 

Dans les films romantiques on tend à laisser entendre qu’il est normal qu’il y ait régulièrement de petits accrochages. Voire des gros. Et qu’ensuite il suffit de se dire, je suis désolé.

J’ai répété des années durant que je ne les trouvais pas réalistes. Pas assez.

Je ne reviens pas sur ce point de vue.

Je comprends juste de mieux en mieux que l’un à côté de l’autre, c’est une réalité aussi.

Il y a même des couples qui se nourrissent comme ça.

Je n’aime pas la compétition ou le conflit donc ce n’est pas ma voie d’épanouissement sur le plan sentimental.

Je continue d’aimer ce qui est carré. Simple. Tranché.

La montagne entre nous.

« Pour beaucoup c’est ce genre d’histoire qui est irréaliste. »

C’est dommage. Merci à toi, Jophiel.

Bonne journée à tous