Bonjour à tous,
Je suis parvenue à mettre un terme au visionnage de cette nullité abyssale que sont les chroniques des Bridgerton.
La collègue m’avait dit, non, il faut regarder au moins un second épisode pour pouvoir se faire une idée.
J’ai regardé un second épisode. Et même un quart du troisième. Mon courage n’ira pas au-delà, ma curiosité ne pouvant plus le pousser.
Qu’est-ce que c’est nul ! En même temps, je n’étais déjà pas fan de Grey’s anatomy (même créatrice).
Qu’est-ce qui peut plaire aux gens dans cette série, je m’interroge. J’avais été bien davantage touchée par Unbelievable. D’accord, un sujet nettement plus dur. Mais passionnant.
« Les gens aiment les histoires d’amour, de sexe, les intrigues…
Autant de choses qui te passionnent toujours aussi peu. »
Tu as tort, Elémiah. Je suis la première intéressée par une belle et touchante histoire d’amour.
C’est juste que j’ai beaucoup de mal à plonger quand il est clairement évident que le vrai sujet ce sont des intrigues secondaires sans le moindre intérêt.
En vérité je suis une midinette.
« Toi-même ne le penses pas. »
Lol. Sérieusement, cette série est affligeante.
« Moins excitante que le sexe sur la terrasse en pleine journée de télétravail. »
Je ne vais même pas prendre la peine de te répondre.
« Tu étais peut-être une midinette quand tu avais quinze ans. Peut-être. Pourquoi ne rêves-tu pas devant des histoires programmées pour te donner envie de croire à un amour différent ? »
Différent de quoi ? C’est quoi un amour différent au juste ? Et pourquoi devrais-je rêver à un amour différent ?
Tu veux savoir ce qui m’a touchée récemment ? La magnifique histoire d’amitié entre John David Washington et Robert Pattinson dans Tenet.
Cette scène où l’un des deux comprend à qui il doit la vie à la fin du film m’a profondément émue.
Là, j’ai reconnu une histoire en laquelle je pouvais croire. Une histoire sublime autant que simple. Dès le départ l’un des deux savait ce qui l’attendait. Et il y est allé quand même.
Ce n’était pas mièvre, c’était juste beau.
« L’amour est simple, selon toi ? »
Une fois qu’on le reconnait, il ouvre un chemin à la fois large et complexe. Autant que nous le sommes en fait.
L’amour est simple quand nous sommes simples. Il est compliqué quand nous sommes compliqués.
Une histoire peut être simple. Si on veut qu’elle le soit.
En amitié c’est plus facile d’accueillir la simplicité. Moins il y a d’enjeu plus c’est facile en réalité.
En amitié on accepte plus facilement ce qui est je trouve. On ne s’accroche pas à ce qu’on voudrait. C’est cela qui complique les histoires d’amour.
« Tu avais aimé Sur la route de Madison ? »
Une très belle histoire. Bien que triste.
« Deux histoires en vérité. »
Oui, celle du fameux couple mais également celle de l’amitié du personnage de Meryl Streep avec la voisine briseuse de ménage.
Quoiqu’il y en a une troisième, le mari savait qu’elle n’était pas réellement heureuse avec lui.
C’est un beau film.
« Tu aimes les histoires matures. Cela fait très longtemps que c’est le cas. En général vous apprenez à les aimer avec le temps et l’expérience.
Ta mère est persuadée que tu es femme fleur bleue. »
Je sais, c’est drôle…
« C’est elle qui l’est. »
Ca aussi, je le sais.
« Tu apprécies de plus en plus le télétravail. »
On en reste là. Merci à toi.
Bonne journée à tous
Johan
17 février, 2021 à 12:51
Je trouve amusant que lorsqu’on fait l’amour on soit sérieux. Je pense que c’est parce qu’on est aligné alors que l’humour c’est le décalage. Nous jouons sérieusement et les rires et sourires servent la relâche.
Johan
16 février, 2021 à 23:41
https://www.youtube.com/watch?v=6DBDgzG9txw
Il fait chaud non?
crystallia
18 février, 2021 à 2:45
Mdr !
Emilie
1 février, 2021 à 13:42
Bonjour Sylvie,
Je me suis demandé si une médium, dite extra lucide, pouvait être fleur bleue. La série en question m’a tellement captivée, que je me suis endormie devant (un peu soporifique de mon point de vue).
crystallia
2 février, 2021 à 11:58
Bonjour Emilie,
Etre fleur bleue quand tu es en mesure d’entendre, passe ton chemin…
Ce serait drôle une série qui ressemble à ce que moi je connais !
Bise
Emilie
3 février, 2021 à 8:55
Bonjour Sylvie,
Une saga ! Ce serait mieux que drôle si c’était toi qui l’écrivait …
crystallia
7 février, 2021 à 13:21
Lol !
Bise
Strawberry
31 janvier, 2021 à 18:21
Hello Sylvie,
C’est sûr, avec une terrasse… le télétravail prend une toute autre saveur ! *sifflote
La seule raison pour laquelle j’ai fini Bridget machin, c’était parce que le métisse est beau ! mais les histoires… mon dieu… nul à chier. Mais lui, il est croquable sans problème !
Bises
crystallia
1 février, 2021 à 1:58
Salut Cam,
Je suis d’accord le gars est beau.
Mais effectivement, les intrigues, au secours !
Bise
Biche
30 janvier, 2021 à 14:21
Bonjour Sylvie, je lisais à l’instant ce poème de Paul Verlaine
Sur le balcon
Toutes deux regardaient s’enfuir les hirondelles :
L’une pâle aux cheveux de jais, et l’autre blonde
Et rose, et leurs peignoirs légers de vieille blonde
Vaguement serpentaient, nuages, autour d’elles.
Et toutes deux, avec des langueurs d’asphodèles,
Tandis qu’au ciel montait la lune molle et ronde,
Savouraient à longs traits l’émotion profonde
Du soir et le bonheur triste des cœurs fidèles,
Telles, leurs bras pressant, moites, leurs tailles souples,
Couple étrange qui prend pitié des autres couples,
Telles, sur le balcon, rêvaient les jeunes femmes.
Derrière elles, au fond du retrait riche et sombre,
Emphatique comme un trône de mélodrames
Et plein d’odeurs, le Lit, défait, s’ouvrait dans l’ombre.
Paul Verlaine, Parallèlement
(Les Amies)
crystallia
1 février, 2021 à 2:08
Coucou,
Merci pour ce joli poème, je ne le connaissais pas.
Bise