Bonjour à tous,
Au risque de passer pour la fille sans cœur et sans compassion, je vous avoue franchement que j’ai été heureuse d’apprendre qu’une collègue que je n’apprécie pas du tout vient d’être déclarée inapte à reprendre son poste.
Bon débarras ! Elle ne me manque pas, la vie au travail est bien plus belle sans elle !
Je lui souhaite sincèrement de retrouver une situation professionnelle intéressante et de pouvoir passer à tout autre chose.
Mais je suis réellement, profondément soulagée de savoir qu’elle ne reviendra pas.
C’est une personne méchante et hypocrite.
Bon vent !
« Nous t’avions dit qu’elle partirait. », me rappelle Elédahiel.
Oui, c’est vrai. Pas seulement vous. Moi je suis très contente de la situation.
« D’aucuns diraient que tu te réjouis du malheur d’autrui. »
D’aucuns ne savent pas forcément ce dont ils parlent. Si tu veux mon avis, elle s’est pris un retour de bâton à la hauteur de sa méchanceté.
Comme on fait son lit…
Je n’ai pas pour habitude de me réjouir du malheur d’autrui. Mais quand je n’éprouve aucune compassion, je n’ai pas peur de le dire aussi.
Je ne vais pas pleurer pour elle. Je te dis la vérité quand je te dis que je suis heureuse à l’idée de ne plus avoir à prendre sur moi pour pouvoir travailler au même endroit qu’elle jour après jour.
Je ne l’aime pas. Je ne la déteste pas et j’en suis heureuse. Mais je ne l’aime vraiment pas.
Bon débarras !
« Elle a un enfant. Comment va-t-elle se remettre ? »
Ce n’est pas mon souci.
« … »
D’accord ! Je lui souhaite de se remettre, je te l’ai dit. Mais j’espère bien ne plus la croiser professionnellement. C’est le seul espace où je ne peux pas éviter les gens.
« Que tu sois heureuse de ne plus la côtoyer, nous comprenons. Nous savons combien il était difficile pour toi de travailler avec elle. Et pourquoi.
Aujourd’hui tu exultes. Demain tu réaliseras que toi aussi tu fatigues de plus en plus et que tu commences à trouver lourde ta charge de travail.
Pourquoi penses-tu que tu es tombée malade récemment ? Et ton poignet ? Quand vas-tu voir le médecin ?
Attends-tu que la douleur devienne insupportable ?
D’ailleurs, de quelle douleur s’agit-il réellement ? Tu devrais poser la question à ta compagne. Regarde laquelle de tes mains te fait souffrir.
Tu voulais partir avant la pandémie, tu as eu le temps de comprendre pourquoi nous te l’avions déconseillé. Dans ton secteur, tu es protégée de la crise.
Plus important, cela te donne le temps nécessaire pour soigner ta main. Tu comprendras cette phrase, plus tard.
Ton chef a le sentiment qu’il ne vous met pas la pression. Il l’a fait encore ce matin quand il t’a retenue dans son bureau.
Il l’a fait les deux premiers jours de la semaine quand il t’a reproché avoir été malade. Deux fois.
Retiens ceci, il partira avant toi.
Ainsi tu auras le temps de soigner ta main. »
Je ne suis pas sure de tout comprendre.
« Pour l’instant tu ne le peux pas. Mais souviens-toi, nous sommes déjà intervenus pour t’éviter une dépression. Une fois. »
J’entends.
« Tu ne vas pas t’acheter de nouvelles chaussures ? »
J’ai trouvé les tongs dont j’avais besoin !
« Alors de nouvelles sandales. Pour le plaisir. »
Je t’entends là encore, merci à toi.
Bonne journée à tous
Alexandre
21 mai, 2021 à 21:20
Bonsoir Sylvie,
Le monde du travail est vraiment sans pitié . A presque 49 ans et après avoir travaille dans le social et les espaces verts ,je dois bien t’avouer que je suis écoeuré par le monde du travail. Et l’atmosphère à pôle emploi et dans les formations et associations accompagnant le travail handicapé n’est pas mieux, c’est à celui qui sera le plus sournois, hypocrite et flatteur vis à vis des conseillers pôle emploi et formateurs. La délation est même encouragée et recompensee par les formateurs. Celui qui est « différent » est en quelque sorte exclu. Dans un sens, même si j’ai développé des problèmes cardiaques importants,je dirais qu’ils sont tombés à point pour vivre une vie plus calme. Je pense que la vie simple et naturelle de la campagne est la seule valable selon moi. Le problème c est que les gens en veulent trop, parfois la simplicité a du bon bises
crystallia
26 mai, 2021 à 11:30
Bonjour,
Je suis bien d’accord, la simplicité a du bon.
Bise
Amandine
21 mai, 2021 à 16:30
Bonjour Sylvie,
À la lecture, on comprend pourquoi il est bon de se pencher sur notre équilibre et se faire plaisir.
Ça à l’air d’être une idée difficile à concevoir a un certain stade d’oublis de soi.
Cet article me déculpabilise un peu lol pour mes derniers cadeaux.
Certains sont nécessaires et d’autres pour le plaisir et me rappelle encore la jeune femme que je suis (sans enfant encore pas mariée) mais avec une touche de féminité en plus .
Ça me rend heureuse quand on me dit que j’ai un esprit joyeux au travail. Tout comme je sens que je suis prise pour une extra terrestre.
Ce bon débarras me fais penser à mon deuxième quotidien l’autre réalité comme je l’apl, que je dois gérer mais qui s’envole quand quand je le libère en moi et reste joyeuse.
Hier pour une fois lol, au petit matin, j’ai vu des jolies grosses fleurs rose au cœur blanc.
Ceci M’a fait penser à la délicatesse dans la féminité qu’il faut préserver.
C’est comme quand j’essaye d’écouter mon corps qui a besoin de sport mais que je me rends compte aussi qu’il a besoin de mouvement doux et délicat.
J’ai essaye la danse orientale en plus lent c’est rigolo.
Ce que tu écris me conforte un peu.
Vive les cadeaux qui font plaisir Sylvie, bises.
crystallia
26 mai, 2021 à 11:28
Coucou Amandine,
J’ai repéré plein de jolies choses hier dans une boutique !
S’il n’y avait pas la maison…
Le sport, moi aussi je m’y suis remise.
Le plus dur c’est la régularité !
Bise
Johan
21 mai, 2021 à 12:42
Bonjour,
Dans tous les boulots que j’ai fais j’ai remarqué que ceux qui s’en sortent le mieux sont ceux qui croient à ce qu’ils font (d’une manière ou d’une autre).
crystallia
24 mai, 2021 à 11:33
Bonjour,
Effectivement.
Bise
Emilie
21 mai, 2021 à 11:37
Hello Sylvie ,
Je me doutais que ton arrêt de maladie te vaudrait des remarques culpabilisantes à ton travail mais combien de personnes ont contaminé leurs collègues en négligeant certains symptômes pour éviter un arrêt mal vu (comme si les médecins délivraient des arrêts de complaisance).
En l’occurrence, si tu avais été contagieuse, c’est bien plus qu’une personne qui aurait dû être arrêtée et ton sens des responsabilités ne peut pas être remis en cause. Il y a des limites au delà desquelles, l’avis des autres reflète la vie des autres et le trop fameux « marche ou crève « .
crystallia
24 mai, 2021 à 11:33
Coucou Emilie,
La culture d’entreprise a quelque chose de toxique souvent.
Marche ou crève, cela semble normal à entendre les cadres par moments.
Bise
passeuse
21 mai, 2021 à 9:01
Bonjour Sylvie
Ah, je comprends bien ton exaltation !!!
Car mon mari et nous même avons eu ce même sentiment quand mon mari s’est enfin mis en mal a die _après avoir trimé_ 20 ans dans la même entreprise .
Et encore , par force !
Il a dû déclarer forfait après de multiples douleurs partout , des hernies discales ainsi qu’un hernie inguinale gros comme un oeuf de poules- qui l’empêcher de marcher !
Aucune considération pour les ouvriers , un mépris total et des Encore plus , encore plus !!!
Figure toi, que ce qui nous a bien fait rire , c’est qu’après avoir compris qu’il se faisait bien exploiter , mon mari s’est employé à mettre en oeuvre sa démission!!
Et ce qui était marrant , c’est qu’à sa suite, tout les ouvriers qui avaient de l’expérience et donc qui étaient là depuis le début de l’entreprise, tous ont réagi et sont tous partis..
Ce jour là , nous avons sabré le champagne !!!
C’est comme ça, que notre nouvelle vie a commencé !!
Je n’ai qu’une chose à te dire ; prends soin de toi Sylvie car personne ne peut le faire à ta place !!
Agréable week end à toi et à ta compagne
crystallia
26 mai, 2021 à 11:30
Bonjour Passeuse,
Merci à toi.
Bise