Bonjour à vous,
En ce magnifique samedi ensoleillé (feignons de ne pas voir les quelques gouttes de pluie), je regarde derrière moi et je me dis que la semaine à été intéressante.
Un collègue s’est permis de me traiter comme du poisson pourri et j’ai dû lui faire comprendre que son comportement ne passait pas. Il s’en est excusé le lendemain.
On a tous des tâches plus ou moins sympa à gérer, on ne va pas tomber sur les autres dès que quelque chose nous gonfle.
Ce dont je suis heureuse, c’est d’avoir su lui répondre tout de suite ainsi l’hypersensibke que je suis n’est pas restée à souffrir trente mille ans d’une nouvelle épine dans le cœur.
Parfois les gens ont des comportements ou des mots qui nous blessent durement mais on ne sait ni le montrer ni l’exprimer sur le moment.
En tant qu’hypersensible c’est le fait de garder les choses pour nous qui au final nous détruit. Il nous faut comprendre et accepter que les mots des autres ne sont que les mots des autres. Et leurs comportements les définissent, eux. Ils n’ont rien à voir avec nous.
La meilleure manière de gérer l’agressivité d’autrui n’est pas de devenir agressif à son tour mais bien de faire remarquer que rien ne justifie jamais de s’imposer ainsi aux autres.
Bonne journée à vous
crystallia
16 avril, 2023 à 16:45
Salut Johan,
Normal doit forcément nous correspondre, je l’ai compris.
Ce n’est pas toujours à nous de faire les efforts.
Bise
Johan
15 avril, 2023 à 14:54
Madame,
Bravo à toi. C’est un énorme sujet pour moi aussi. Ma singulière sensibilité aujourd’hui m’handicape tant je me prends les autres de plein fouet, dans tout ce qui dépasse de mon calme pour moi-même. J’y vois un manque d’acceptation, de moi, de l’autre, de notre rapport. J’ai beau l’intellectualiser, dans les faits je subis et évite beaucoup, et leur pendants que sont l’action et être en exemple ne m’apportent pas l’équilibre pourtant. Je cherche l’équilibre, qui semble plutôt se trouver dans la phrase « tout est normal », pourtant je reste choqué jusque dans ma chaire lorsque l’on me considère comme un obstacle avant d’être un humain. Tu m’as dis que je vibre trop haut, aujourd’hui je l’entends comme si tu me disais que je suis trop moi. J’en vois aussi la beauté hein, et je comprends que pour sensible il faut être fort. Mais fort peut et doit être comprit dans normal…