Bonjour à tous,
Je viens de tomber sur compte insta tenu par un coach qui encourage l’exploration et l’exploitation de plusieurs passions à la fois.
Il argue du fait que certains d’entre nous ne sont tout simplement pas faits pour se contenter d’en poursuivre une seule, même à fond.
Si vous me connaissez un peu vous vous doutez que ce discours me parle.
Ce que moi je peine à comprendre, c’est que l’on puisse n’avoir qu’une unique passion. Comment peut-on n’avoir qu’une unique passion !!!
Il y a tant de choses merveilleuses à voir, à faire, à vivre selon moi.
Ce coach prône le fait de ne pas se restreindre et de tenter tout ce que l’on souhaite.
Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de TOUT tenter pour ma part.
Je pense qu’il faut savoir s’écouter, suivre son propre courant. Ceci afin d’apprendre à faire la distinction entre la véritable aspiration et les envies salvatrices ou destructrices.
Pour schématiser, les envies destructrices sont ces envies fortes et urgentes d’être ou de rester dans l’action, de cultiver des sensations voire de les amplifier. Ce sont en réalité des désirs de fuite de soi et elles font écho à ce mal-être qu’on ne veut pas voir ou dont on ne sait que faire.
Elles ne se taisent pas facilement. Il faut pour les calmer réaliser un vrai travail sur soi.
Les envies salvatrices sont celles qui nous permettent d’ouvrir des portes, de nous découvrir de nouvelles compétences et finalement de repousser ce que nous pensons être nos limites.
Elles sont bénéfiques, vous le comprenez et nous arrivent quand nous ressentons un besoin de nouveauté que nous sommes prêts à accueillir.
Elles nous permettent de mettre en place des changements petits au départ mais qui font souvent boules de neige, de manière douce.
Les véritables aspirations en revanche sont des évidences qui s’imposent à nous. Elles colorent nos énergies, orientent nos pensées, dirigent nos idées et nous amènent à initier des changements notables et durables.
Alors de quel ordre sont réellement vos passions ? Pour ma part, duand j’ai réalisé que je n’avais plus aucun envie de scrapbooking après avoir pratiqué durant des années, je me suis interrogée et j’ai compris.
Il s’agissait d’une envie salvatrice. Alors que l’écriture par exemple, j’y reviens toujours, absolument toujours. Mon évidence. Une de mes évidences.
Les envies destructrices en revanche, ma dernière était un jeu en ligne, un truc super additif qui en réalité ne m’apportait rien d’autre qu’une fuite agréable le temps de quelques parties.
Je l’ai compris ensuite bien sûr, après que j’ai cessé d’y jouer.
Je ne saurais vous donner de conseil « magique » pour vous détacher de vos propres envies destructrices. Je vous dirais simplement de vous faire confiance et d’être honnête envers vous.
Vous savez ce qui vous fait ou non du bien.
Bonne journée à vous