Une fleur dans ton cœur, L’océan dans ton regard, Et la vie dans ton sourire, L’innocence de ton Etre répond à la joie, Glorieuse pureté. Dans ta tête tu sais comme tu te sais, Aime, Car c’est l’unique chemin.

Dans la douceur du matin, souviens-toi, Tout ce qui vit est pareil à son chant, Tout ce qui vibre est la voix de son cœur.

Sous le ciel mauve, Il apparaît, chassant le voile immense et redonnant goût, A la vie, à la foi, aux rires et aux sourires, Vibre et savoure le temps, le vent, la joie, Une nouvelle fois, sois.  

Et la porte se ferme sur tout ce qui ne vaut rien, Regarde, se reflète le soleil. Vois, sa Lumière danse pour toi. Va, il t’attend déjà. Joie, il ne te quittera pas.

Comme l’univers immense, La douceur d’un sourire, Ou l’éclat de ton rire, Vis, vibre et rayonne tout à la fois, Autant que ton cœur chante.

Un pas de plus sur la poussière, vent qui se lève doucement, Rien que le vide, le néant, la Lumière, au loin. Un pas de plus sur la poussière s’élèvent ces chants venus du ciel, ailleurs. Poussière qui s’amenuise, toujours présente mais plus légère, Rien ne se voit, rien ne se sent, seul un murmure, il semble… Qui est là, …

Le silence nait et se meurt en cet instant, Les heures s’arrêtent et s’accélèrent tout à la fois, Tout, dans un même mouvement avance et recule, Tandis que dans le présent se mêlent soudain le passé et l’avenir. Tout est enfin clair, l’espace de cet instant, Puis tout reprend sa place, son cours,  La vie s’étire pareille et à jamais …

La vallée silencieuse, baignée de soleil, S’ouvrait sur une large et belle prairie fleurie. Passait tantôt un lapin, tantôt un cerf, Restaient au loin les cris, les ronces, la tristesse. Dans la vallée heureuse, la vallée silencieuse, S’élevait un chant, le chant de la joie et de la paix. 

Car à l’aube tout est possible, Il suffit d’avoir le courage de croire en soi.

Un pas puis un autre, Viens à moi. Un sourire puis un autre, Retrouve-moi. Une victoire après l’autre, Reconnais-toi. Une vie dans une autre, Aime-toi.