Accueil Spiritualité Facile – moins facile

Facile – moins facile

7

Facile - moins facile 1310031224138035711605856

Bonjour à tous,

Il arrive que je sois joyeuse et pleine de bonne volonté. Dans ces moments, la montagne est une minuscule colline que j’escaladerai sans mal à la seule force de ma détermination. Car je suis une personne peu patiente d’une manière générale. Pourtant, je sais être déterminée.

Je peux reculer devant la queue dans un magasin, mais passer des heures s’il le faut à trouver la solution à un problème. Je râle TOUS les matins dans ma voiture quand j’aperçois le début de l’embouteillage mais si j’ai envie d’écrire un article et que pour une raison quelconque l’inspiration ne vient pas, je prendrai le temps de la laisser venir. Tranquillement et sans m’énerver.

Hier ma sœur chérie et adorée m’a appelée en urgence comme elle sait si bien le faire quand elle a besoin d’un service. Elle voulait de l’aide pour écrire sa lettre de motivation. Comprenez, elle voulait que quelqu’un la rédige à sa place. Ma mère l’ayant envoyé balader, elle s’est rabattue sur moi. Je lui ai fait remarquer qu’il y avait des tas de modèles sur internet. Elle m’a répondu qu’elle avait cherché et n’avait absolument rien trouvé. La vilaine menteuse. Bref, je lui ai dicté sa lettre. Ca c’était facile. Ca m’ennuyait de le faire au départ mais c’était facile alors je l’ai fait.

Pourquoi étais-je ennuyée ? Pour deux raisons, la première est que j’aimerais voir ma sœur rédiger ses courriers administratifs elle-même, comme je la sais capable de le faire.  La seconde, elle m’a coupée dans un bon moment pour me demander de travailler à sa place. Facile a aussi un coût.

Revenons au point que j’évoquais au départ, tout à l’heure au moment de quitter le bureau j’étais toute guillerette comme d’habitude (je sais, je sais), mais alors que je lui disais au revoir, la gérante m’a contrariée avec une de ses remarques. Et quand je suis contrariée, tout devient moins facile. Car je pense à ma contrariété. Il me faut donc faire un travail sur moi-même pour dépasser la contrariété et redevenir productive.

Je cherche encore le moyen de transformer une énergie négative en énergie utilisable, en fuel pour mon moteur. Je veux dire, je sais le faire après avoir réalisé que finalement, une contrariété est faite pour être dépassée.

Mais le problème est que je butte sur la somme cumulée des contrariétés. Comment faire quand il devient difficile de laisser de côté tout ce qui nous gêne pour avancer à un niveau autre que physique ?

 Je n’écris pas cet article pour me plaindre, c’est une solution que je suis en train de chercher, parce que je ne peux pas rester devant un problème qui gêne ma productivité et donc qui m’empêche de travailler à des choses qui me font plaisir.

J’ai pris conscience de la nécessité pour moi de dire à ceux qui font partie de ma vie, voilà qui je suis. Cela n’est pas important pour eux, je ne veux pas qu’ils acceptent instantanément ce que j’ai à leur montrer. J’ai également compris que l’acceptation d’autrui est un leurre, nous recherchons l’approbation pour nous aimer nous-mêmes.

Je m’aime déjà. Je sais déjà que je suis capable de faire des choses formidables. Mais justement, j’ai besoin de trouver la force de laisser libre cours à cette part de moi, de laisser évoluer « mon génie ».

J’ai besoin de me reconnaître moi-même, et je trouve cela nettement moins facile que tout ce que j’ai pu faire jusqu’à présent. Je veux dire, ce n’est pas la méthode qui me fait défaut, c’est le courage.

Le courage de dire franchement à ma sœur que le meilleur service que je puisse lui rendre est de la laisser se débrouiller seule pour ses courriers. Le courage de finir le livre sur les rêves. Ce type de courage.

Les contrariétés, l’adversité, devraient être un formidable terreau de motivation, je vois que chez certains cela semble être le cas.

Or je constate que j’ai besoin de calme en moi pour avancer, je ne parviens pas à le faire à chaud…

Comment créer un cocon dans la tempête ? Je cogite, je cogite, pour l’instant, je vois bien que je n’arrive à rien tant que je ne suis pas calmée et trop de choses bouillonnent en moi, des bonnes et des moins bonnes, cela ne rend pas la tâche facile…

En même temps, tout doit-il être facile ? Je veux dire, il n’y a aucune chance pour que ma capricieuse petite sœur (on n’est pas sœur pour rien) accepte un non sans se poser en victime. Je n’aime pas l’entendre me supplier presque en pleurnichant. Même si je sais que j’ai raison de lui dire non.  En plus elle sait que je finis toujours par dire oui. C’est sans doute cela le problème.

Ma mère me dit que lorsqu’on s’adresse à un tiers, il faut être ferme et sûr de soi. Alors les gens comprennent. Fermeté et assurance face aux contrariétés ? Oui, cela permet de se dire aujourd’hui il y a cette pierre sur mon chemin, mais au fond ce n’est qu’un petit caillou !

« Tu te souviens de Zelda ? », me demande Elémiah.

Oui.

« Tu te souviens du palais sous l’eau ? »

Oui, j’ai détesté ce niveau !

« Pourquoi es-tu tout de même allée au bout ? Tu aurais pu abandonner. »

Ne m’en parle pas, j’y ai songé ! Mais je voulais finir le jeu et je me disais que je pouvais le faire.

« A chaud, ne vois pas le caillou ou la pierre devant toi, visualise ton but, ton objectif. C’est ce qui te donnera la force d’avancer. »

Merci Elémiah ! Avec vous c’est tout de suite plus facile.

« Ce qui est facile c’est de demander quand tu as besoin d’aide. Tu n’oses pas dire non à ta sœur parce qu’inconsciemment tu crains qu’elle ne t’aime soudainement plus. Si une personne cesse de t’aimer un jour parce que tu auras été sincère, comprends que tu ne savais pas qui elle était. 

Concernant ces contrariétés, la somme cumulée nous la voyons aussi bien que toi et il est temps que tu réalises que tu n’as pas à combattre la méchanceté. C’est un combat vain. Tu es belle et parfaite comme tu es. Ceux qui le voient le voient.

Il arrive que vous voyez des obstacles bien réels et dans ces moments-là, ce qui est facile c’est de s’asseoir et de se détendre, en n’étant pas productif justement. Simplement parce que le calme en soi est aussi nécessaire.

Tu n’as pas envie de finir Donkey Kong ? »

Bof. Pas maintenant.

« Eh bien, tu devrais te démaquiller tranquillement et aller t’occuper de ton dîner. »

Merci à toi.

Bonne journée à tous ;)   

  • Consultations

    Bonjour à tous, Je m’appelle Sylvie. Je tiens ce blog depuis plus de dix ans mainten…
  • Les embouteillages

    Bonjour à vous, Je vous souhaite de passer une belle semaine, ensoleillée si possible. Pou…
  • Mes objectifs pour la rentrée

    Bonjour à vous,  Depuis la plage merveilleuse, je choisis de partager avec vous mes object…
  • Les matins

      Bonjour à vous,  Aujourd’hui je vais vous parler de mon moment préféré de la journ…
Charger d'autres articles liés
  • Les embouteillages

    Bonjour à vous, Je vous souhaite de passer une belle semaine, ensoleillée si possible. Pou…
  • Mes objectifs pour la rentrée

    Bonjour à vous,  Depuis la plage merveilleuse, je choisis de partager avec vous mes object…
  • Les matins

      Bonjour à vous,  Aujourd’hui je vais vous parler de mon moment préféré de la journ…
Charger d'autres écrits par crystallia
  • Les embouteillages

    Bonjour à vous, Je vous souhaite de passer une belle semaine, ensoleillée si possible. Pou…
  • Mes objectifs pour la rentrée

    Bonjour à vous,  Depuis la plage merveilleuse, je choisis de partager avec vous mes object…
  • Les matins

      Bonjour à vous,  Aujourd’hui je vais vous parler de mon moment préféré de la journ…
Charger d'autres écrits dans Spiritualité

7 Commentaires

  1. crystallia

    5 octobre, 2013 à 2:58

    Bonjour,

    Chouchou, tu as une sensibilité plus grande encore que la mienne. C’est ce qui te donne l’illusion d’avoir « besoin » de l’Amour des autres.

    Alors qu’en fait tu cherches à être aimée comme tu sais aimer. Mais ça c’est bien normal.

    Xavier, c’est tellement gentil ce que tu me dis là, merci à toi !

    Et ne t’inquiète pas, ils t’entendent.

    Bise ;)

  2. lapriereducompositeur

    4 octobre, 2013 à 16:32

    Coucou Sylvie…
    En lisant ton article je me dis… Que je ne suis jamais aussi malheureuse que quand je cherche l’approbation de quelqu’un qui ne sait pas m’aimer comme je suis.
    Le malheur est peut être que j’aime toujours ces gens…?

    Parce que vivre sans amour, j’essaie. J’arrive toujours pas.

    Mon souhait le plus cher serait pourtant de ne pas chercher frénétiquement à être aimée… Mais j’ai bien peur qu’il s’agisse d’une des principales caractéristiques qui me constituent.

    :’(

    Bisous

  3. Xavier

    4 octobre, 2013 à 8:31

    Salut Sylvie,

    Je te trouve adorable et n’importe quel homme pourrait tomber amoureux d’une femme comme tu sais être. Je me retrouve dans certains de tes textes. Je te remercie ainsi que tous les guides….
    Je n’arrive pas à communiquer comme tu le fais avec eux mais à l’occasion pourrait tu s’il te plaît remercie l’archange Gabriel pour moi.

    Bise

  4. crystallia

    3 octobre, 2013 à 11:27

    Salut,

    Ah Nicolas, ce doit être difficile de vivre avec un tel vampire. Surtout si la personne refuse de regarder dans son propre miroir. On va lui envoyer Soulam…

    Bluebird, Naïade, c’est aussi grâce à vous tous qui me lisez que je continue d’écrire.

    Bise ;)

  5. Naïade

    3 octobre, 2013 à 10:06

    Bonjour,

    Merci Sylvie et Elémiah!
    Comme pour beaucoup d’entre nous qui te lisons, certains posts résonnent directement sur la petite fibre sensible du moment :)
    Merci pour ce partage positif, cherchons, cherchons, ne nous décourageons pas, nous fleurissons déjà dans cette quête de nous même.
    Une belle journée à tous

    Naïade

  6. Nicolas

    3 octobre, 2013 à 5:45

    Salut sylvie

    C’est bien tu peux etre contente de toi, tu l’as aidé. C’est de mon point de vue une belle action à l’encontre de ta soeur. Ta soeur avait peut etre besoin de voir ca famille.
    Je te comprend car pour ma part j’ai un frere de 24 ans mais contrairement à ta soeur, mon frere englué dans ces mensonges et ses faits de fiertés destructeur dans ses boulots, de par la situation de vie qu’il s’est créé, il peut etre collant, envahir ma vie. Au bout d’un moment, on peut lui parler, il s’en moque et fait preuve d’un jeumenfoutisme éreintant. Il croit que tout lui est dût.
    Quand pour ma part j’en ai marre, je dis ce que je pense, que la personne soit contente ou non, je dis avec dureté et sincérité. C’est traduit comme de la méchanceté mais c’est ainsi. On peut se tranquilisé en se parlant ou en se vidant dans la maitrise. Nous sommes des manipulateurs énergétique, des constructeurs, à nous de savoir ce qu’il faut faire dans la paix et la tranquilité sans s’oublier.

    à bientot : )

  7. Bluebird

    3 octobre, 2013 à 1:16

    Coucou Sylvie,

    Un p’tit commentaire très général, pas spécifique à ce post :

    J’adore la façon dont tu nous présentes tes difficultés intérieures ou matérielles, et ton questionnement pour trouver des solutions, des « méthodes », comme tu dis. Dans tous tes posts, je trouve que tu as un don pour partager l’énergie de ton cheminement.

    Ce que j’ai retenu, entre autres :
    Ne jamais paniquer, ne pas désespérer. Rester au contact de sa propre force , savourer la joie d’explorer/créer ses propres solutions….chaque « problème » est juste une expérience…. Observer ses propres fonctionnements pour en déduire des méthodes sur-mesure.

    Ca fait du bien d’être dans cette énergie-là à travers tes exemples ;)

Consulter aussi

Silence et joie de l’Être

Bonjour à tous, « Parfois la meilleure manière de se faire plaisir est de profi…